ventionnel et professeur à Amster- dam, qui a mis le feu aux poudres technologies (comprenez, celles qui ne sont pas enseignées dans la formation de base) et la surveillance ultérieure de la qualité des prestations correspondantes, qui ne sont d'après lui absolument pas réglementées. N'importe quel chirurgien peut par exemple apprendre à réaliser des laparoscopies en autodidacte et ignorer complètement les recommandations de son propre groupe professionnel, a-t-il déclaré à titre d'illustration. poussée revue Medisch Contact, les sociétés néer- landaises de chirurgie et de chirurgie vas- culaire reconnaissent qu'aucune exigence de qualité n'a initialement été fixée pour les interventions laparoscopiques ou en- dovasculaires. «Mais la profession en a tiré les enseignements», affirment en choeur les deux organisations. Et c'est justement une politique de qualité extrêmement étendue pour des traitements complexes tels que les interventions vasculaires. Ainsi, la formation spécialisée en chirurgie vasculaire s'étale aux Pays-Bas sur 6 ans au minimum les deux dernières années étant consacrées à la mise en pratique des connaissances et aptitudes au laboratoire de compétences. Les chirurgiens en formation ne pourront solliciter le certificat en chirur- gie vasculaire reconnu par la NVvV qu'après avoir démontré qu'ils maîtrisent l'ensemble des techniques requises. Ils n'obtiendront en outre leur reconnaissance définitive que moyennant la réussite de l'examen théo- rique et pratique de l'European Board of Vas- cular Surgery, l'une des branches de l'Euro- pean Union of Medical Specialists. NVvH, les hôpitaux néerlandais qui sou- haitent réaliser certaines interventions vas- culaires complexes sont désormais tenus de posséder un label octroyé par l'association de patients `De Hart & Vaatgroep'. L'une blissement puisse faire appel 24h/24 à des spécialistes du système vasculaire ayant bé- néficié d'une formation adéquate. L'équipe doit également inclure des radiologues interventionnels reconnus par la Nederlands Genootschap voor Interventie Radiologie, et posséder une expérience suffisante. Pour le traitement des anévrysmes de l'aorte abdo- minale, par exemple, l'hôpital doit totaliser un minimum de 20 traitements par an. chirurgiens néerlandais souligne que l'issue des traitements (vasculaires) fait l'objet d'un enregistrement uniforme par le biais du Dutch Institute for Clinical Auditing. Les données sont déjà collectées pour la prise en charge des anévrysmes aortiques et pour les interventions qui relèvent de la chirurgie pulmonaire, abdominale, thora- cique, oesophagienne ou gastrique, et une dizaine d'autres domaines sont en prépa- ration (e.a. les interventions carotidiennes). La NVvV oeuvre également à la mise au point d'un système qui permettrait d'éva- luer les chirurgiens vasculaires en activité environ une fois tous les 5 ans, en leur sou- mettant par exemple un cas concret sur la base duquel des experts pourraient juger de leurs connaissances et aptitudes actuelles. vasculaire interventionnelle» NGIR se concertent au demeurant depuis plusieurs années déjà, et des accords clairs ont également été passés avec le Hart & Vaatgroep, ajoutent les signataires de la carte blanche. Les deux associations réflé- chissent même actuellement à la possibilité de mettre sur pied une formation de spécia- nelle un praticien hautement spécialisé qui maîtriserait toutes les connaissances et aptitudes nécessaires au diagnostic, à la mise au point d'un plan de traitement opti- mal sur mesure (en ce compris la gestion du risque cardiovasculaire), à l'intervention pro- prement dite (qu'elle soit classique, endo- vasculaire ou mixte) et à la réalisation d'une stratégie post-interventionnelle appropriée, sans oublier l'identification rapide et la ges- tion adéquate des complications. Selon la NVvV et la NVvH, il n'y a donc aucune raison de s'inquiéter de la qualité de la formation et de la recertification des chirurgiens vasculaires aux Pays-Bas. convaincus de la qualité de leur travail d'accord avec les critiques formulées