I
15
Le Spécialiste
13-14
11 septembre 2013
www.lespecialiste.be
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ECONOMIE
lier ne pourra dès lors plus être saisi pour
rembourser d'éventuelles dettes futures.
Mais cette démarche a un prix: l'indépen-
dant devait jusqu'alors avancer un mon-
tant forfaitaire de 500 euros pour couvrir
les frais de procédure. Bonne nouvelle: un
avant-projet de loi visant à supprimer le
versement des 500 euros vient de recevoir
l'aval du gouvernement. Une fois que la loi
aura été avalisée, l'indépendant ne devra
payer que les frais réels, et uniquement
après la procédure, avec un minimum de
120 euros. De même, la couverture a été
étendue aux indépendants complémen-
taires et aux pensionnés actifs après la
retraite. Si vous souhaitez donc continuer
à exercer une activité professionnelle en
tant qu'indépendant après votre retraite,
vous pourrez également bénéficier de
l'insaisissabilité de votre lieu de résidence.
Troisième édition pour la DLU
Si vous disposez de capitaux à l'étran-
ger qui n'ont toujours pas été régulari-
sés, le gouvernement vous octroie une
dernière chance de vous repentir avec la
troisième édition de la déclaration libéra-
toire unique (DLU). La deuxième édition
s'est soldée le 15 juillet dernier sur un
succès: plus de 17.000 dossiers régularisés
pour un montant total qui approche les
5 milliards d'euros. Depuis le 15 juillet, la
DLU est reconduite jusqu'au 31 décembre
2013. Mais cette fois, les conditions sont
différentes. Ainsi, la pénalité passe de 10
à 15% pour la fraude dite «ordinaire».
Qu'entend-on par fraude ordinaire? Il
s'agit par exemple de droits de succession
qui auraient été éludés, de revenus mobi-
liers ou professionnels non déclarés ou de
fraude à la TVA. Ainsi, si vous avez oublié
de déclarer les dividendes de certains
placements, ceux-ci seront taxés à 25%
(niveau actuel du précompte mobilier) +
15% d'amende, soit 40%.
Par contre, pour cette troisième édition,
la DLU s'étend aussi à la fraude grave et
organisée, comme par exemple les abus
de biens sociaux, les faux en écriture ou
les fraudes qui recouvrent des montants
très importants pour lesquels le fraudeur
est incapable de donner une explication.
Dans le cas de la fraude grave, le coût de
la régularisation passe à 20%.
De l'avis des spécialistes, cette troisième
édition de la DLU sera bel et bien la der-
nière. Passé le délai du 31 décembre 2013,
il ne sera plus possible de régulariser les
capitaux non déclarés. Contrairement à
ce qu'on pourrait penser, la DLU ne vise
pas uniquement des contribuables mal
intentionnés qui ont organisé leur situa-
tion frauduleuse. On trouve aussi de
nombreux cas d'honnêtes citoyens qui
disposent de capitaux à l'étranger suite à
un héritage par exemple. Dans ce cas, ce
sera la dernière chance de vous mettre en
conformité vis-à-vis du fisc. D'autant que
les directives européennes sur l'échange
d'information risquent de rapidement
mettre à mal le principe du secret ban-
caire. De l'argent «oublié» à l'étranger
pourrait vous valoir dans les prochaines
années de sérieux ennuis judiciaires...
Les autres mesures
D'autres nouvelles mesures ont été adop-
tées début juillet et pourraient avoir un
impact sur votre porte-monnaie. Ainsi, les
accises sur le tabac et l'alcool vont une
nouvelle fois augmenter, de 8% cette fois.
Autre mesure phare qui vous concernera si
vous exercez dans le cadre d'une société:
l'impôt minimum. Une société qui distri-
bue des dividendes à ses actionnaires ne
pourra en effet plus échapper à l'impôt,
notamment via la déduction des intérêts
notionnels ou la déductibilité des pertes
antérieures. Concrètement, si les dividendes
distribués sont supérieurs au bénéfice
imposable, la différence sera taxée à 5%.
Cette taxe servira notamment à réduire le
niveau de précompte pour les PME.
Pour vos placements, sachez également
que les sicavs à capitalisation qui ne dis-
posent pas du passeport européen se-
ront désormais soumises au précompte
mobilier de 25%. Si vous possédez de
telles sicavs dans votre portefeuille, ren-
seignez-vous auprès de votre conseiller
financier.
Enfin, dernière mesure qui pourrait affec-
ter votre pouvoir d'achat: si vous devez
faire appel aux services d'un avocat,
sachez que les honoraires seront soumis à
la TVA de 21% à dater du 1
er
janvier 2014.
