![]() certains aspects de la pathologie unguéale. L'ongle humain, chimiquement similaire à la corne ou au sabot, n'est pas es- sentiel à la survie de l'Homo Sapiens, mais a de nombreuses fonctions cruciales pour la bonne utilisation des mains et des pieds. L'ongle est également une des sources principales de transmission d'organismes, macro- ou microscopiques, de toxines, d'irritants et d'allergènes. Garder ses ongles propres est donc essentiel dans beaucoup d'aspects de la santé. praticien, dermatologue en l'occurrence, n'a pas forcément le réflexe d'examiner cette partie du corps. Mais les altérations unguéales peuvent avoir un intérêt majeur dans la détection des maladies dermatologiques ou systémiques. Elles sont parfois trom- peuses, et il faut qu'un spécialiste puisse les lire et les interpréter. Il faut donc examiner les ongles, tout comme les muqueuses, ou le cuir chevelu, chez les patients atteints de dermatoses, mais aussi d'autres maladies. Ces examens peuvent faciliter l'élaboration d'un diagnostic d'ensemble. décrire bien particulière; les critères dermoscopiques sont également particuliers, fai- sant l'objet d'une formation spécifique. Avec le temps et l'expérience, nous pouvons faire la part des choses, et orienter un diagnostic. Mais il n'est pas toujours évident d'aborder un prélèvement correct, une biopsie, ou une chirurgie. Il y a de vrais experts en anatomophysiologie et pathologie unguéale, dont l'apport au sein d'une équipe multidisciplinaire est incontestable. La plupart des «mycoses unguéales» étiquetées par des non-spécialistes ne sont pas des infections et peuvent n'avoir aucun rapport avec des champignons. D'où l'impor- tance des prélèvements, et de ne pas traiter à l'aveugle, surtout quand on connaît les risques liés à ces longs traitements systémiques, et le taux si élevé de récidive... |