dans la prise en charge de la maladie réside dans les recom- en 2013 (3) et EUNETHYDIS en 2004 (4) proposent ce traitement en cas de symp- tômes ou de handicap sévères ou en pré- sence de symptômes modérés lorsqu'il y a refus du patient ou efficacité insuffisante du traitement non médicamenteux, tandis que l'American Academy of Pediatrics (6) le propose dès qu'un enfant ou un ado- lescent rencontre les critères diagnostiques du TDAH, les non-stimulants apparaissant en seconde ligne ou en cas de préférence familiale», explique Diane Purper-Ouakil (Montpellier). En termes d'efficacité, on peut se rappeler que l'effect size est de 0,78 à court terme pour le méthylphénidate, 0,64 pour l'ato- moxétine, 0,58 pour la clonidine et 0,31 pour les oméga-3, ces derniers, n'étant pas stimulants, nécessitant bien entendu un délai plus long avant de démontrer leur efficacité (6). Cette efficacité se base sur les symptômes cliniques (60-80% d'amé- lioration marquée par une réduction de lioration des symptômes associés: com- portement scolaire, réalisation de tâches, oppositionnisme, labilité émotionnelle... «Mais il faut aussi juger l'enfant sur d'autres critères, notamment cognitifs, avant d'affir- mer l'efficacité d'un traitement», remarque Diane Purper-Ouakil. Cela dit, les études en IRM, qui ont montré que certaines zones cérébrales sont plus développées chez les patients avec TDAH et d'autres moins, ont aussi montré qu'un traitement psychostimulant leur permet de gagner du volume (7). méthylphénidate que le méthylphénidate augmente la dis- ponibilité des transporteurs de dopamine (8); il normalise également l'activité corticale préfrontale (9) et augmente la connectivité entre les régions frontopa- riétales, avec un bénéfice net en termes de mémorisation (10). L'EMA recom- mande son administration aux enfants sous la supervision d'un spécialiste, après examen médical attentif portant notamment sur les antécédents (poids, taille, événements cardiovasculaires, ECG, risque d'abus médicamenteux) et les paramètres cardiaques (pression, rythme), tout en suivant régulièrement le pouls, la pression artérielle (tous les 3 mois), le poids (tous les 3 mois) et la taille (tous les 6 mois: elle est générale- ment moindre de 1-2cm à l'âge adulte chez les patients traités), ainsi que la survenue éventuelle d'effets secondaires ou de symptômes psychiatriques (tous les mois). De plus, l'EMA conseille des «repos thérapeutiques» au minimum annuels. Initié à faible dose, et augmen- té progressivement tous les 3-7 jours jusqu'à la dose maximale tolérée, il doit être évalué régulièrement en termes de dosage pour garantir l'absence d'effets indésirables, la pertinence du traitement devant être reprécisée annuellement (3, 4). Une revue récente effectuée par Sa- muele Cortese passe en détail tous les points à prendre en compte en cas d'effet indésirable, aussi minime soit-il (11). chez 16-29% des enfants, la forme à libé- ration prolongée semble préférable, tandis qu'il est capital d'apprécier l'amélioration des performances académiques et de la vi- gilance tout en adaptant régulièrement la (que l'on retrouve plus fréquemment en cas de symptômes anxieux associés, de troubles du sommeil, de niveau socio-éco- nomique faible ou de QI < 100), le choix reste d'augmenter la dose (jusque 90mg/j), de changer de stimulant (la dexamphé- tamine), de proposer un non-stimulant (bupropion, clonidine, modafinil, imipra- mine) ou de l'associer à l'atomoxétine (13). Respecter ces règles strictes permet dans 34% des cas un effet initial modéré suivi d'une amélioration progressive, dans 52%, une amélioration substantielle d'emblée et qui se maintient et dans 14% des cas, une amélioration initiale avant détérioration (14). Dernier point, et non des moindres, il semble que les patients bien suivis aient un taux de criminalité moindre à long terme. Parallèlement, ils pourraient être moins enclins aux abus, comme en té- moigne un taux de tabagisme nettement moins élevé (7,1% contre 19,6%) (15). a toujours suscité la polémique, au point que des disparités énormes apparaissent en termes d'attitude thérapeutique selon les pays. Aux Etats-Unis par exemple, 33-79% des enfants et adolescents avec TDAH reçoivent un traitement psychostimulant (1), alors qu'ils ne sont que 5% en France (2). traitement(s) chez l'adulte? compte chez l'adulte de la dysfonction émotionnelle, que l'on pourrait définir par la combinaison d'une labilité émotionnelle avec perte de contrôle par épisodes et d'une hyperréactivité émotionnelle, tous éléments sur lesquels l'atomoxétine a montré un potentiel intéressant (16), au même titre que le méthylphénidate (17). l'adulte, 8 des 19 symptômes les plus fréquents sont de type émo- confondus avec certains des symptômes que présentent les patients avec trouble bipolaire, trouble de la personnalité ou soit, souligne Sandra Kooij (Den Haag), la difficulté de traiter un adulte réside dans le fait que tous les produits que l'on peut proposer sont `off label'. Il est par ailleurs primordial de ne pas oublier les traitements non médicamenteux: cognitivo-compor- sth r ouble bipolair r oubles de l yndr gor hobie spécique hobie sociale r ouble obsessionnel- ompulsif out out abus de substanc sur d'autres critères, notamment cognitifs, avant d'affirmer l'efficacité d'un traitement. |