un diabète de type 2 patent est de l'ordre de 5 à 10% (1), mais cela ne doit pas faire oublier que le prédiabète mortalité cardiovasculaire. L'intérêt d'un diagnostic précoce du prédiabète est conforté par les nombreuses données qui attestent d'un épuisement déjà très conséquent des cellules ß au moment du diagnostic de diabète, puisqu'on considère qu'à ce moment elles ont déjà perdu 50% de leur fonction et que la situation ne fera que progresser et s'aggraver. vie visaient à réduire le poids, à diminuer les apports en graisses saturées, à augmenter les apports en fibres et à réaliser une activité physique modérée de façon quotidienne. Les résultats de ces travaux sont remarquablement concordants, quel que soit l'endroit (USA, Europe, Asie) où ils ont été réalisés (2). 50% pendant la période étudiée dans les groupes «intervention» par rapport aux groupes «contrôle» et, fait très important, la protection conférée par l'intervention perdure encore plusieurs années après l'arrêt de l'étude. il y a donc rémanence de l'effet de prévention. Cela a particulièrement été bien montré dans une étude finlandaise dans laquelle il a été documenté une réduction de 58% du risque de survenue d'un diabète dans le groupe «intervention» à l'issue des 4 ans de l'étude (3) et un risque de survenue encore réduit de 43% après encore 4 ans de suivi (4). médications susceptibles de prévenir le diabète de type 2. Pour mémoire la metformine est un agent insulinosensibilisant qui agit essentiellement au niveau hépatique et les meilleurs résultats obtenus avec cet agent concernent essentiellement les sujets de moins de 60 ans et les sujets obèses, plus particulièrement ceux dont l'indice de masse corporelle (iMC) dépasse 35. prédiabétiques fait état d'une réduction du passage au diabète de l'ordre de 40% (5). La prise de metformine va également de pair avec une réduction du développement du syndrome métabolique. Plusieurs études ont démontré le bien fondé de la prise de la metformine en termes de ratio coût-efficacité, essentiellement en raison du faible coût de la médication. importants. supérieur à celui de la metformine (6) et l'adjonction de la met- formine aux changements de mode de vie n'améliore pas l'effet de prévention (absence d'effet additif). Ensuite, à l'inverse de ce qui est observé pour les changements de modes de vie, l'effet est essentiellement limité à la période de prise, il n'y a donc pas ou peu de rémanence de l'effet lors de l'arrêt du traitement. Si l'on ajoute à cela qu'il n'y a pas d'action sur la cellule ß, on en arrive |