Albin Wantier
DENOMINATION DU MÉDICAMENT : ADENURIC 80 & 120 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE :
80 mg : Chaque comprimé contient 80 mg de fébuxostat. Excipients : Chaque comprimé contient 76,50 mg de lactose (sous forme mono-
hydratée).
120 mg : Chaque comprimé contient 120 mg de fébuxostat. Excipients : Chaque comprimé contient 114,75 mg de lactose
(sous forme monohydratée). Pour la liste complète des excipients, voir RCP.
FORME PHARMACEUTIQUE : Comprimé pelliculé. INDI-
CATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement de l'hyperuricémie chronique dans les cas où un dépôt d'urate s'est déjà produit (incluant
des antécédents ou la présence de tophus et/ou d'arthrite goutteuse). ADENURIC est indiqué chez l'adulte.
POSOLOGIE ET MODE
D'ADMINISTRATION : Posologie : La dose recommandée d'ADENURIC est de 80 mg une fois par jour, administrée par voie orale,
pendant ou en dehors des repas. Si l'uricémie est > 6 mg/dL (357 mol/L) après deux à quatre semaines de traitement, l'administra-
tion d'ADENURIC 120 mg une fois par jour peut être envisagée. L'action d'ADENURIC est suffisamment rapide pour permettre un
nouveau dosage de l'uricémie après deux semaines de traitement. L'objectif thérapeutique est la diminution et le maintien de l'uricémie
au-dessous de 6 mg/dL (357mol/L). Un traitement préventif des crises de goutte est recommandé pendant au moins six mois. Sujet âgé :
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. Insuffisance rénale : L'efficacité et la tolérance n'ont pas été totalement évaluées chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère
(clairance de la créatinine < 30 mL/min, voir rubrique 5.2 du RCP). Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Insuffisance hépatique : L'effi-
cacité et la tolérance du fébuxostat n'ont pas été étudiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child Pugh). La dose recommandée est de 80 mg chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère. L'expérience clinique est limitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Population pédiatrique : La sécurité et l'efficacité d'ADENURIC chez les enfants de moins
de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration : Voie orale. ADENURIC doit être pris par voie orale et peut être pris au cours ou en dehors des repas. CONTRE-INDICATIONS :
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients listés à la rubrique 6.1 du RCP (voir également rubrique 4.8).
EFFETS INDESIRABLES : Résumé du profil de sécurité : Les effets indésirables les plus
fréquemment rapportés au cours des études cliniques (4 072 patients traités par au moins une dose de 10 mg à 300 mg) et après commercialisation sont des crises de gouttes, des anomalies de la fonction hépatique,
des diarrhées, des nausées, des maux de tête, des éruptions et des oedèmes. Ces effets indésirables étaient généralement de sévérité légère ou modérée. De rares réactions graves d'hypersensibilité au fébuxostat, dont
certaines étaient associées à des symptômes généraux, ont été observées après commercialisation.
Liste tabulée des effets indésirables (tableau I dans le RCP) : Les effets indésirables fréquents ( 1/100 à < 1/10),
peu fréquents ( 1/1 000 à < 1/100) et rares ( 1/10 000 à < 1/1 000), survenant chez les patients traités par fébuxostat sont mentionnés ci-dessous. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont
présentés par ordre de sévérité décroissante.
Effets indésirables lors des études de phase 3, des études d'extension à long terme et après commercialisation : Affections hématologiques et du système lympha-
tique : Rare : Pancytopénie, thrombocytopénie. Affections du système immunitaire : Rare : Réaction anaphylactique*, hypersensibilité médicamenteuse*. Troubles endocriniens : Peu fréquent : TSH sanguine augmentée.
