à améliorer leur qualité en travail- lant avec des organismes interna- est beaucoup plus prononcé au Nord qu'au Sud du pays. Le ministre flamand du Bien-être, de la Santé publique et de la Famille, Jo Vandeurzen, soutient pleinement cette ambition des hôpitaux flamands. Le politicien CD&V a même annoncé à la fin de l'année passée qu'il voulait adapter le modèle de surveillance des hôpitaux à l'accréditation. Les organisations de médecins, telle que l'Absym, sont très critiques à cet égard. En particulier, la section Flandres oc- cidentale et orientale de l'Absym. Le président de cette chambre syndicale, Yves Louis, a pointé en mai dernier les conflits de compétence entre les exigences de l'accréditation flamande et du niveau fédéral. Le pédiatre-syndicaliste a égale- ment insisté sur le fait que l'accréditation a un coût. Il craint que les hôpitaux qui connaissent des difficultés financières répercuteront ce coût sur les médecins. Pour rappel, le financement fédéral ne prévoit pas de budget spécifique pour l'accréditation. l'accréditation, Icuro (la structure faîtière des hôpitaux flamands qui ont des parte- naires publics: NDLR) a réalisé en mai et juin une enquête auprès de ses membres et de ceux de Zorgnet Vlaanderen (la structure faîtière des hôpitaux catholiques flamands: NDLR). Ce sondage a révélé que pas moins de 57 hôpitaux flamands sur 65 ont décidé d'entamer un trajet préparatoire permet- tant d'obtenir une accréditation. La ma- jorité des institutions a choisi de suivre une procédure menée par l'Institut néer- landais d'accréditation des soins (Neder- lands Instituut voor Accreditering in de Zorg - NIAZ). 17 autres hôpitaux ont préféré se lancer dans l'accréditation en passant par la Joint Commission International (JCI) américaine. 11 hôpitaux n'avaient à ce stade pas encore pris de décision au sujet d'un éventuel partenaire. Dans son enquête, Icuro a analysé les don- nées provenant de 25 hôpitaux, 16 travail- lant en partenariat avec le NIAZ et 9 avec la JCI. L'analyse a porté uniquement sur les coûts directs payés aux deux institu- séjour et de voyage des personnes en charge du projet. direct d'une accréditation par la NIAZ s'élève à 25.413 par an. L'accréditation par la JCI est un peu plus chère (3.000) et revient en moyenne à 28.252, en traduction et de séjour. «Si nous extrapo- lons ces montants à la situation belge, nous arrivons pour les 122 hôpitaux généraux du pays y compris les hôpitaux universitai- res et de revalidation a un coût global de De Troyer (Icuro). Ces chiffres ne tiennent pas compte de la taille de l'hôpital. «Le nombre de lits de l'institution est seulement un des critères dans la fixation du coût. De plus, nos chiffres révèlent que les frais d'accréditation ne diffèrent pas de façon significative entre petits et grands hôpitaux», explique Vera De Troyer. «Cette situation s'explique entre autres parce qu'on traduit la même procédure d'accréditation. Le coût est donc identique, qu'il s'agisse d'un grand ou d'un petit hôpital.» 2. La NIAZ (1) s'élève à 25.413 par an. Pour un hôpital accompagné par la JCI (2) ce montant revient à 28.252, en y intégrant les coûts de traduction, de séjour et de transport. En extrapolant ces montants à la Belgique, on se rend bien compte que la qualité a un prix. Il faudrait investir 3.273.559 pour l'accréditation des 122 hôpitaux généraux belges. qualité a un prix: il faudrait investir 3.273.559 pour l'accréditation des 122 hôpitaux généraux belges. S0723F 21,94% 22,20% 22,25% 23,51% 24,86% des Mutualités chrétiennes de plus de 80 ans institutionnalisés en 2010 |