hôpitaux. La concurrence pousse les hôpi- taux à perfectionner leurs services tout en limitant certains prix, sans quoi les patients vont voir ailleurs. S'il fallait par exemple attendre plusieurs mois pour un traite- ment ou rendez-vous, le patient thaïlandais s'adresserait à un autre hôpital. Nous devons donc trouver des solutions et fournir un bon produit. Les patients internationaux bénéfi- cient de cette concurrence car ils paient le même prix que les patients thaïlandais». médecin de famille chaque jour à l'hôpital Bumrungrad. Beau- coup ont pris rendez-vous eux-mêmes avec les spécialistes de leur choix, via le site internet de l'hôpital (85% des méde- cins de l'hôpital sont des spécialistes). En Thaïlande, presque tous les patients prennent rendez-vous auprès des spécia- listes sans passer par un médecin géné- raliste. «Beaucoup de Thaïlandais considé- reront leur cardiologue, obstétricien ou un autre spécialiste comme leur médecin de famille. C'est culturel, tout comme le fait que la plupart des médecins veulent être spécialistes», note Kenneth Mays. Entreprise privée cotée en bourse, l'hôpital Bumrungrad n'investit pas beaucoup dans la publicité pour sa promotion internatio- nale. «Avec des patients issus de presque tous les pays du monde, il serait impossible de faire de la publicité partout», note le directeur marketing. «Quand nous deman- dons à nos patients internationaux com- ment ils ont découvert notre hôpital, leur première réponse est le bouche-à-oreille: ils en ont entendu parler d'une autre per- sonne qui est venue à l'hôpital. 40% de nos qui reviennent, soit parce que leur traite- ment nécessite des visites répétées, soit parce qu'ils ont un autre problème. La deu- xième manière dont ils ont entendu parler de l'hôpital est par notre site Internet: les personnes qui cherchent un traitement en dehors de leur pays utilisent souvent le net dans leurs investigations, et notre site web donne toutes les informations sur les spécialistes que nous employons, les prix, les procédures... Avoir un site clair, très détaillé et en plusieurs langues est indis- pensable pour un hôpital comme le nôtre». dans les médias du monde entier aident également l'hôpital à se faire connaître. parmi les quelque 1.200 médecins (dont 85% de spécialistes) actifs au sein du Bumrungrad: pour pratiquer la médecine en Thaïlande, il est nécessaire d'obte- nir une licence et de passer des examens en thaïlandais, une langue qui nécessite plusieurs années d'apprentissage. Seule une femme médecin japonaise est em- ployée à l'heure actuelle dans le personnel infirmières étrangers travaillent aussi pour le Bumrugrad, mais leur rôle se limite à la coordination internationale des patients non thaïlandais. l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Brunei, le Vietnam, le Laos, le Myan- mar (Birmanie) et le Cambodge. Elle s'est engagée à aboutir en 2015 à un marché unique proche du modèle européen. le Bumrungrad a vu son chiffre d'affaires progresser constamment pour atteindre 14,2 milliards de bahts (354 millions d'euros) en 2012, dont 61% générés par des patients non thaïlandais (touristes médicaux ou expatriés établis en Thaïlande). Il a acheté de nou- veaux terrains pour poursuivre le développement de son site, situé dans le centre de Bangkok. «Nous choisissons de demeurer centrali- sés afin de continuer à attirer les meilleurs médecins de Thaïlande», révèle Kenneth Mays. «Ceux-là ont le choix de travailler dans n'importe quel hôpital. Nous mettons tout en oeuvre pour qu'ils nous choisissent, notamment en concentrant nos activités dans un hôpital central où les meilleurs médecins travaillent ensemble». des domaines extracellulaires des récepteurs de type 1 et 2 du VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire) humain fusionnés au fragment Fc de l'IgG1 humaine, produite dans des cellules ovariennes K1 de hamster chinois (CHO) par la technique de l'ADN recombinant). uniquement être administré par injection intravitréenne. Eylea doit être administré uniquement par des médecins quali és, expérimentés dans l'administration d'injections intravitréennes. Posologie La dose recom- mandée d'Eylea est de 2 mg d'a ibercept, correspondant à 50 microlitres. A l'instauration du traitement, Eylea est injecté une fois par mois pendant 3 mois consécutifs suivi d'une injection tous les 2 mois. Il n'est pas nécessaire de réaliser des visites de suivi entre les injections. Après les 12 premiers mois de traitement par Eylea, l'intervalle entre deux injections peut être prolongé en fonction des résultats visuels et anato- miques. Dans ce cas, le calendrier de suivi doit être déterminé par le médecin administrant le traitement et ces visites de suivi peuvent être plus fréquentes que les injections programmées. Populations particulières Insuf sance hépatique et/ou rénal Aucune étude spéci que chez les patients atteints d'insuf sance hépatique et/ou rénale n'a été menée avec Eylea Les