rés à 12 semaines: agitation, anxiété, apathie, dépression, irritabilité etc. taire d'évaluation des politiques de santé (14), en 2005, cite divers essais et deux méta-analyses qui concluent à l'efficaci- té des traitements cholinergiques et de la mémantine sur les troubles comporte- mentaux. médicamenteuses n'est pas démontrée et on recommande aux familles d'éviter de placer le malade en difficulté au prétexte «qu'on le réé- duque en le stimulant». L'Institut Univer- sitaire de Sherbrooke (Québec) compare son programme socio-éducatif à un groupe témoin bénéficiant du soutien de l'association Alzheimer. Il montre son efficacité sur les comportements déran- geants mais pas sur la détresse psycholo- gique de l'aidant être exhaustif: à près de 50 ans, avec une connota- tion psychanalytique de type life re- view. Nous les reverrons au chapitre de la Réminiscence; donnés dès que l'échec génère l'an- goisse; apprendre une tâche (méthodes de récupération espacée, d'estompage ou d'apprentissage sans erreur); l'orientation spatio-temporelle; sentiments (empathie), qu'elle a nommé «validation therapy». formé et peu d'implication des aidants. tions très variées et c'est un processus évolutif. Elle ne se prête pas à une mé- thode de prise en charge univoque. Au fil du temps, il sera peut-être nécessaire d'en changer. Ceci exige une connais- sance, par les praticiens, de leur diversité et d'être capable de plasticité mentale pour en changer. L'évaluation de la vali- dité de ce qui a été mis en place avec l'aidant fait partie de toute consultation. rapie» par réminiscence, qui reste clas- sique et deux méthodes moins répan- dues, la résilience et une stratégie de communication basée sur la théâtralisa- tion de la relation aidant-malade. méthode de soins? à prendre acte de l'événement trauma- tique pour formuler une nouvelle repré- sentation de la réalité, porteuse des fer- ments d'une restructuration positive. La résilience serait rendue possible grâce à la formation précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l'enfance (avant la confrontation avec des faits traumatisants) et par la réflexion, le discours. La résilience est une manière de trouver en soi des ressources pour restaurer les fonctions de gestion cohé- rente du quotidien, dégagé des schémas anciens et ceci malgré un contexte hos- une situation problématique, considérée comme valide elle est citée par l'In- serm résilience», auquel participe l'auteur, travaille sous l'égide de Boris Cyrulnik. Il a montré la réalité de la résilience des aidants dans la maladie d'Alzheimer. la mentalisation, la symbolisation de cette nouvelle situation et la reformula- tion. C'est un processus dynamique qui consiste à scénariser le traumatisme pour lui donner un sens. Dans le cadre de ce processus évolutif qu'est la maladie d'Alzheimer, il faut donc faire preuve d'une grande capacité pour manifester de la résilience, alors que le traumatisme persiste et s'aggrave. Il mobilise les res- sources internes de l'aidant. Ceci est d'autant plus difficile que la démence déchire le lien entre les personnes résilience? d'étonnantes compétences. Ils trouvent en eux les ressources pour gérer ces dra- matiques situations de vie. Dans notre pratique, la majorité des aidants vivent très mal cette situation et ceci a un reten- |