d'isoler deux phénotypes distincts, le phénotype infl ammatoire étant de moins bon pronostic que le phénotype prolifé- ratif (8), «ce qui devrait permettre d'in- corporer de nouveaux traitements ciblés en fonction du sous-type moléculaire», conclut Jean-Luc Van Laethem. horizon que l'on n'avait plus vu s'élargir depuis au moins 15 ans», souligne-t-il d'entrée. Ce nouveau traitement qui com- bine de l'albumine à des nanoparticules cifi que de l'albumine aux récepteurs cavéoline de type 1, la formation de cavéoles qui entraînent par transcy- tose à travers la barrière endothéliale les particules de paclitaxel dans l'inter- stice tumoral. Lorsque la tumeur sécrète SPARC elle attire ces particules en son sein. Combiner l'abraxane à la gemci- tabine fait passer la survie globale de 6,2 à 12,3 mois (p < 0,001) avec un taux de réponse remarquable de 48% (9), ce taux de réponse étant encore plus im- pressionnant chez les patients SPARC+ (p = 0,027). Ces constatations ont conduit a confi rmé le bénéfi ce en survie (14,8 mois contre 11,4 mois, HR = 0,72, p = 0,000015) ( 12 mois (contre 22%, soit une augmenta- tion de 59%, p = 0,00020). «Reste encore à comparer FOLFIRINOX et l'association gemcitabine/abraxane, préférentiellement dans un essai incorporant les biomar- queurs (SPARC notamment)», conclut Jean-Luc van Laethem. l'horizon: anti-Hedgehog, Notch, antihy- poxiques, inhibiteurs de MEK..., repré- sentant ainsi la tendance inéluctable vers les thérapies personnalisées. Quant à la gemcitabine, il semble clair qu'elle ne doive être utilisée que dans une partie limitée de la population, en particulier en cas de surexpression de hENt1 et dCK, deux biomarqueurs pancréatiques prédictifs mais non pronostiques. S-1 (tegafur, gimeracil, oteracil potas- sium) qui, agissant sur le 5-FU, augmente son activité antitumorale. Cet essai a démontré qu'il est supérieur à la gem- citabine en termes de survie globale à 2 ans (70% contre 53%, HR = 0,56, p < 0,0001) ( faisabilité de la radiothérapie après chimiothérapie par capecitabine, une chimiothérapie moins toxique et mieux supportée que la gemcitabine avec une survie globale signifi cativement meilleure (15,2 mois contre 13,4 mois, HR = 0,39, p = 0,012) (13). Reste alors la question du ciblage enzymatique du stroma qui pourrait, en ouvrant la tumeur, permettre une meilleure pénétration de la chimiothérapie (14). seule. r opor |