«pilule bleue», «car vous comprenez, Docteur, maintenant que je vais refaire ma vie, je ne veux pas me priver des bonnes choses sans rechigner. Sa demande est d'autant plus compréhensible que sa dysfonction érectile est bien établie et qu'il est plutôt «fier» de son passé de don Juan. Mais, à 57 ans, Mr PF a un long passé de fumeur derrière lui. de guindaille aussi. C'est donc sans étonnement qu'il promène son syndrome métabolique depuis plusieurs années, un syndrome métabolique qui le contraint à un traitement comportant une statine, un antihypertenseur, de la metformine et de l'acide acétylsalicylique. clinique laissait supposer: il souffre aussi d'une BPCo stade 2 de GoLd. il n'est pas facile de le faire arrêter de fumer, mais la chose ne semble pas impossible car sa famille est «derrière» lui. Cependant, la plus grosse difficulté réside dans le fait de lui faire avaler ses autres traitements: «Vous ne croyez pas que vous en faites trop, Docteur? Quel médicament puis-je supprimer si je fais un effort? Quel produit puis-je arrêter pour prendre ma `petite pilule'?» titre que le respect d'une hygiène de vie, mais que je m'engage à diminuer, voire à arrêter en fonction de l'évolution de sa pathologie. Je lui fais comprendre également que l'arrêt du tabagisme me paraît d'autant plus nécessaire que l'état de ses coronaires et de ses carotides me laisse supposer un processus bien enclenché. La seule «concession» faite à son traitement est le passage à un antihypertenseur réputé neutre sur le plan sexuel. Mais qu'en est-il de sa BPCo? |