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Le Spécialiste
13-11
19 juin 2013
www.lespecialiste.be
Où se situe la Belgique par
rapport à d'autres pays en
termes de financement des
soins de santé?
Daniel Désir:
«On peut distinguer deux
grands courants. D'une part, les pays
issus de la tradition du Commonwealth
appliquent un système de financement
des soins de santé par l'imposition. La
gratuité des soins y est érigée en droit ab-
solu. Dans ces pays, toucher à la gratuité
des soins provoquerait des mouvements
sociaux sans commune mesure avec ce
que l'on peut parfois connaître chez nous.
D'autre part, l'autre courant se greffe sur
un axe rhénan, pris au sens large. J'y vois la
France, l'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas et
la Belgique. On y applique un système de
financement des soins de santé par la fis-
calité indirecte: ce sont les cotisations so-
ciales qui alimentent le budget des soins
de santé. Mais quel que soit le système,
on y retrouve des traits communs: aucun
n'autorise le libre prix des prestations de
soins ou des médicaments.»
Quels sont les risques et les
défis qui attendent Amonis
dans les prochaines années?
Herwig Van Dijck:
«L'environnement éco-
nomique en général constitue une source
importante d'incertitudes, pour nous et
nos affiliés. Cela renforce l'importance
de la pension complémentaire. Mais nous
ne sommes pas épargnés par le contexte
législatif. Le deuxième pilier reste tou-
jours en tête du classement des produits
qui procurent un avantage fiscal. Mais la
taxation des capitaux à l'échéance a été
revue à la hausse. De même, le précompte
mobilier qui s'applique aux rentes de re-
traite a également été augmenté. Nous
déplorons en outre une taxe de solidarité
supplémentaire qui a été instaurée sur les
capitaux de pension libre complémentaire.
Et ce n'est pas tout! A partir du 1
er
juillet
2013, les capitaux d'assurance groupe
et d'engagement individuel de pension
(EIP) seront également plus lourdement
imposés si vous les percevez avant l'âge
de la pension légale. Ces nouvelles taxes
ne concernent que le deuxième pilier. Si
on regarde le troisième pilier, on voit que
l'avantage fiscal sur les cotisations a éga-
lement été raboté, alors que la taxe d'as-
surance a été revue à la hausse.»
Daniel Désir:
«Le deuxième pilier de la
pension reste un complément indispen-
sable si on veut maintenir un niveau de
vie décent après le départ à la pension.
Le législateur prend des mesures pour en-
courager les travailleurs à ne prendre leur
pension qu'après une carrière complète de
45 années, mais c'est difficilement envisa-
geable pour un médecin. Si on prend par
exemple le cas d'un médecin, avec une
rémunération de chef de service, qui pren-
drait sa retraite après une carrière de 40
années, il se retrouverait avec une pension
légale de l'ordre de 1.700 euros bruts par
mois, soit environ 1.000 euros nets. C'est
intenable. Il faut donc suivre la voie tracée
par certains pays nordiques, qui consiste
à renforcer la pension complémentaire
du deuxième pilier. Vouloir à tout prix
allonger les carrières entre par ailleurs en
contradiction avec ce que l'on observe sur
le terrain. De plus en plus de médecins se
montrent attentifs à l'équilibre entre leur
vie privée et leur vie professionnelle. Il
n'est plus rare de rencontrer des médecins
qui ne consultent plus après 16h30 parce
qu'ils souhaitent aller rechercher eux-
mêmes les enfants à l'école. Et contrai-
rement à ce qu'on pouvait croire il y a
encore quelques décennies, ce phénomène
ne touche pas que les femmes. Cette ap-
proche du métier de médecin qui consacre
plus de temps à sa vie privée s'inscrit tota-
lement dans le cadre des évolutions de la
société. Mais, du coup, les cotisations so-
ciales risquent de diminuer puisque nous
travaillerons moins. Dans les auditoires de
médecine aujourd'hui, une grande majori-
té des étudiants sont des étudiantes. Cela
implique des carrières plus courtes si l'on
tient compte des congés de maternité. Le
rôle d'Amonis sera aussi de réfléchir aux
solutions à apporter à ce phénomène dans
les prochaines années.»