récemment quant à la qualité de leurs traitements interventionnels. La réplique des sociétés néerlandaises de chirurgie (Nederlandse Vereniging voor Heelkunde, NVvH) et de chirurgie vasculaire (Nederlandse Vereniging voor Vaatchirurgie, NVvV) ne concerne certes pas directement la Belgique, mais elle n'en est pas moins riche d'enseignements. S0766BF tion a traversé notre pays lorsque la Mutualité Chrétienne a annoncé (les cliniques universitaires de Louvain et d'Anvers) traitaient suffisamment de cancers de l'oesophage pour répondre aux normes de qualité du KCE, qui sup- posent de réaliser au moins 20 interven- tions par an. La survie à 5 ans, qui s'élève à 21% en moyenne, peut en effet varier du simple au quadruple en fonction de l'expérience du centre. C'est la première appeler aussi clairement un chat un chat. Au mois d'août, les Pays-Bas ont été se- coués par une information similaire. un autre établissement qualité prévoient que les hôpitaux doivent réaliser un minimum de 20 interventions par an en ce qui concerne le traitement des anévrismes de l'aorte abdominale, tions de l'oesophage, 10 par an pour l'augmentation de la capacité gastrique ou vésicale et 100 par an pour la chirur- gie de réduction de la capacité gastrique. Comme chez nous, on considère en effet que les patients opérés dans un centre où l'intervention n'est pas réalisée de façon suffisamment régulière sont exposés à un risque accru de complications telles qu'une hémorragies, une hospitalisation aux soins intensifs, voire même le décès. L'information n'a absolument pas fait rire Edith Schippers, ministre néerlandaise de la santé publique, qui a immédiatement déclaré que les hôpitaux qui n'ont pas atteint leur quota l'année dernière et sont incapables de prouver qu'ils y parvien- dront en 2013 doivent cesser d'opérer. avaient du reste déjà choisi de leur propre initiative de référer les patients concer- nés à un autre centre. Treize seulement ont poursuivi leurs activités en dépit d'un quota insuffisant, affirmant que le pro- blème est de nature temporaire et qu'ils parviendront à respecter la norme cette année. La Nederlandse Vereniging voor Heelkunde s'est ralliée à la position de la ministre Schippers, estimant que les hôpi- taux qui n'atteignent pas le nombre de prestations requis doivent stopper leurs activités ou nouer des collaborations avec d'autres centres. gastriques, oesophagiennes, prostatiques ou vésicales, 36 n'ont pas atteint en 2012 le nombre minimal d'interventions prévu dans les normes de qualité. certificat en chirurgie vasculaire reconnu par la NVvV qu'après avoir démontré qu'ils maîtrisent l'ensemble des techniques requises. de chlorhydrate de mémantine équivalent à 4,16 mg de mémantine base. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimés pelliculés. Solution buvable. INDICATIONS THERAPEUTIQUES Traitement des patients atteints d'une forme modérée à sévère de la maladie d'Alzheimer. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION Le traitement doit être initié et supervisé par un médecin entraîné au diagnostic et au traitement de la maladie d'Alzheimer au stade démentiel. Le traitement ne doit commencer qu'avec l'assurance de la disponibilité d'un auxiliaire de soins qui surveillera régulièrement la prise du médicament par le patient. Le diagnostic doit être établi selon les critères en vigueur. La tolérance et la posologie de la mémantine doivent être réévaluées à intervalles réguliers, de préférence dans les 3 mois suivant le début du traitement. Ensuite, le bénéfice clinique de la mémantine et sa tolérance doivent être réévalués à intervalles réguliers selon les critères cliniques en vigueur. Le traitement d'entretien peut être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice thérapeutique est favorable et que le patient tolère le traitement par la mémantine. L'arrêt du traitement par la mémantine doit être envisagé lorsqu'il devient évident qu'il n'y a plus de bénéfice thérapeutique ou si le patient ne tolère pas le traitement. Ebixa doit être administré une fois par jour, à la même heure