traide, luminothérapie en cas de troubles du sommeil...». Les traitements stimulants, dont le mé- thylphénidate, qui existe sous des formes à courte et longue durée d'action, ont une importance non négligeable, dans la mesure où ils facilitent l'attention et l'efficacité de la psychothérapie, mais ils ne peuvent entrer en compte qu'après avoir traité les comorbidités: dépres- sion, anxiété, bipolarité, etc. L'adulte est cependant difficile à soigner (19), dans la mesure où les prises médicamen- teuses (de méthylphénidate) sont plus fréquentes, les oublis habituels et les rebonds qui s'ensuivent handicapants au point que les patients jugent habituelle- ment le traitement «pire que la maladie» (19). Ce qui a largement contribué au dé- veloppement de la forme à longue durée d'action (20), dont l'efficacité se double cependant de certains effets secondaires à suivre: troubles du sommeil, perte d'ap- pétit, modifications de la pression arté- rielle, tachycardie/palpitations, risque de rebond à l'arrêt... Les contre-indications sont classiques: grossesse, psychose, voire troubles thyroïdiens, troubles ten- sionnels, épilepsie, glaucome, anxiété (20, 21). La dextro-amphétamine est un autre stimulant, au mode d'action légère- ment différent et provoquant habituel- lement moins de rebonds (22). Quant à l'atomoxétine, elle ne comporte pas de risque d'abus et possède un effect size légèrement moindre. Elle est un second choix en cas de non réponse, d'effets d'abus de substance. Elle nécessite un peu plus de temps (6 semaines) avant de manifester son efficacité et possède également des effets secondaires: nau- tion suicidaire (23). Pour le bupropion sous sa forme XR, un antidépresseur do- paminergique non approuvé dans cette indication, les études préliminaires ont un profil d'effets secondaires plus favo- rable, notamment sur le plan sexuel (24). Dans la mesure où diagnostic et traite- ments ne sont pas aisés chez l'adulte, le European Network Adult ADHD a publié récemment un article de consensus que l'on peut obtenir librement sur le net (25), consensus qui insiste par ailleurs sur la plus grande efficacité des traite- ments combinés. scientifi ques professionnelle complets de la maladie chez l'adulte à l'âge de 25 ans. «dérangeants» à l'âge adulte. extrêmement fréquentes (Figure). enfants conservent des symptômes «dérangeants» à l'âge adulte. les prises médicamenteuses sont plus fréquentes, les oublis habituels et les rebonds qui s'ensuivent handicapants au point que les patients jugent habituellement le traitement «pire que la maladie». |