Albin Wantier
ONBREZ
®
150 µg ­ 300 µg
PUISS
ANT
150 µg (30 gél.) : 39,29
150 µg (90 gél.) : 84,81
300 µg (30 gél.) : 39,29
300 µg (90 gél.) : 84,81
*
DENOMINATION : Onbrez Breezhaler 150 microgrammes, poudre pour inhalation en gélules - Onbrez
Breezhaler 300 microgrammes, poudre pour inhalation en gélules. COMPOSITION : Chaque gélule
contient 150 microgrammes d'indacatérol sous forme de maléate d'indacatérol. La dose délivrée
par l'embout buccal de l'inhalateur Onbrez Breezhaler est de 120 microgrammes d'indacatérol sous
forme de maléate d'indacatérol - Chaque gélule contient 300 microgrammes d'indacatérol sous
forme de maléate d'indacatérol. La dose délivrée par l'embout buccal de l'inhalateur Onbrez
Breezhaler est de 240 microgrammes d'indacatérol sous forme de maléate d'indacatérol.
INDICATIONS : Onbrez Breezhaler est indiqué en traitement bronchodilatateur continu de
l'obstruction des voies respiratoires chez les patients adultes atteints de broncho pneumopathie
chronique obstructive (BPCO). POSOLOGIE : Posologie : La dose recommandée est l'inhalation du
contenu d'une gélule de 150 microgrammes une fois par jour à l'aide de l'inhalateur Onbrez
Breezhaler. La posologie ne doit être augmentée que sur avis médical. L'inhalation du contenu d'une
gélule de 300 microgrammes une fois par jour à l'aide de l'inhalateur Onbrez Breezhaler peut
apporter un béné ce clinique supplémentaire pour diminuer l'essouf ement, en particulier chez les
patients atteints de BPCO sévère. La dose maximale préconisée est de 300 microgrammes une fois
par jour. Onbrez Breezhaler doit être administré quotidiennement à heure xe dans la journée. En cas
d'omission d'une dose, la dose suivante doit être prise à l'heure habituelle le lendemain. Patients
âgés : La concentration plasmatique maximale et l'exposition sys témique totale augmentent avec
l'âge mais il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients âgés. Population
pédiatrique : Il n'y a pas d'utilisation justi ée d'Onbrez Breezhaler dans la population pédiatrique (en
dessous de 18 ans). Insuf sance hépatique : Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les
patients présentant une insuf sance hépatique légère à modérée. Il n'existe pas de données
concernant l'administration d'Onbrez Breezhaler chez les patients atteints d'insuf sance hépatique
sévère. Insuf sance rénale : Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients
présentant une insuf sance rénale. Mode d'admi nistration : Voie inhalée. Les gélules Onbrez
Breezhaler doivent être administrées en utilisant uniquement l'inhalateur Onbrez Breezhaler. Les
gélules Onbrez Breezhaler ne doivent pas être avalées. CONTRE- INDICATIONS : Hyper sensibilité à
la substance active, au lactose ou à l'un des autres excipients. EFFETS INDESIRABLES : Synthèse
du profi l de sécurité d'emploi : Les effets indésirables les plus fréquents aux doses recommandées
ont été : rhinopharyngite (14,3 %), infections respiratoires hautes (14,2 %), toux (8,2 %), céphalées
(3,7 %) et contractions musculaires (3,5 %). Dans la plupart des cas, ils ont été d'intensité légère ou
modérée et leur fréquence diminuait avec la poursuite du traitement. Aux doses recommandées, le
pro l d'effets indésirables d'Onbrez Breezhaler chez les patients atteints de BPCO montre des effets
systémiques sans répercussions cliniques signi catives de la stimulation des récepteurs bêta 2
adrénergiques. Les modi cations de la fréquence cardiaque ont été en moyenne inférieures à une
pulsation par minute et les cas de tachycardie ont été peu fréquents et rapportés à une incidence
comparable à celle observée avec le placebo. Il n'a pas été détecté d'allongements signi catifs de
l'intervalle QTcF par rapport au placebo. La fréquence d'intervalle QTcF notable [soit > 450 ms chez
les hommes et > 470 ms chez les femmes] et les cas d'hypokaliémie ont été comparables à ceux
observés sous placebo. Les variations maximales de la glycémie ont été en moyenne comparables
avec Onbrez Breezhaler par rapport au placebo. Tableau de synthèse des effets indé sirables : Le
pro gramme de développement clinique de phase III d'Onbrez Breezhaler a été mené chez des
patients ayant un diagnostic clinique de BPCO modérée à sévère. Au total, 4 746 patients ont été
exposés à l'indacatérol pendant des durées allant jusqu'à un an à des doses représentant jusqu'à
deux fois la dose maximale recommandée. Chez ces patients, 2 611 ont été traités avec 150
microgrammes une fois par jour et 1 157 avec 300 microgrammes une fois par jour. Environ 41 %
des patients présentaient une BPCO sévère. L'âge moyen des patients était de 64 ans, 48 % d'entre
eux étant âgés de 65 ans ou plus, et les patients étaient majoritairement caucasiens (80 %). Les
effets indésirables sont présentés dans le tableau 1 selon la classi cation par classes d'organes
MedDRA dans la base de données de sécurité d'emploi dans la BPCO. Au sein de chaque classe
d'organes, les effets indésirables sont classés par fréquence en ordre décroissant selon la
convention suivante (CIOMS III) : Très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent
( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Tableau 1. Effets indésirables
(Catégorie de fréquence) : Infections et infestations : Infection respiratoire haute (Fréquent) ;
Rhinopharyngite (Fréquent) ; Sinusite (Fréquent). Affections du système immunitaire : Hyper-
sensibilité
1
(Peu fréquent). Troubles du métabolisme et de la nutrition : Diabète et hyper glycémie
(Peu fréquent). Affections du système nerveux : Céphalées (Fréquent) ; Vertiges (Fréquent) ;
Paresthésies (Peu fréquent). Affections cardiaques : Cardiopathie ischémique (Peu fréquent) ;
Fibrillation auriculaire (Peu fréquent) ; Palpitations (Peu fréquent) ; Tachy cardie (Peu fréquent).