données actuellement disponibles ne suggèrent pas un besoin d'adaptation posologique d'Eylea chez ces patients . Patients âgé Aucune précaution particulière n'est nécessaire. Population pédiatrique La sécurité et l'ef cacité d'Eylea n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents. Il n'y a pas d'indication pertinente d'Eylea pour la population pédiatrique dans le cadre de la forme humide de la DMLA. Mode d'administration Les injections intravitréennes doivent être réalisées par un médecin quali é et expérimenté dans ce type d'injections, conformément aux bonnes pratiques et aux recommandations en vigueur. De façon générale, il est nécessaire d'assurer une anesthésie et des conditions d'asepsie adéquates, y compris par l'application d'un antibactérien local à large spectre (ex. povidone iodée sur la zone périoculaire, la paupière et la surface oculaire). La désinfection chirurgicale des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile (ou équivalent) sont recommandés. L'aiguille pour injection doit être insérée 3,5-4,0 mm en arrière du limbe dans la cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le centre du globe oculaire. Le volume de 0,05 ml peut alors être injecté ; un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections ultérieures. Immédiatement après l'injection intravitréenne, les patients doivent être suivis pour surveiller une possible élévation de la pression intraoculaire. Une surveillance appropriée consiste par exemple en une surveillance de la perfusion de la tête du nerf optique ou une tonométrie. Si nécessaire, un équipement stérile de paracentèse doit être disponible. Après l'injection intravitréenne, les patients doivent être informés qu'ils doivent signaler sans délai tout symptôme évocateur d'endophtalmie (ex. douleur oculaire, rougeur de l'oeil, photophobie, vision trouble). Chaque acon doit uniquement être utilisé pour le traitement d'un seul oeil. Le acon contient plus que la dose recommandée de 2 mg. Le volume extractible du acon (100 microlitres) ne doit pas être utilisé en totalité. Le volume excédentaire doit être éliminé avant l'injection. L'injection de la totalité du volume du acon pourrait entrainer un surdosage. Pour éliminer les bulles d'air avec le produit excédentaire, appuyer lentement sur le piston pour aligner la base cylindrique de l'extrémité en dôme du piston avec la ligne de dosage noire sur la seringue (équivalant à 50 microlitres c'est-à-dire 2 mg d'a ibercept). Après injection, tout produit non utilisé doit être éliminé. Pour la manipulation du médicament, voir la rubrique 6.6. Contre-indications Hypersensibilité à la substance active (a ibercept) ou à l'un des excipients mentionnés dans la rubrique 6.1. Infection oculaire ou périoculaire active ou suspectée. In ammation intraoculaire sévère active. Effets indésirables Résumé du pro l de tolérance Au total, 1 824 patients ont constitué la population sélectionnée pour l'évaluation du pro l de tolérance d'Eylea dans les deux études de phase 3 avec un maximum de 96 semaines d'exposition au médicament, parmi lesquels 1 223 patients ont été traités à la dose de 2 mg. Des effets indésirables graves liés à la procédure d'injection ont été observés dans moins de 1 injection intravitréenne d'Eylea sur 1 000. Ils incluaient une endophtalmie, une cataracte traumatique et une élévation passagère de la pression intraoculaire . Les effets indésirables les plus fréquents (chez au moins 5 % des patients traités par Eylea) étaient l'hémorragie conjonctivale (26,7 %), la douleur oculaire (10,3 %), le décollement du vitré (8,4 %), la cataracte (7,9%), des corps ottants vitréens (7,6 %) et l'élévation de la pression intraoculaire (7,2 %) Liste tabulée des effets indésirables Les données de sécurité décrites ci-dessous incluent tous les effets indésirables issus des études de phase III dans la forme humide de la DMLA sur une durée de 96 semaines avec une imputabilité possiblement liée à la procédure d'injection ou au médicament. Les effets indésirables ont été classés par classe de systèmes d'organes et par fréquence selon les règles suivantes : Très fréquent (1/10) : affections oculaires: hémorragie conjonctivale, douleur oculaire, fréquent (1/100 à <1/10) : affections oculaires: décollement de la rétine, déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien, décollement de l'épithélium pigmentaire rétinien, dégénérescence de la rétine, cataracte, cataracte nucléaire, cataracte sous-capsulaire, abrasion de la cornée, élévation de la pres- sion intraoculaire, vision trouble, corps ottants vitréens, oedème cornéen, décollement du vitré, douleurs au point d'injection, sensation de corps étrangers dans les yeux, augmentation de la sécrétion lacrymale, oedème de la paupière, hémorragie au site d'injection, hyperhémie conjonctivale, hyperhémie oculaire, peu fréquent (1/1 000 à <1/100) : affections du système immunitaire: hypersensibilité (incluant des réactions |