![]() 23 deux rechutes ou plus. L'âge, le sexe, le phototype, les antécédents dermato- logiques et les facteurs relatifs à l'habi- tus ne sont pas des facteurs de risque de rechute. En revanche, des lésions ayant plus de huit mois d'ancienneté, locali- sées à la tête ou au cou, ou présentant un aspect inflammatoire ou papuleux, ou encore l'atteinte de plus de 4 sites dis- tincts sont associées à un risque signifi- catif de rechute. Ces facteurs de risque sont faciles à repérer par le praticien et peuvent le guider au moment du choix entre le traitement antifongique local et systémique. TÉMATIQUE DES INFECTIONS À CHLAMYDIA TRACHOMATIS (8) (CT) est l'infection sexuellement trans- missible bactérienne la plus fréquente chez la femme et la première cause de stérilité tubaire. C'est aussi la première cause d'urétrite non gonococcique chez l'homme. S'il est reconnu que la plupart des femmes infectées sont asymptoma- tiques, la prévalence de l'infection chez des hommes asymptomatiques est en- core assez mal évaluée. dans un centre de dépistage entre février et juin 2011. Tous les patients consultant dans ce centre se voyaient proposer un dépistage de CT par PCR duplex (dépis- tage CT et gonocoque). Au total, 1.599 patients ont été prélevés (867 femmes et 732 hommes) et 132 prélèvements se sont révélés positifs (8,25%), dont 118 positifs à CT et 14 à gonocoques. fectées à CT, dont 87% (n = 53) étaient asymptomatiques. Dysurie, dyspareunie, leucorrhée ou encore salpingite étaient les symptômes retrouvés chez les 8 autres femmes, dont 3 présentaient une co-infection par le gonocoque. Aucune autre IST n'était diagnostiquée, mais 4 patientes rapportaient des antécédents d'infection à CT et 2 d'infection à pa- pillomavirus. asymptomatique, mais 12 patients pré- sentaient une urétrite. Deux hommes étaient co-infectés par le gonocoque, un patient présentait des condylomes et un patient aussi une syphilis latente. La recherche d'antécédents retrouvait 2 cas d'infection à CT et un d'infection à pa- pillomavirus. Il semble important de no- ter que les patients infectés sont jeunes, en moyenne 22,7 ans chez les femmes et 25,7 ans chez les hommes. d'une symptomatologie pour dépister les infections à CT. Un dépistage plus systématique chez tous les jeunes pa- lence de l'infection et d'en limiter les complications. pieds-bouche, les Coxsackies et autres entérovirus peuvent être responsables de manifestations dermatologiques généra- lisées, spectaculaires et sources d'errance diagnostique, pour les pédiatres comme les dermatologues. Sont ainsi décrites des lésions disséminées et microvésiculeuses, des placards pseudo-dyshidrosiques des membres, des atteintes péri-orificielles, etc. L'atteinte des mains et des pieds peut manquer ou, au contraire, se manifester par de volumineuses bulles palmo-plan- taires. Ces formes cliniques atypiques semblent être en recrudescence depuis quelques années, justifiant le recours aux sérologies virales et à la PCR sur vésicules en cas de doute diagnostique. MÉCONNUE DE LA RADIO- THÉRAPIE (10) bien que rare, de la radiothérapie. Beau- coup moins fréquente que la radioder- mite, son incidence est sans doute sous- estimée, d'autant qu'elle peut survenir jusqu'à 6 mois après la fin de la radio- thérapie. Strictement localisée au champ d'irradiation, elle survient aussi bien au cours d'une irradiation superficielle qu'à la suite d'une irradiation de haute éner- gie. Si les lésions sont le plus souvent de type rétentionnel, des formes inflamma- toires ont aussi été décrites. Elle pourrait être due à la modification de la kératini- sation folliculaire et de la sécrétion séba- cée par le rayonnement. Y PENSER AUSSI CHEZ L'ADULTE (11) de «cinquième maladie» (Figure 3), l'infection à parvovirus B19 mérite aussi d'être reconnue chez l'adulte. En effet, la moitié des cas surviennent après l'âge de 15 ans et une atteinte cutanée est pré- sente chez 40 à 80% des patients. Une étude rétrospective multicentrique |