moins 75%) reconnaissent qu'ils doivent assumer différents rôles dans le contexte des soins aux patients dépressifs. sitive ne se reflète pas dans la pratique, car ces différents rôles ne sont effective- ment assumés par les pharmaciens qu'auprès d'un nombre limité de pa- tients. Sur un ensemble de dix rôles, la majorité des pharmaciens n'ont indiqué que pour un seul de ces critères qu'ils accordaient effectivement les soins en question à la plupart des patients dépres- sifs. Le test de Wilcoxon n'a également fait état (pour neuf des dix rôles) d'au- cune différence d'attitude significative, de la part des pharmaciens interrogés, face aux soins accordés aux patients dé- pressifs ou aux personnes souffrant d'une maladie physique. En ce qui concerne le rôle «Donner des informations au patient sur (les symptômes de) sa maladie», les pharmaciens ont davantage admis dans une mesure significative qu'ils devaient assumer ce rôle pour les patients dépres- sifs, par comparaison aux patients pré- sentant une maladie physique (Z = -2,09, p < 0,05). pharmaceutiques observé (pour huit des dix rôles) une dif- actuelle, entre les patients dépressifs et ceux qui souffrent de maladies phy- siques. Les résultats indiquent que les pharmaciens accordent moins de soins aux patients dépressifs qu'aux patients souffrant de maladies physiques (voir Tableau 1). Il n'est donc pas surprenant que des recherches précédentes aient blèmes psychiques soient généralement insatisfaits des informations qui leur sont communiquées à propos de leurs médi- caments (25-27). formation questions. Pourquoi apparaît-il si diffi- cile d'accorder des soins aux patients souffrant de dépression? Dans la re- cherche, nous avons examiné les ob- stacles empêchant les pharmaciens d'as- sumer un rôle plus actif. Le tableau 2 présente les cinq obstacles majeurs à cet égard, rapportés par plus de la moitié des pharmaciens. soins de formation rapportés par les pharmaciens. Plus de la moitié des phar- maciens interrogés ont indiqué qu'une |