tion», mais énonce les facteurs de risque de la maladie de Parkinson, qu'il classe comme suit: diens, l'hyperuricémie, l'exercice physique; choc crânien, les métaux, les sol- vants organiques tels surtout que le tétrachlorure de carbone, le tétra- chloréthylène et le perchloroéthylène (9), et... les produits laitiers! confirmée comme «protectrice» vis-à- vis du déclenchement d'une maladie de Parkinson: en fait, la consommation de café est inversement associée au risque de développer l'affection, sans différence selon le sexe, comme l'ont démontré d'une part l'analyse d'une cohorte de plus de 300.000 Améri- cains et une méta-analyse publiée en 2012 (10). De plus, une équipe de re- cherche new-yorkaise, dirigée par H Payami et soutenue entre autres par la Michael J Fox Foundation, vient de montrer par GWAS que le gène GRI- récepteur NMDA du glutamate), inter- venant dans la régulation de la neuro- transmission excitatrice cérébrale, est retrouvé chez les gros consommateurs de café et non chez les consommateurs légers. Il pourrait donc s'agir d'un gène capable de modifier la susceptibilité à développer l'affection parkinsonienne soit d'emblée, soit par un effet épigé- nétique de cette consommation impor- tante de café. Quoiqu'il en soit, cette découverte confirme l'importance à l'avenir d'utiliser des marqueurs phar- macogénétiques pour sélectionner les patients à traiter par une médication particulière, en l'occurrence ici par des antagonistes de l'adénosine et des antagonistes du glutamate (11). |