ce grand pow-wow. «Dans le prolon- gement des services de base qui ont été forme eHealth, il incombe aujourd'hui de défi- nir, en concertation et dialogue avec toutes les instances concernées, des engagements et des priorités opérationnels visant à améliorer la qualité des soins aux patients», estiment les autorités. Cette concertation doit aboutir à une feuille de route concrète pour les prochaines années, qui sera présentée lors d'une table ronde organisée le 20 décembre 2012. Les dispensateurs de soins, les mutualités, les patients, les pouvoirs publics et les entreprises ICT ont été invitées à participer à ces discussions. Celles-ci aborderont dans une note d'orientation: associer davantage les citoyens et les dispensateurs de soins à la santé en ligne; utiliser le stockage et l'échange informatisés de données comme norme de qualité fondamentale dans le secteur des soins de santé, tant ambulatoires qu'en milieu hos- pitalier; encourager l'échange électronique de données et appliquer des stimulants adéquats; promouvoir la communication électronique entre les dispensateurs de soins et les pouvoirs publics et accélérer la simplification adminis- trative; définir des projets clés prioritaires (pres- cription électronique, facturation électronique, consultation électronique de résultats, dispo- nibilité de schémas de médication, échanges entre la première ligne et les hôpitaux, etc.) et troniques dans le secteur des soins de santé (télémédecine, etc.). Cabinet de la ministre de la Santé et la Plateforme eHealth) sont convaincues qu'un développement cohérent et bien organisé de l'e-santé est un moyen pour mieux affecter les ressources et éviter des «gaspillages» (doubles emplois ou répétitions d'actes, charge administrative excessive, discontinuité dans l'offre de soins, trop faible utilisation des complémentarités entre prestataires et du potentiel du patient lui-même et de son entourage, etc.). Les pouvoirs publics estiment également que l'e-santé permet de renforcer l'autonomie du patient, de faciliter la communication mutuelle et la collabora- tion entre les dispensateurs de soins et, à terme, d'augmenter la sécurité des patients et la qualité des soins. Dans une note d'orientation (1), les organi- sateurs de cette grande concertation recon- pas une fin en soi et que nous ne pouvons pas imposer des solutions mais qu'il y a lieu de les développer en collaboration avec les patients et les dispensateurs de soins. N'oublions pas non plus que cet échange de données entre les dispensateurs de soins et la consultation de ces données par les patients constitue une matière très sensible, où non seulement des aspects rationnels, pratiques, juridiques et techniques interviennent, mais où les habitudes, la culture, les perceptions et les sentiments très personnels jouent également un rôle impor- tant. Autrement dit, les motivations des pou- voirs publics ne sont ipso facto pas les mêmes que celles qui incitent les dispensateurs de soins et les patients à finalement utiliser l'e-santé et les applications eHealth.» D'où l'intérêt d'une large concertation avec les acteurs. Ce qui, il faut le souligner, n'a pas toujours été le cas ces dernières années. ou de formuler des propositions sur ce site. développement de l'informatisation dans le domaine des soins de santé. De nombreux acteurs du secteur doivent définir les priorités à suivre durant les prochaines années et les fixer dans une «feuille de route concrète». logie, instauré en 1990 et décerné tous les deux ans, en est à sa 11 recherche portant sur les aspects épidémiologiques, étiologiques, physiologiques, cliniques ou théra- peutiques de la diabétologie. Son palmarès reprend de grands noms de la recherche clinique et fonda- mentale en Belgique. se compose de 8 membres du corps académique. Il rassemble les Prs Martin Buysschaert (UCL, CU St Luc), Françoise Féry (présidente du jury cette année, ULB, Hôpital Erasme), Georges Michel (Centre Hospitalier du Luxembourg), André Scheen (ULg, CHU Sart Tilman), Luc Van Gaal (UIA, UZ Antwerpen), Frans Gorus (VUB, UZ Brussel), Chantal Mathieu (KUL, UZ Gas- thuisberg) et Jean-Marc Kaufman (UGent, UZ Gent). primer le travail du Dr Jean- Christophe Philips, dont il a tenu à souligner à l'unanimité l'excellente qualité. Intitulé «Contribution à l'étude de la neuropathie autonome cardiovasculaire et du stress pulsatile chez le patient diabétique de type 1» (DT1), ce travail de recherche s'est intéressé à deux complications fréquentes mais moins bien connues du DT1, la neuropathie autonome cardiovasculaire et la rigidité artérielle, qui sont susceptibles d'aggraver le pronostic cardiovasculaire et de compromettre à la fois qualité et espérance de vie des patients. Ces deux anomalies ont été étudiées en mesurant de façon continue et non invasive les variations de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque à l'aide d'un Finapres d'un test postural original. Il a été exposé à une augmentation de la pression différentielle (pression pulsée ou PP), à un stress pulsatile accru (témoin indirect d'une une diminution de la sensibilité du baroréflexe. 18 octobre. |