![]() coûts cumulatifs par QALY ( été estimés entre 35.000 et 47.000$ (8, 9). Reprenant les données du SEER ( et de la littérature médicale, d'autres auteurs ont conclu qu'une mammographie tous les 2 ans chez les femmes âgées de 40 à 80 ans est onéreux si les coûts des faux positifs et des sur-diagnostics sont pris en compte (10). rentabilité du dépistage du cancer du sein. dans les groupes à risque de cancers d'intervalle devrait minimiser l'incidence de ceux-ci. Les facteurs de risque de cancers d'intervalle sont les antécédents familiaux, une haute densité mammographique et l'utilisation d'un traitement hormonal. individuellement le rythme et les modalités d'imagerie au niveau de risque et à la densité mammographique, qui dépendent notamment de facteurs génétiques, de la vie reproductive et de l'environnement. principes suivants: - commencer le dépistage à l'âge auquel le risque in- moyen âgée de 50 ans; graphique; leur risque personnel de cancer du sein. Décrire les moyens de prévention, tout en relativisant par rapport aux autres risques concernant leur santé globale, en particulier les risques cardiovasculaires. Les médecins devraient être capables d'accepter un refus réfléchi personnelle et volontaire. Aucune invitation publique n'est en principe nécessaire si l'information est bien conduite et correctement perçue, et les brochures informatives ne sont pas assez personnalisées pour permettre une prise de décision individuelle. de cancers d'intervalle devrait minimiser l'incidence de ceux-ci. Les facteurs de risque de cancers d'intervalle sont les antécédents familiaux, une haute densité mammogra- phique et l'utilisation d'un traitement hormonal. phies avec l'âge, le nombre absolu de cancers d'intervalle augmente avec l'âge, dans la mesure où l'incidence glo- bale s'accroît. Les cancers d'intervalle sont cependant pro- portionnellement plus fréquents chez les femmes jeunes, en raison de leur vitesse de croissance plus élevée et du manque de sensibilité des mammographies (11). 60% a été observée en cas de haute ou très haute den- sité mammographique, en raison du manque de sensibilité des mammographies et du phénotype plus agressif des tumeurs se développant dans les seins denses (12, 13). Il est intéressant de noter que ce risque est encore plus élevé chez les femmes âgées de plus de 50 ans, la densité mam- mographique diminuant avec l'involution graisseuse du sein liée à l'âge (13). Kerlikowske a constaté dans l'étude WHI que la faible densité mammographique était associée à une faible incidence de cancers du sein, qu'il y ait eu ou non utilisation d'un traitement hormonal de ménopause. Par contre, chez les femmes ayant des seins denses, l'uti- lisation d'un traitement combiné (estrogènes + progesta- tifs) était associé à un risque plus élevé de cancer du sein et de stades plus avancés au diagnostic (14). Il est donc recommandé d'intensifier le dépistage chez les femmes ayant une haute densité mammographique, en particu- lier si elles sont sous traitement hormonal combiné de la ménopause et/ou si elles ont des antécédents familiaux de cancer du sein, en choisissant des techniques d'image- rie plus sensibles et en diminuant les intervalles entre les dépistages (15). femmes à plus haut risque héréditaire, non seulement en raison d'une incidence plus élevée dans ce sous-groupe de patientes, mais aussi en raison d'une vitesse de croissance tumorale plus élevée (16). Une densité mammographique |