chaque jour. La solution et les comprimés pelliculés peuvent être pris pendant ou en dehors des repas. La solution ne doit pas être versée ou pompée directement dans la bouche à partir du flacon ou de la pompe mais elle doit être dosée dans une cuillère ou dans un verre d'eau en utilisant la pompe. Adultes : Progression posologique : La dose maximale est de 20 mg par jour. Pour réduire le risque d'effets indésirables, cette dose est atteinte par une progression posologique de 5 mg par semaine au cours des trois premières semaines, en procédant comme suit : Semaine 1 (jours 1-7) : Le patient doit prendre 5 mg (équivalent à la moitié d'un comprimé pelliculé de 10 mg ou une pression (0,5 ml)) par jour, pendant 7 jours. Semaine 2 (jours 8-14) : Le patient doit prendre 10 mg (équivalent à un comprimé pelliculé de 10 mg ou deux pressions (1 ml)) par jour, pendant 7 jours. Semaine 3 (jours 15-21) : Le patient doit prendre 15 mg (équivalent à un comprimé pelliculé et demi de 10 mg ou trois pressions (1,5 ml)) par jour, pendant 7 jours. À partir de la semaine 4 : Le patient doit prendre 20 mg (équivalent à deux comprimés pelliculés de 10 mg, un comprimé pelliculé de 10 mg ou quatre pressions (2 ml)) une fois par jour. Dose d'entretien : La dose d'entretien recommandée est de 20 mg par jour. Personnes âgées : sur la base des études cliniques, la dose recommandée pour les patients de plus de 65 ans est de 20 mg par jour (deux comprimés pelliculés de 10 mg, un comprimé pelliculé de 20 mg ou 2 ml de solution, équivalent à quatre pressions, une fois par jour), comme décrit ci-dessus. Enfants et adolescents : Ebixa ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 18 ans en raison d'un manque de données concernant la sécurité et l'efficacité. Insuffisance rénale : chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine comprise entre 50 et 80 ml/min), aucune adaptation posologique n'est requise. Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 49 ml/min), la dose quotidienne doit être de 10 mg (un comprimé de 10 mg ou 1 ml de solution, équivalent à deux pressions). Si la tolérance est bonne après au moins 7 jours de traitement, la dose pourra être augmentée jusqu'à 20 mg par jour en suivant le schéma de progression posologique habituel. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine comprise entre 5 et 29 ml/min), la dose quotidienne doit être de 10 mg (un comprimé de 10 mg ou 1 ml de solution, équivalent à deux pressions). Insuffisance hépatique : chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n'est disponible. L'administration d'Ebixa n'est pas recommandée chez ce type de patients. CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. dans le groupe Ebixa par rapport au groupe placebo ont été : sensations vertigineuses (6,3% vs 5,6%, respectivement), céphalée (5,2% vs 3,9%), constipation (4,6% vs 2,6%), somnolence (3,4% vs 2,2%) et hypertension sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les effets indésirables sont classés par classes systèmes organes en appliquant les conventions suivantes : très fréquent ( thromboembolisme. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : fréquent : dyspnée. Affections gastro-intestinales : fréquent : constipation. Peu fréquent : vomissements. Fréquence indéterminée : pancréatite d'administration : fréquent : céphalée. Peu fréquent : fatigue. ¹ Les hallucinations ont été observées principalement chez les patients au stade sévère de la maladie d'Alzheimer. ² Cas isolés rapportés au cours du suivi de pharmacovigilance. La maladie d'Alzheimer pharmacovigilance après commercialisation, ces évènements ont été rapportés chez des patients traités par Ebixa. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE H. Lundbeck A/S. NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE 10 mg 56 comprimés : EU/1/02/219/008. 20 mg 28 comprimés : EU/1/02/219/024. 20 mg 84 comprimés : EU/1/02/219/030. 5 mg/pression, solution buvable : EU/1/02/219/005. DELIVRANCE Sur prescription médicale. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE E |