recommande de proposer aux patients infectés par le VIH un traitement antirétroviral à un stade plus précoce: moins de 500 CD4/mm diquent en effet qu'un TAR administré plus précocement aide les personnes porteuses à vivre plus longtemps et en meilleure santé et réduit substantiellement le risque de transmettre ce virus à d'autres personnes. + éfavirenz AZT + 3TC Abacavir + 3TC Autres options: AZT + 3TC + éfavirenz ou AZT + 3TC + névirapine ou ténofovir + 3TC ou emtricitabine + névirapine tées fin juin encouragent tous les pays à mettre en route un traitement antirétrovi- ral (TAR) chez les adultes vivant avec le VIH dès que la numération des CD4 devient < à 500 cellules/mm précédentes recommandations de l'OMS, qui dataient de en 2010, proposaient de traiter dès que le taux de CD4 atteignait 350 cellules/mm 2010. Quelques autres, dont l'Algérie, TAR au seuil de 500 cellules CD4/mm velles lignes directrices pourraient faire baisser de 36-39% le nombre de décès dus au sida et de nouvelles infections à VIH (en 2025). En effet, traiter les séropositifs dès leur infection pourrait permettre de faire inflé- chir la courbe des nouvelles contamina- tions puisque le contrôle de la réplication virale permet une très nette baisse du risque de contamination des partenaires. D'autre part, de nouveaux antirétrovi- raux plus efficaces, mieux tolérés et plus simples d'utilisation ont fait leur appari- tion et pourraient éviter que le virus ne se réfugie au sein de réservoirs ganglionnaires Sur le plan individuel, le traitement précoce permet en outre de réduire les symptômes, de limiter la destruction massive des CD4 et d'en restaurer plus rapidement le taux. Il pourrait aussi éviter le syndrome de reconstitution immunitaire, réduire l'inci- dence de la tuberculose et prévenir les maladies liées à la dysfonction immunitaire. ment du nombre des CD4 dans certaines populations voient aussi de fournir un traitement antirétroviral, indépendamment de leur taux de CD4, à tous les enfants de moins de 5 ans porteurs de VIH, à toutes les femmes enceintes ou allaitantes por- teuses du VIH et à tous les partenaires séropositifs pour le VIH lorsque l'un des partenaires n'est pas infecté. L'OMS per- siste à recommander que toutes les per- sonnes vivant avec le VIH et atteintes d'une tuberculose évolutive ou d'une hépatite B au stade maladie reçoivent le traitement antirétroviral. aussi de prescrire à tous les adultes lation quotidienne unique contenant une association des médicaments à dose fixe. Cette association favorise l'adhérence thérapeutique et peut être utilisée chez l'adulte, la femme enceinte, l'adolescent et le grand enfant. maintenant une association en doses fixes de 3 antirétroviraux de première intention dans un seul comprimé. Le schéma thérapeutique tenofovir + lami- vudine (ou emtricitabine) + efavirenz (TDF+3TC (ou FTC)+EFV) a été retenu parce qu'il est simple, moins toxique et peut être utilisé dans toutes les popula- tions, sauf chez les très jeunes enfants (Tableau 1). aussi que le d4T (stavudine) ne doit plus être utilisé dans les schémas thérapeu- tiques de première intention chez l'adulte et l'adolescent. En outre, le test de mesure de charge virale doit constituer une approche pri- vilégiée pour le suivi du succès du traite- ment et le diagnostic de l'échec clinique en complément de la mesure du nombre des CD4 et du suivi clinique. http://www.who.int/hiv/pub/guidelines/arv2013/ download/en/index.html |