sonnes utilisent la langue des signes dans notre pays. Lorsqu'un patient sourd ou fois confronté à la barrière de la langue et de la culture. Il est rare qu'un interprète en langue des signes soit directe- ment présent au sein de l'hôpital, ce qui peut parfois poser problème lorsque le patient et le personnel médical ne se comprennent pas correctement. En effet, pour différentes raisons, les patients ne peuvent pas toujours disposer sur place d'un interprète professionnel», constatent les pro- moteurs de ce projet d'interprétation à distance pour les patients sourds ou malentendants. Grâce à un système de vidéoconférence, le personnel mé- dical et les patients peuvent désormais entrer en contact avec un interprète comprenant la langue des signes patients sourds a été encore récemment mise en évidence dans un éditorial publié dans The Lancet», a précisé Lau- rette Onkelinx lors de la présentation du nouveau sys- tème. «Cet article souligne notamment qu'au Royaume- consultation chez le médecin généraliste en raison des problèmes de communication. Dans le même éditorial, il est proposé l'utilisation d'interprètes à distance comme une des solutions. La Belgique est l'un des premiers pays en Europe qui organise un tel service dans le cadre des soins de santé. Depuis le 3 septembre, les personnes sourdes de Flandre, Bruxelles et Wallonie peuvent demander via un site web (www.lsfbvideo-sante.belgique.be) un interprète en langue des signes dans les hôpitaux et centres médicaux de première ligne participants. Dans un clip vidéo, qui pourra également être diffusé sur les sites web des organisations de sourds et un certain nombre d'hôpitaux, la procédure est expliquée en langue des signes. Des membres de la communauté sourde ont participé à la réalisation de ce film avec beaucoup d'enthousiasme et d'engagement et nous les remercions pour cela. De cette façon, les interprètes en langue des signes deviennent aussi accessibles que les rantes. Les hôpitaux également et plus particulièrement le CHU de Charleroi et l'UZ Gent ont réalisés des efforts par- ticuliers en collaboration avec le SPF Santé Publique pour permettre la réalisation de ce site.» Les patients peuvent également trouver sur ce site internet la liste des hôpitaux participants et quelques explications sur la manière de prendre rendez-vous. Le système d'inter- prétation en langue des signes est totalement gratuit pour conversation entre un médecin et son patient. l'aide d'un système de médiation interculturelle, de veiller à ce que les patients éprouvant des difficultés à se faire com- prendre en français ou en néerlandais puissent bénéficier de soins médicaux appropriés, souligne le SPF Santé publique. Plusieurs projets pilotes sur la médiation interculturelle par internet sont en cours depuis 2009. À l'heure actuelle, des médiateurs sont disponibles dans 17 langues différentes, ces derniers travaillant dans un hôpital fixe ou proposant leurs services par vidéoconférence. En 2012, les médiateurs inter- culturels ont réalisé au total 107.000 interventions.» chaîne alimentaire et environnement a présenté le 3 septembre au CHU de Charleroi, en présence de la ministre de la Santé publique, un système d'interpré- tation en langue des signes par vidéo- conférence. Les patients sourds vont désormais pouvoir bénéficier d'une aide en ligne. assistance linguistique pour les éditorial publié dans The Lancet», a précisé Laurette Onkelinx lors de la présentation du nouveau système. solitaires, bourdons, arai- gnées, coccinelles, forficules patients du Centre de jour en psychia- trie du CHR Val de Sambre. teurs de ce projet original sont de favo- riser la biodiversité en sensibilisant les visiteurs de l'hôpital à ouvrir les yeux et d'impliquer, en collaboration avec l'IDEF (Institut pour le Développement de l'Enfant et de la Famille), les pa- tients qui fréquentent quotidiennement le Centre de jour en psychiatrie dans un projet créatif. A découvrir dans le patio de l'hôpital. dans l'hôpital au niveau européen son PET-scan. bonne pratique pour la réalisation des examens TEP (tomographie par émission de positons) dans le domaine de l'oncologie. Un programme d'accréditation nommé EARL (resEARch 4Life) a ensuite été lancé en collaboration avec l'EORTC (Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer). Le CHC a obtenu en mai dernier cette accréditation qui, d'une part, garantit la qualité optimale des examens réalisés quotidiennement dans son service de médecine nucléaire et, d'autre part, autorise sa participation à des programmes de recherche multicentriques», annonce fièrement l'hôpital liégeois dans un communiqué. «Le CHC est le premier centre non universitaire belge à s'être doté d'une TEP (dès 1999)», précise l'institution. Son service de médecine réalise environ 3.000 examens PET-scan par an (dont 80 % concernent l'oncologie). Un chiffre en constante augmentation. L'accréditation EARL apporte la garantie que le PET-scan du CHC est paramétré selon les recom- mandations de bonne pratique de l'EANM. En outre, l'hôpital est autorisé à participer à des études multicentriques recourant à l'imagerie TEP. |