![]() de dermatologie d'un centre hospita- lier universitaire (Tours, France), montre l'importance du matériel utilisé: l'usage d'un appareil photo de service a les fa- veurs de 90% des personnes interrogées, alors que celui du téléphone portable n'est accepté que par 10% d'entre elles. Les patients sont également sensibles à une diffusion contrôlée des images ainsi qu'à un archivage sécurisé. Finalement, 86% des personnes considèrent la photo comme «utile», mais elles souhaitent une information exhaustive sur l'utilisa- tion des images, assortie d'un consente- ment écrit. UN EFFORT, DOCTEUR! (4) dradénite suppurée! C'est ce qui ressort de l'histoire de ces 25 patients (15 à 65 ans), pour lesquels le diagnostic n'a été posé qu'après un délai moyen de 5,8 ans après consultation en moyenne de 4 dermatologues, 2 chirurgiens ou... des sites Internet. Les patients se sont plaints également de la mauvaise gestion de la douleur, du manque d'information, de l'incapacité des traitements à enrayer l'évolution globale de la maladie. L'indice de satisfaction stagne donc à 4/10. Sou- tien psychologique et aide au sevrage ta- bagique et à la réduction pondérale sont également insuffisants. QUAND LE TEST GÉNÉTIQUE S'IMPOSE... (5) d'une mutation de CDKN2A , principal gène associé à un risque élevé de sur- venue de mélanome, ont été recherchés dans 387 familles dont 2 membres appa- rentés au premier degré étaient atteints de mélanomes et 96 où il y en avait 3 ou plus. Une mutation a été retrouvée plus fréquemment dans les familles à 3 cas ou plus (32%) que dans les familles à 2 cas (13%). Un âge jeune au moment du diagnostic et l'existence d'au moins un cas de cancer du pancréas sont apparus significativement associés à la présence d'une mutation de CDKN2A dans les familles à 3 cas ou plus. Pour les familles à 2 cas, un âge jeune au diagnostic et nome multiple se sont révélés prédictifs de la présence de mutations: celles-ci étaient retrouvées dans 22% des cas quand l'âge médian au diagnostic était de moins de 50 ans et dans 29% des cas quand il y avait au moins un membre de la famille atteint de mélanomes mul- tiples. Ces deux facteurs prédictifs per- mettent d'identifier un sous-groupe de familles où la fréquence de mutation est supérieure à 20% et où il est donc parti- culièrement justifié de proposer un test génétique. PHOTO-PATCH-TESTS? (6) standard» du diagnostic des photo- dermatoses. Faut-il pour autant les ce type d'éruption? janvier 2003 et décembre 2009 tente de répondre à la question. Les dossiers des 46 patients ayant été testés par photo-patch-tests pendant cette pé- riode ont été repris pour évaluer l'inté- rêt de l'interrogatoire par rapport aux résultats des photo-patch-tests, des dosages des anticorps anti-noyaux et des porphyrines. questionnaire standardisé par le médecin qui a réalisé les photo-patch-tests et s'est attaché à déterminer les circonstances d'apparition de l'éruption, l'intensité de l'exposition solaire, la durée d'évolution de l'éruption, la topographie de celle-ci et l'efficacité du traitement suivi. estivales bénignes (LEB), 13 lucites poly- morphes (LP), 9 urticaires solaires (US), 6 lupus, 3 porphyries, 3 photo-allergies et 8 pathologies diverses. Les examens com- plémentaires ont fait apparaître 13 LEB, 10 LP, 6 US, 4 lupus, 2 porphyries, 4 pho- to-allergies et 11 pathologies diverses. A l'aide de ces résultats, ont été calcu- lés la sensibilité, la spécificité, le rapport de vraisemblance et le Diagnostic Odds Ratio entre interrogatoire et phototests pour les photodermatoses les plus ré- pandues. tionnaire standardisé permet de porter le diagnostic de lucite estivale bénigne, de lucite polymorphe et d'urticaire solaire avec «une bonne précision diagnostique par rapport à l'exploration photobiolo- gique» selon les auteurs. Pour les LEB et le LP, la sensibilité, la spécificité étaient respectivement de 0,69 et 0,95, et de 0,9, 0,91. se faire dans des centres spécialisés. La procédure est longue et coûteuse. Les ré- sultats de cette étude permettent de se contenter de ne prescrire ce type d'exa- men complémentaire qu'à des patients chez qui l'interrogatoire n'a pas permis de poser un diagnostic immédiat ou lorsque la photodermatose est rebelle au traitement. FACTEUR DE RISQUE DE RECHUTE DU PITYRIASIS VERSICOLOR (7) certes une maladie bénigne, mais son caractère récidivant et l'importance des troubles pigmentaires peuvent altérer la qualité de vie du patient. Pour contrer ce caractère récidivant, le praticien a la possibilité d'opter pour un traitement antifongique systémique plutôt que pour le traitement local. Le traitement par voie systémique est toutefois plus coûteux et non exempt d'effets secon- daires. La prescription doit donc se faire avec discernement. Il paraît dès lors in- téressant de pouvoir repérer, dès le pre- mier épisode, les formes susceptibles de récidiver, pour mieux cibler les patients qui bénéficieront du traitement par voie générale. facteurs prédictifs de rechute qu'une étude a été menée récemment au Maroc. Au total, 85 patients ont été recrutés au moment de leur premier épisode de pity- riasis versicolor. Les données épidémio- logiques, cliniques et relatives au mode de vie des patients ont été collectées, au total 46 variables. Tous ont été traités par une application de kétoconazole en gel, puis suivis pendant 18 mois. A la fin du suivi, 34 patients étaient en rémission |