culièrement lors des deux sessions de posters, en attendant sans doute l'éclo- sion significative de la psycho-épidé- miologie. L'un de ces posters intéressants et éton- nants émanait d'un groupe de cher- cheurs en neuro-épidémiologie de Cali- fornie: l'étude d'une cohorte de plus de 2.500.000 personnes-années a démon- tré une légère élévation du risque relatif de maladie de Parkinson pour les obèses versus les maigres (OR: 1,25; 95% IC: 1,02-1,54). facteurs de risque vasculaire dans les démences (Université de Sichuan, Chine) a ap- porté quelques précisions concernant l'épidémiologie des AVC dans ce pays (5): une incidence (équivalente aux 0,2% rencontrés dans nos pays) de 116 à 200/100.000h/an, ce qui engendre 1,5 à 2 millions de «strokes» par an, avec cependant bien plus d'hémorra- gies intracérébrales: 11 à 36% selon les régions (moyenne = 25%). Selon son expérience, 12% des AVC isché- miques seraient éligibles pour une thrombolyse, mais seulement 1% sont réellement traités. En fait, les traite- ments les plus utilisés restent dans le cadre de la médecine traditionnelle chinoise (à base de plantes, d'acu- puncture, de ginseng et de tai-chi), avec prédominance du suivi des anti- hypertenseurs, alors que les antipla- quettaires ne concernent que 83% des patients suivis pour AVC ischémique. Le contrôle lipidique par médicaments priorités! Ceci rejoint cependant les préoccupa- tions d'autres orateurs tels que C Tzourio (Bordeaux) connu pour l'étude du risque plus élevé de démence en fonction d'une estimation personnelle défavorable de l'état de santé, quelques années plus tôt (6) et M Kivipelto (Karolinska Insti- tute, Suède, et National Institute for Health and Welfare, Finlande), qui in- sistent sur l'importance des facteurs de risque vasculaires dans l'évolution dé- mentielle: pour eux, il existe un conti- démences dégénératives, à tel point qu'il est parfois difficile de les distinguer. Ces facteurs de risque sont à contrôler au plus tôt dans la vie et surtout en milieu de vie. Le plus important semble bien être l'hypertension, d'où leur leitmotiv: «To decrease dementia, lower the blood pressure!». et les facteurs de protection connus ac- tuellement dans la maladie d'Alzheimer, comme suit (7): risque vasculaire usuels, des facteurs sociopsychologiques comme vivre seul (veuf, veuve)...; de vie actif, le contrôle de l'hyperten- sion artérielle, une consommation modérée d'alcool, le café. ment l'étude FINGER (Finnish Geriatric Impairment and Disability) (8) concer- nant l'analyse du changement éventuel de risque d'évolution démentielle, suite à des modifications du style de vie pen- dant 2 ans, dans une cohorte de sujets de 60 à 77 ans, en améliorant leur nutrition, leur activité physique, leur entraînement cognitif et le contrôle des facteurs de risque vasculaire. Les résultats de cette étude sont attendus avec impatience dans un ou deux an(s). sur la maladie de Parkinson l'importance de la maladie de Parkinson en Inde: depuis 2010, on y dénombre environ 1,1 milliard d'habitants, dont 930.000 patients parkinsoniens, ce qui correspond à une prévalence de 0,09%, toujours inférieure à notre moyenne eu- ropéenne d'environ 0,3%, mais l'allon- gement de l'espérance de vie fait craindre à terme des valeurs de préva- lence de plus en plus semblables aux chiffres américains (0,02% pour la tranche d'âge de 40 à 49 ans; 0,7% entre 70 et 79 ans), avec une légère prédo- minance masculine, du moins avant 70 ans. admis de développer des dyskinésies après 5 ans de dopathérapie diminuent, mais ne disparaissent pas avec l'âge: 50% entre 40 et 49 ans, 25% entre 50 et 59 ans et 16% entre 60 et 69 ans. Il in- siste dès lors sur la nécessité d'appliquer tant que possible les traitements, aussi limités soient-ils, en neuroprotection et neuroprévention. H Chen (National Institute of Environ- mental Health Sciences, USA) préfère |