(Breast International Group) qui réunit 49 groupes académiques de de 30 essais cliniques sous sa tutelle, le Pr Martine Piccart est aussi l'investigateur révolutionné la pratique médicale: HERA, MINDACT, ALTTO... Ce n'est pas la première fois que le Pr Piccart est mise à l'honneur par l'ASCO dont elle est `fellow' (FASCO) depuis 2011, ce est également présidente de l'ESMO et a été présidente de l'EORTC de 2006 à 2009. dédie à sa maman qui a souffert de cette terrible maladie. nuance et en inventivité sur l'avenir de la recherche académique. Lecture été décernée cette année au Pr Martine Piccart (Institut Bor- det) pour sa contribution exceptionnelle au monde de l'onco- logie en général et du cancer du sein en particulier», annonçait Sandra Swain, présidente de l'ASCO. vinaigre? cancers chez la femme en Inde avec plus de 140.000 nouveaux cas chaque année et 77.096 décès en 2008», rappelle Surendra Shastri (Mumbai). Il engendre également une mortalité supérieure à celle du can- cer du sein. La difficulté du sous-continent indien, comme de beaucoup de pays est le manque d'infrastructure et de ressources humains et logistiques pour effectuer un test de Papanicolaou. Une lacune que peut combler l'inspection visuelle du col après badigeonnage à l'acide acétique (1). C'est dans ce cadre qu'une campagne d'instruction de travailleurs de la santé a été menée, leur apprenant à reconnaître simple application d'acide acétique ou de vinaigre (2). Comparée au traditionnel Papanicolaou, cette méthode effectuée tous les deux ans avec une participation proche de 90% dans les deux groupes (la moyenne d'âge était d'un peu plus de 40 ans) a permis la détection d'un can- cer du col chez 26,7/100.000 femmes (n = 75.360) contre 27,5 dans le groupe contrôle (n = 76.178). Elle a permis une réduction de 31,5% des décès liés à ce cancer (p = 0,003), notamment du fait de la découverte d'un nombre très élevé de cancers au stade débutant (low et high grade squamous intraepithelial lesion LSIL et HSIL: 328 contre 48), les courbes commençant à diverger dès la 4 ont également observé une réduction non significative de la mortalité totale (HR = 0,933, p = 0,406). Extrapoler ces résultats à l'ensemble des pays à faible ressources financières permettrait d'éviter 72.000 décès par an. avancé: l'anti-angiogenèse améliore la survie fréquence chez la femme, deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme, le cancer du col n'offre que peu d'options thérapeutiques dans sa forme récurrente ou métastatique, l'association cisplatine 50mg/m² plus paclitaxel 135mg/m², traite- ment actuel de référence, n'offrant par ail- leurs pas de survie importante puisqu'elle ne dépasse pas 12 mois, y compris en cas de radiothérapie associée (3). L'angioge- nèse est l'une des composantes de la carci- nogenèse cervicale et de la progression de la maladie, qui tue encore 4.000 femmes chaque année aux Etats-Unis. Ce qui a justi- fié GOG 240 qui s'est basé sur l'hypothèse de l'hypoxie tumorale comme vecteur de la progression et a proposé d'ajouter du béva- cizumab, un agent anti-angiogénique, à la chimiothérapie traditionnelle (4). L'essai américain a ainsi comparé les résultats en survie globale obtenus avec ou sans béva- cizumab 15mg/kg IV en plus de deux sché- mas chimiothérapeutiques (paclitaxel 135 ou 175mg/m² IV + cisplatine 50mg/m² ou paclitaxel + topotecan 0,75mg/m² J1-3). Les objectifs étaient de savoir si l'ajout de bévacizumab améliore la survie globale et si un doublet sans platine obtient le même résultat. Les critères secondaires concer- naient la PFS et la réponse globale. Premier constat: le doublet sans platine n'améliore plus important: l'ajout de bévacizumab a fait passer la survie globale de 13,3 à 17,0 mois (HR = 0,71, p = 0,0035) tandis que la PFS passe de 5,9 à 8,2 mois (HR = 0,67, 2p = 0,0002), le taux de réponse passant de son côté de 36% à 48% (p = 0,00807) sans effets secondaires inattendus. Tous les sous-groupes ont bénéficié pareillement du traitement. Enfin, une analyse explora- toire sur la qualité de vie n'a pas montré de différence significative selon qu'il y ait ou pas prise de bévacizumab. De quoi changer notre pratique, concluait Gottfried Konecny (Californie, Los An- geles) à l'issue de la discussion. pour l'anti-angiogenèse maligne primitive la plus fréquente. Avec une chimioradiothérapie comportant du témolozomide, la survie médiane ne dépasse cependant pas 18 mois. Dans la mesure où le VEGF-A est le facteur angio- génique principal produit par cette tumeur hautement vascularisée, il devenait logique d'apprécier les bénéfices éventuels d'un agent anti-angiogénique, d'autant que les études préliminaires avaient montré une activité prometteuse du bévacizumab dans cette indication (5). Ce qui a justifié RTOG 0825 en cas de glioblastome nouvellement diagnostiqué, avec pour critères principaux la survie globale et la survie sans progres- sion, tandis que la toxicité, la qualité de vie et la fonction cognitive étaient les critères secondaires (6). Bien que l'angiogenèse soit un phénomène primordial dans le glioblastome, l'ajout de bévacizumab au traitement classique (198 patients sous bévacizumab, 181 sous placebo) n'a permis ni d'allonger la survie globale (15,7 mois rageants et abandon de certaines pistes ont jalonné cette session plénière qui a marqué par la salve d'applaudissements qui a suivi la présentation de Surendra Shastri sur la simplification du test de dépistage du cancer du col. Résumé. |