sens propre du terme. betes Association propose l'utilisation de la metformine chez les sujets combinant obésité (iMC utilisant les anciens critères diagnostiques reposant sur la glycémie. pioglitazone, est la classe pharmacologique qui a suscité le plus d'intérêt et a été la plus étudiée dans la prévention du diabète. Les glitazones sont également des insulinosensibilisants, mais contrai- rement à la metformine, il existe plusieurs arguments scientifi ques en faveur d'une action bénéfi que sur la cellule ß et donc d'un réel effet de prévention plutôt que d'un masquage thérapeutique d'un diabète débutant. Plusieurs études témoignent par ailleurs d'une supériorité de cette famille par rapport à la metformine, l'effet de prévention pouvant atteindre 70% (7). est clairement moins favorable (insuffi sance cardiaque, rétention aqueuse, gain de poids, fractures osseuses, cancer de la vessie, oedème maculaire) et a conduit notamment au retrait du marché de la rosiglitazone. qui lui permet de réduire la charge glycémique d'un repas. Son (8). A noter que cette étude est la seule à avoir montré que la prise de la médication testée était associée à une diminution des évé- nements cardiovasculaires (de l'ordre de 50%). Les effets secon- daires digestifs de cette molécule restreignent malheureusement fortement les bénéfi ces espérés en raison de l'attrition importante des patients recevant l'acarbose (1/3 des patients enrôlés n'ont pas terminé l'étude). venues sur le marché. il en existe deux types, les analogues du GLP-1 du type liraglutide ou exenatide qui augmentent les taux de GLP-1 de façon exogène et les inhibiteurs de la dPP-4 (les gliptines) qui augmentent les taux de GLP-1 endogène. Ces mé- dications stimulent d'une part la sécrétion d'insuline et inhibent d'autre part la sécrétion de glucagon, ce qui participe à la diminu- tion de la glycémie. raient bien être les molécules idéales pour la prévention du dia- bète. il existe notamment des données humaines attestant de la stimulation de la sécrétion d'insuline et d'une action favorable sur les cellules ß à long terme. Chez l'animal ont été documen- tées la néogenèse de cellules ß, la prolifération des cellules ß existantes et une inhibition de l'apoptose. Le profi l d'effets secondaires est favorable avec un effet hypoglycémiant qui dépend du niveau initial de la glycémie et l'absence de prise de poids, voire même une diminution du poids pour les analogues du GLP-1. |