Affections respiratoires, thoraciques et média stinales : Toux (Fréquent) ; Douleur oropharyngée
incluant irritation de la gorge (Fréquent) ; Rhinorrhée (Fré quent) ; Bronchospasme paradoxal (Peu
fréquent). Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Prurit/éruption cutanée (Peu fréquent).
Affections musculo-squelet tiques et sys témiques : Contractions musculaires (Fréquent) ; Myalgie
(Peu fréquent) ; Douleur musculo-squelettique (Peu fréquent). Troubles généraux et anomalies au site
d'administra tion : Douleur thoracique (Fréquent) ; OEdème périphérique (Fréquent).
1
Des cas d'hyper-
sensibilité ont été observés depuis la commercialisation d'Onbrez Breezhaler. Ces cas sont issus de
noti cations spontanées sans indication sur la population totale exposée ce qui rend impossible
d'estimer avec précision la fréquence de survenue de cet effet indésirable. Ainsi, la fréquence de
survenue présentée est calculée à partir des données des essais cliniques. Description des effets
indésirables sélectionnés : Dans les études cliniques de phase III, les professionnels de santé ont
observé lors des visites cliniques que 17 à 20 % des patients en moyenne présentaient une toux
sporadique qui survenait habituellement dans les 15 secondes suivant l'inhalation et qui durait
généralement 5 secondes (environ 10 secondes chez les fumeurs). Sa fréquence était plus élevée
chez les femmes que chez les hommes et chez les fumeurs que chez les anciens fumeurs.
En général, cette toux suivant l'inhalation a été bien tolérée et n'a entraîné la sortie prématurée
d'aucun patient des études menées aux doses recommandées (la toux est un symptôme de la
BPCO et 8,2 % seulement des patients ont rapporté une toux en tant qu'événement indésirable).
Il n'existe pas de données indiquant que la toux survenant après l'inhalation soit associée à un
bronchospasme, à des exacerbations, à une aggravation de la maladie ou à un manque d'ef cacité.
TITULAIRE ET NUMERO D'ENREGISTREMENT : Novartis Europharm Limited - Wimblehurst Road -
Horsham - West Sussex, RH12 5AB - Royaume-Uni - EU/1/09/593/001-005 - EU/1/09/593/006-
010. DELIVRANCE : Prescription médicale. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 26/07/2012.
RMP : Onbrez® Breezhaler® est indiqué en tant que bronchodilatateur pour le traitement d'entretien
de l'obstruction bronchique chez les patients adultes souffrant de BPCO. La dose recommandée est
l'inhalation du contenu d'une gélule à 150 microgrammes une fois par jour à l'aide de l'inhalateur
Onbrez® Breezhaler®. N'augmenter la dose que sur avis médical. La dose maximale est de 300
micro grammes, une fois par jour. Onbrez® Breezhaler® ne doit pas être utilisé lors d'asthme en raison
de l'absence de données concernant les résultats à long terme avec Onbrez® Breezhaler® dans
l'asthme. Veuillez-vous référer à la RCP pour avoir des informations complémentaires.
* Inhalateur à poudre sèche nécessitant une inhalation active du patient.
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ECONOMIE
Ce dont nos membres ont besoin, c'est de la sécurité à
long terme.