depuis 1986 et servait alors surtout à sortir, rapidement et à moindre tion pour les industriels. Vu la possibilité d'imprimer des fines couches 3D de fa- çon progressive, ces technologies se sont montrées très efficaces pour la fabrication de modèles géométriques complexes tels que les parties anatomiques, tissus mous et osseux. Depuis quelques années main- tenant, l'évolution de ces technologies permet d'imprimer dans les trois grandes classes des matériaux utilisés en chirurgie les métaux, les céramiques et les poly- mères. Le «PDF» nécessaire à ces tech- nologies est le format «STL», un fichier 3D qui est la base commune à toutes les différentes machines et leurs matériaux. Dans le domaine médical, sur base des données CT-Scan d'un patient, il est pos- sible de récolter les informations qui sont d'abord enregistrées sous forme de fines couches 2D (le plus souvent sous format DICOM) et de recréer un modèle 3D des différents tissus des patients. Le fichier 3D étant obtenu, il est alors possible exemple en polymère, voire de créer un guide chirurgical sur mesure pour le pla- cement d'un implant, voire encore d'im- primer directement l'implant en titane sur mesure, par exemple. imprimantes servaient surtout à imprimer des modèles osseux en polymères, néces- saires à la planification préopératoire, afin de guider et d'aider le chirurgien dans la prise des décisions, avant de se retrouver en salle d'opération, confronté directe- ment à la réalité. Grâce à ces modèles, il est possible de choisir les bons instruments de chirurgie, de décider le nombre et les endroits des fixations d'un implant sur me- sure, de répéter le geste chirurgical, voire même d'imprimer le modèle à l'autre bout du monde et de dialoguer avec d'autres médecins afin de mieux faire face aux cas extrêmes. De nos jours, ces technologies ont fortement évolué. Il est possible d'im- primer des modèles anatomiques avec une plus élevée que la résolution d'un CT-Scan. Le choix des matériaux permet également d'imprimer en 3D des implants métalliques voire en biocéramiques dégradables et bioactives, voire également d'imprimer des instruments de chirurgie sur mesure pour des résections tumorales, voire également pour le placement d'un implant métallique sur mesure. L'utilisation de ces technolo- gies permet non seulement d'imprimer des implants ou des instruments sur me- sure mais également de réduire certains facteurs économiques non négligeables. En effet, certains cas cliniques ont révélé une efficacité quant à la réduction du temps d'opération nécessaire lors de l'utilisation d'implants sur mesure. Souvent, il est ques- tion de réduire le temps d'opération dans 20 heures à seulement 4-8 heures. Ceci n'a pas qu'un effet positif sur la fatigue du staff opératoire et donc du facteur erreur, mais l'occupation de la salle d'opération, qui n'est cer- tainement pas négligeable de nos jours. La réhabi- litation des patients est cependant très dépendant d'un cas à l'autre. Au- jourd'hui, près de 50.000 réalisés par ce genre d'imprimantes 3D, quelques 400 cas cliniques ont été réalisés dans le domaine du cranio-maxillofacial afin de proposer des implants crâniens et mandibulaires sur mesure. européens de ces technologies, avec des industriels à la pointe des dernières les applications chirurgicales et le centre de recherche tel que le Sirris, qui permettent de faire avancer la chirurgie moderne. additives, Sirris chirurgie sur mesure... belge. Il dispose d'un savoir-faire reconnu en Belgique et à travers l'Europe dans le domaine des fabrications additives, plus connu par le grand public sous le nom d'«impression 3D». la raison dans le fait qu'il s'agit de lits individuels médicalisés», législation wallonne souligne en effet que «lorsque la chambre comporte plusieurs lits, l'espace entre les lits, en longueur comme en largeur, est de 0,90m au minimum.» Ce texte n'est peut-être plus adapté à la vie réelle selon ce député: «Pour un couple de nouveaux résidents ayant eu, durant côte, ceci peut entraîner un traumatisme bien compréhensible. Cela soulève un questionnement quant au droit à l'accès à une vie affective et sexuelle de qualité dans nos maisons de repos. II s'agit ici, selon moi, d'une question de bien-être. Et à ce sujet, la définition de l'OMS sur la santé sexuelle est sans appel.» Face à cette situation, la ministre wal- lonne de la Santé, Eliane Tillieux, reconnaît en maisons de repos est évidemment essentielle et à préserver. «Les espaces minimum requis énoncés dans l'arrêté du gouvernement wallon du 15 octobre 2009 garantissent, dans les chambres à plusieurs lits, un espace minimum "privé" entre deux résidents qui ne se connaissent pas. Je confirme également que les maisons de repos possèdent principalement des lits médicalisés afin de pouvoir accompagner, dans les meilleures conditions, les résidents lorsque ceux-ci deviennent plus dépen- dants. Il s'agit d'une exigence légale pour les lits agréés en tant que lits de maison de repos et de soins.» Sur le terrain, la ministre souligne que les inspecteurs constatent que la pas toujours respectée dans les chambres occupées par un couple. ressés et contribue à leur bien-être, iI va de soi que les inspecteurs ne vont jamais s'opposer à cet agencement. En Wallonie, chaque résident accueilli dans une mai- son de repos a droit à une vie affective et sexuelle de qualité. Bien que le sujet de la sexualité des personnes âgées reste encore tabou dans certaines institutions, il n'en reste pas moins que tout est mis en oeuvre, notamment par le biais de formations conception.» Enfin, des conférences sont organisées dans le cadre d'une nouvelle campagne de sensibilisation menée par Espace- Seniors, en collaboration avec la Mutualité Socialiste, et intitulée «Le sexe, quand je v(i)eux, comme je v(i)eux, ou je v(i)eux». «la nuit à deux» tions depuis les 10 dernières années. De plus en plus de couples arrivent à présent ensemble en MR(S) ce qui peut poser dans ces institutions. Le député PS de la région de Charleroi, Hugues Bayet, note que certaines maisons de repos et maisons de repos et de soins ne possèdent pas de lits doubles. |