ficités de la maladie d'Alzheimer. C'est donc l'aidant qui est le coeur de cible de la démarche d'éducation. Les bases de l'aménagement du domicile, du «prendre soin de soi», des méthodes pour nourrir, habiller le malade, assumer l'hygiène etc. font aussi parties de l'éducation des aidants, mais l'objet de cet article se limitera à la partie destinée à favoriser la gestion des troubles comportementaux. supplétif. On parlait de façon formaliste «d'aide aux aidants», aide sociale, soutien psychologique etc. On le jugeait inapte à participer aux prises en charge comporte- mentales. Peu à peu, les associations de famille, puis certains neurologues et gé- riatres, ont fini par se faire à l'idée que l'aidant a un rôle essentiel dans la prise en charge du malade. Il a de fait un rôle thérapeutique. Par une manière de faire adaptée, il gère les comportements atypiques chroniques et il réduira la fréquence et l'inten- sité des crises et contrôlera (en partie) les crises elles-mêmes mieux que les médica- ments, qui ont peu d'effets et des effets secondaires possibles importants. En ce sens, une méthode comportementale pratiquée par les aidants familiaux est, en soi, une sorte de psychothérapie, mais la vitesse de déclin des troubles de la mémoire et plus |