le cadre de l'Enseignement supérieur de la Neurologie, l'excellente mise à jour sur la céphalée hypnique par M Lantéri-Mi- net (Nice): céphalée primaire caractérisée par des crises non pulsatiles, apparaissant typiquement après l'âge de 50 ans, plus de 15 fois par mois et uniquement pen- dant le sommeil; pas de dysautonomie, ni aspect migraineux associé. Les crises ré- veillent le patient et durent plus de 15 minutes après le réveil. La prévalence se- rait de 0,3% parmi les patients céphalal- giques mais de 1,4% chez les plus de 65 ans. La physiopathologie en reste incon- nue, d'autant qu'elle n'est pas liée à une phase spécifique du sommeil. L'origine serait hypothalamique de par la mise en évidence à ce niveau d'une réduction de substance grise. Le traitement comporte indométhacine ou lithium en préventif, mais la caféine est généralement préférée en première intention (2). la canadienne Mergler a rappelé les dif- de l'influence de toxicité environnemen- tale sur notre cerveau: la toxicité sur les tissus nerveux relève plus souvent d'ex- position faible mais durable, éventuelle- ment multiple, plutôt qu'aigüe! La vul- nérabilité des enfants et des personnes âgées est plus nette. Trois exemples illustrent bien le travail des chercheurs en neurotoxicologie. le taux de plomb admis dans l'es- sence, car on démontre que les en- fants exposés au plomb ont un Quo- tient Intellectuel (QI) beaucoup plus souvent inférieur à 100! du mercure a fait conseiller une ali- mentation à base de poissons herbi- vores plutôt que piscivores, ces der- niers contenant plus de mercure. meuleurs qui démontraient des parkinsoniens, en aggravation même après la fin de l'exposition au toxique. Plus récemment, ce sont les mineurs (mines de Mn au Chili) et soudeurs qui sont exposés (surtout s'ils ne mettent pas de masque): les études montrent une accumulation du Mn dans les ganglions de la base et d'autres régions du cerveau, mais la corrélation avec l'exposition cumulée est plus significative avec l'atteinte de la mémoire de travail (4-5). Tout récemment, des études au Québec ont montré que le Mn dans l'eau de consommation (bien plus |