voir être prise en compte dans le calcul du risque d'adénocarci- nome. Quant au cancer gastrique à cellules en bague à chaton, s'il diffère de l'adénocarcinome en termes d'extension de la mala- die lors de sa présentation, il ne semble pas être de plus mauvais pronostic (5). cers oesogastriques et est associée à un mauvais pronostic. C'est donc logiquement que la place des anti-EGFR a été étudiée en association avec la chimiothérapie dans les cancers oesogastriques métastatiques ou localement avancés. REAL-3 a, dans cette op- tique, randomisé 553 patients pour recevoir une chimiothéra- pie EoC avec ou sans panitumumab. Cet ajout a malheureuse- ment été associé à une diminution de la survie: 8,8 mois contre 11,3 mois (p = 0,03) (6). EXPANd est arrivé à la même conclu- sion. étude négative en termes de survie sans progression, de survie globale et de taux de réponse, quels que soient les sous- groupes de patients, elle n'a montré aucune toxicité inatten- due dans le bras expérimental, mais un ratio bénéfices/risques est en cours. «La concordance de ces deux études semble confirmer qu'il n'y a pas de bénéfice à ajouter un anticorps anti-EGFR dans les cancers gastriques avancés», conclut Alain Hendlisz. placebo en 2 modeste en PFS (10 jours, HR = 0,66, p = 0,0001), sans bénéfice en survie globale, mais avec une toxicité «ressentie» accrue (8). il ne semble donc pas y avoir (ou peu) de place pour les théra- pies ciblées, sauf exceptions, comme l'a montré AVAGASt, où ce sont les patients avec taux élevé de VEGF-A et de neuropiline-1 qui ont bénéficié de l'ajout de bevacizumab en première ligne métastatique (9). qui reste moins important que l'ensemble des bactéries colonisant notre tube diges- tif, soit quelque 10 Comme l'a souligné le Pr delzenne, nos connaissances du microbiote intestinal, plus particulièrement en ce qui concerne la santé, ont radicalement évolué ces cinq dernières années. L'analyse séquentielle de l'AdN à haut débit a clairement mis personne même s'il présente des simili- tudes avec celui d'autres individus revêt un caractère unique quant au nombre de cellules bactériennes d'une même espèce et à la variabilité des espèces de la popu- lation microbienne. sances, les individus peuvent être classés selon leur «entérotype», en fonction de la présence plus ou moins importante de certaines espèces bactériennes dans le microbiote intestinal. Un élément essen- tiel tient au fait qu'un lien causal a pu être taires à long terme d'un individu et son entérotype: un régime riche en viande est lié à Bacteroides, l'alcool et les acides gras polyinsaturés à Ruminococcus et un régime riche en hydrates de carbone à une augmentation relative de l'espèce Prevotella. dans plusieurs fonctions physiologiques majeures très diversifiées, telles que la synthèse des vitamines, la fonction |