6 mois, mais s'est atténuée après 9 mois. Nous avons conclu que des interventions visant à réduire le stress et à influencer le mode de vie apportaient, en sus du trai- tement médical, une valeur ajoutée aux patients psoriasiques, mais que cette offre devrait s'insérer dans une approche plus continue. D'autres études de ce type sont manifestement nécessaires. C'est là que réside l'avenir! Un complément d'infor- mations sur les effets peut faire prendre une autre tournure à la prestation de ser- vices, à la formation du dermatologue et à la stratégie dictée par le «policy-maker». L'ensemble des connaissances acquises au niveau international, mais aussi par le biais de nos propres recherches, nous a en tout cas incité à actualiser notre ap- proche du patient psoriasique chronique. Depuis novembre 2012, nous avons mis sur pied une consultation «PsoPlus» dans le cadre de laquelle collaborent un infirmier et un dermatologue pour trai- ter ce type de patients. Ce programme de suivi du patient psoriasique est unique en Belgique et dépasse le cadre des «soins habituels et classiques» tels qu'ils sont prodigués par un dermatologue classique. Il se distingue par une exhaus- tivité sur la base des connaissances ac- tualisées relatives à l'ensemble de la pro- blématique du psoriasis. Il s'agit d'une approche intégrale par laquelle le patient est suivi à intervalles réguliers par une équipe multidisciplinaire (infirmier, mé- decin); chaque rendez-vous avec l'équipe dure 50 minutes. Nous avons l'intention d'évaluer cette méthode d'approche après 1 an, et plus particulièrement des paramètres tels que le score clinique, la qualité de vie, mais également l'aspect pharmaco-économique. Autrement dit, si nous pouvons démontrer globalement qu'en plus de l'amélioration clinique et de la qualité de vie, les coûts de traite- ment diminuent, une demande pourra être introduite pour un financement régulier via les autorités. de deux vies pour déchiffrer aussi la sin- gularité de l'approche des médecines tra- ditionnelles chinoises est née chez moi lorsque j'ai eu l'occasion d'écouter PC Leung et Lu Chuanjiang du Guangdong se concentre sur le traitement de la mala- die via l'intégrité de l'étroite relation entre le corps et (ce qu'ils appellent) l'analyse du «syndrome». A titre d'illustration, les stades du psoriasis sont présentés comme suit: le psoriasis éruptif correspond à un syndrome de chaleur du sang, les stades stables correspondent au syndrome de stagnation du sang et les stades de rémis- sion sont principalement caractérisés par un syndrome de sécheresse du sang. L'ef- fet thérapeutique des comprimés YinXie- Ling serait le même que celui de l'acitré- tine, mais avec moins d'effets secondaires. Il s'agit d'un reflet parfait de la médecine personnalisée, dans laquelle le corps et l'individu sont considérés dans leur en- soins primaires dans la plupart des pays asiatiques, même s'ils reconnaissent que la tradition présente certaines lacunes dans l'ère de la «médecine moderne», qui repose véritablement sur les principes réductionnistes cartésiens de l'expérience et de l'analyse. La visite du musée de la médecine tra- ditionnelle chinoise m'a d'autant mieux fait me rendre compte de sa complexité. J'y ai vu des serpents, lézards et araignées séchés, des coquillages, des perles et des pierres précieuses utilisés à des fins thé- rapeutiques (Figure 1). Occidentale ou orientale, la médecine est un vaste sujet de réflexion. Quoi qu'il en soit, le Dr X bangladais voulait poser avec moi sur la photo (Figure 2). Le départ clés du congrès proposés par Jean-Yves Desmottes, Directeur général de Bioderma: «openness», «diversity» et «reflection». |