![]() lité, la contrainte du partenaire, le statut de nullipare ou de grande multipare, un âge inférieur à 19 ans, l'ethni- cité (par ex. la population noire aux Etats-Unis), un statut socio-économique peu élevé et le chômage. d'augmenter depuis 2002, mais on peut se demander si cette hausse est bel et bien réelle ou si elle résulte d'un meilleur enregistrement. Entre 10 et 19 ans, le taux d'avor- tements (nombre d'avortements pour 100 grossesses) est de 42,8, alors que l'indice d'avortement (nombre d'avorte- ments pour 1.000 femmes) dans ce groupe est de 3 (1 dans le groupe 10-14 ans et 8 dans le groupe 15-19 ans). Du point de vue juridique, un avortement peut avoir lieu sans le consentement des parents; sur le plan médical, l'inter- vention est identique à celle pratiquée chez une femme adulte. Il importe, après l'intervention, de veiller au trai- tement des MST et à une bonne contraception (durable). on constate un risque supérieur de prématurité, de mor- talité périnatale et de score Apgar faible à la naissance. Ce constat s'explique probablement par un risque accru de comportement et de mode de vie malsains (tabagisme, consommation de drogues, partenaires multiples, etc.), une implication souvent moindre du père, une situation financière moins stable, un statut socio-économique plus défavorable et une plus grande exposition à de la vio- lence pendant la grossesse. Les grossesses chez les filles de moins de 16 ans sont dès lors considérées en Belgique comme des grossesses à risques. En revanche, on observe moins de cas de diabète, d'hypertension et de thrombose en raison du jeune âge. Il va de soi que tout cela est lié à la culture. port sexuel, 57% affirment employer un moyen contra- ceptif et 67% ont utilisé un préservatif lors du dernier sont inférieurs. Nous en concluons que les grossesses accidentelles sont un problème fréquent, assurément chez les adolescentes. Par rapport au reste de l'Europe et du monde, nos chiffres sont faibles, mais il n'empêche qu'il convient de veiller en permanence à bien informer sur la contraception! basculons très rapidement dans le débat distincts: faut-il se représenter l'homme comme une feuille blanche que la société va programmer ( ne fait que masquer ( plexe entre la biologie, la psychologie et la sociologie, où tant des caractéristiques génétiques et neuro-hormonales comme les motivations, les attitudes et la cognition que le contrôle, l'influence et les facteurs de stress jouent un rôle. comportement susceptible d'apporter une récompense, mais dont l'issue est imprévisible dans la mesure où il existe une probabilité identifiable de conséquences néga- tives sur le plan de l'intégrité physique ou de la santé ou encore un risque de sanction sociale. Le principal risque qui pèse sur notre société vient des jeunes hommes: les hommes prennent plus de risques que les femmes, et ce dans pratiquement tous les domaines de la vie, que ce soit au niveau de la santé (drogues, alcool, alimentation), de la délinquance et de la criminalité (délits, emprisonnements) |