Affections oculaires : Rare : Vision trouble. Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent*** : Crises de goutte. Peu fréquent : Diabète sucré, hyperlipidémie, diminution de l'appétit, prise de poids. Rare : Perte de poids,
augmentation de l'appétit, anorexie. Affections psychiatriques : Peu fréquent : Diminution de la libido, insomnie. Rare : Nervosité. Affections du système nerveux : Fréquent : Maux de tête. Peu fréquent : Sensations vertigi-
neuses, paresthésies, hémiparésie, somnolence, altération du goût, hypoesthésie, hyposmie. Affections auditives et du labyrinthe : Rare : Acouphènes. Affections cardiaques : Peu fréquent : Fibrillation auriculaire, palpitations,
anomalies de l'ECG. Affections vasculaires : Peu fréquent : Hypertension, bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur. Affections respiratoires : Peu fréquent : Dyspnée, bronchite, infections des voies respiratoires supérieures,
toux. Affections gastro-intestinales : Fréquent : Diarrhées**, nausées. Peu fréquent : Douleurs abdominales, distension abdominale, reflux gastro oesophagien, vomissements, sécheresse buccale, dyspepsie, constipation,
selles fréquentes, flatulences, gêne gastro-intestinale. Rare : Pancréatite, ulcération de la bouche. Affections hépatobiliaires : Fréquent : Anomalies du bilan hépatique**. Peu fréquent : Cholélithiase. Rare : Hépatite, jau-
nisse*. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Fréquent : Éruptions (incluant éruptions de type varié rapportées avec une fréquence plus faible, voir ci-dessous). Peu fréquent : Dermatite, urticaire, prurit, décolora-
tion de la peau, lésions cutanées, pétéchie, éruption maculaire, éruption maculo-papuleuse, éruption papuleuse. Rare : Syndrome de Stevens-Johnson*, angioedème*, éruption généralisée (grave)*, érythème, éruption
exfoliative, éruption folliculaire, éruption vésiculaire, éruption pustuleuse, éruption prurigineuse*, éruption érythémateuse, éruption morbilliforme, alopécie, hyperhydrose. Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Peu fréquent : Arthralgie, arthrite, myalgies, douleurs musculo-squelettiques, faiblesse musculaire, spasmes musculaires, contracture musculaire, bursite. Rare : Rhabdomyolyse, raideur articulaire, raideur musculo-sque-
lettique. Affections du rein et des voies urinaires : Peu fréquent : Insuffisance rénale, lithiase rénale, hématurie, pollakiurie, protéinurie. Rare : Néphrite tubulo-interstitielle*, miction impérieuse. Affections du système de repro-
duction et des seins : Peu fréquent : Dysfonction érectile. Troubles généraux et anomalies au site d'administration : Fréquent : Oedème. Peu fréquent : Fatigue, douleurs thoraciques, gêne dans la poitrine. Rare : Soif. Modi-
fications des paramètres biologiques : Peu fréquent : Augmentation de l'amylasémie, diminution de la numération plaquettaire, diminution du nombre de globules blancs, diminution du nombre de lymphocytes,
augmentation de la créatininémie, diminution de l'hémoglobinémie, augmentation de l'urémie, augmentation de la triglycéridémie, augmentation de la cholestérolémie, diminution de l'hématocrite, augmentation de la
lactate déshydrogénase dans le sang, augmentation de la kaliémie. Rare : Augmentation de la glycémie, allongement du temps de céphaline activée, diminution des globules rouges, augmentation des phosphatases alca-
lines dans le sang. *Effets indésirables liés au traitement issus des données après commercialisation. **Les résultats combinés des études de phase 3 ont montré des diarrhées non infectieuses et des anomalies de la
fonction hépatique plus fréquentes chez les patients traités de façon concomitante par la colchicine. ***Pour l'incidence des crises de goutte dans les études de phase 3 randomisées et contrôlées.
Description des
événements indésirables spécifiques : De rares réactions graves d'hypersensibilité au fébuxostat, incluant le syndrome de Stevens-Johnson et de réaction/choc anaphylactique ont été observées après commercialisa-
tion. Le syndrome de Stevens-Johnson est caractérisé par une éruption cutanée progressive, accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses et une irritation oculaire. Les réactions d'hypersensibilité au fébuxostat
peuvent être associées aux symptômes suivants : réactions cutanées caractérisées par une éruption maculo-papuleuse infiltrée, une éruption généralisée ou exfoliative, mais aussi des lésions cuta-
nées, un oedème de la face, de la fièvre, des anomalies du bilan sanguin telles qu'une thrombocytopénie, et atteinte d'un organe unique ou multiviscérale (du foie et des reins incluant une néphrite
tubulo-interstitielle). Les crises de goutte ont fréquemment été observées peu après le début du traitement et au cours des premiers mois. Par la suite, la fréquence des crises de goutte diminue
dans le temps. Une prophylaxie des crises de goutte est recommandée (voir rubriques 4.2 et 4.4 du RCP).
MODE DE DELIVRANCE : médicament soumis à la prescription médicale. TITULAIRE DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Menarini International Operations Luxembourg S.A. 1, avenue de la gare, L-1611, Luxembourg. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE : 80 mg : EU/1/08/447/001, EU/1/08/447/002, EU/1/08/447/005, EU/1/08/447/006, EU/1/08/447/007, EU/1/08/447/008. 120 mg : EU/1/08/447/003, EU/1/08/447/004,
EU/1/08/447/009, EU/1/08/447/010, EU/1/08/447/011, EU/1/08/447/011, EU/1/08/447/0012.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION : 21/04/2008. DATE DE MISE A JOUR/ APPROBATION DU
TEXTE : 20/12/2012. Ceci est la version courte du RCP. Les rubriques ne sont pas reprises dans leur intégralité. Pour avoir plus d'informations, se référer à la version complète du RCP.
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157950-MENARINI-ADENURIC-ADV-FR.indd 1
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