![]() entre 19 et 25 ans et très peu au-delà de 25 ans. âgées n'ont pas été couvertes par les programmes de vac- cination organisés et que les plus jeunes n'ont pas encore bénéficié du programme de vaccination scolaire. Chez 76% des filles ayant reçu la première dose, les trois doses sont administrées dans les 2 ans. On remarque un gradient Nord-Sud manifeste, la couver- ture vaccinale la plus faible étant enregistrée à Bruxelles; on constate par ailleurs une situation particulière au Luxembourg, où l'on observe à la fois une zone avec la meilleure couverture et la pire couverture ( faible: lorsque les mères ne font pas réaliser régulièrement un frottis, les filles ne sont assurément pas vaccinées. La couverture vaccinale mesurée est probablement sous- estimée en raison du remboursement par des assurances maladie complémentaires et des vaccinations sans rem- boursement. de la vaccination opportuniste est modérée et présente par ailleurs une tendance à la baisse! La couverture vaccinale dans le cadre des programmes de vaccination organisés est beaucoup plus élevée, à un coût nettement inférieur! Des directives internationales seraient utiles pour déter- miner la période et l'âge d'administration, de même qu'un registre pour consigner chaque vaccin administré et un centre HPV pour suivre les effets de la vaccination et sa couverture. valence de l'insuffisance ovarienne précoce (< 40 ans) est de 1%, celle de la ménopause précoce (< 45 ans) de 5% et celle de la réserve ovarienne diminuée (< 35 ans) de 14%. Le vieillissement, également au niveau de l'ovaire, entraîne une hausse du nombre d'ovocytes de moins bonne qualité dès 18 ans, de sorte que chez la plupart des femmes, la fonction ovarienne cesse vers 50 ans (influence génétique importante) ( impossible à mesurer. Le tabagisme, une situation nutri- tionnelle défavorable et un mauvais statut socio-écono- mique sont autant de facteurs de risque de l'insuffisance ovarienne précoce (iOP). Lors de recherches sur les facteurs de risque génétiques, une mutation de BMP15 a été décelée chez 4% des femmes atteintes d'IOP. Ces femmes sont passées en aménorrhée secondaire. Un caryotypage standard reste pertinent pour rechercher des translocations chromosomiques équili- brées entre le chromosome X et un autosome, lesquelles sont plus fréquentes chez les femmes atteintes d'IOP. Des études visant à identifier des substances ovotoxiques potentielles ont mis en évidence plus de 18 substances chimiques (notamment le plomb, le cadmium et le chrome) et d'autres substances organiques (telles que des solvants et des pesticides) qui sont associées à un risque d'insuffi- sance ovarienne. Ainsi, l'IOP touche jusqu'à trois fois plus les coiffeuses, probablement en raison de l'exposition à des solvants. ac v er Walloon Region Brussels |