Bonheiden
Jan Bosteels a commencé son
exposé en insistant sur l'intérêt de
la gynécologie pédiatrique, d'une
part pour prévenir des affections
rares et, d'autre part, parce que les
affections connues se présentent
qué les défis que soulèvent des pathologies très fréquentes
chez les petites filles et les adolescentes. Ainsi, 1/3 des ado-
lescentes souffrent de règles abondantes. L'anovulation
et les maladies hémorragiques en sont les causes les plus
fréquentes. Le problème peut être traité de manière sûre et
efficace par le biais d'une contraception hormonale et d'in-
hibiteurs de la fibrinolyse, après s'être assuré de l'absence
de grossesse, d'infections, de troubles hormonaux et d'ano-
malies anatomiques. Un autre problème très fréquent est le
syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui entraîne des
pertes de sang incommodantes, de l'hirsutisme, de l'acné
et une obésité, et pour lequel, après diagnostic à l'aide des
critères de Rotterdam, il convient d'adapter au plus tôt le
style de vie.
dométriose qui, chez les adolescentes, présente un aspect
atypique à la laparoscopie (
traitement de l'endométriose à l'adolescence peut influencer
la progression à un âge plus avancé. Concernant la contra-
ception, les méthodes LARC, autrement dit les méthodes de
contraception réversible à longue durée d'action, offrent
des options intéressantes pour les adolescentes. Néanmoins,
une série de mythes et d'obstacles empêchent une généra-
lisation de leur utilisation. Pour ce qui est de la détection et
du traitement des MST, l'objectif est essentiellement de trai-
men, en mettant l'accent sur le
les infections au papillomavirus humain et leurs lésions.
Des études démontrent qu'une recommandation par un
médecin est le meilleur incitant pour la vaccination.
Les grossesses accidentelles sont
malheureusement un problème
très récurrent: aux Etats-Unis,
la moitié des grossesses ne sont
pas prévues; en Europe, ce chiffre
tourne autour de 44% (plus dans
l'Europe de l'Est) et en Belgique,
il est de plus de 25%. En Europe,
28% se terminent par un avorte-
par une fausse couche. Les facteurs de risque de grossesse
non désirée sont la non-utilisation d'un contraceptif en
raison d'effets secondaires (prétendus), d'un accès difficile
adolescentes.