0 -0 se 0 1 2 - F THÉRAPEUTIQUES : bipolaires de type I chez l'adulte. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION : fois par jour. Une dose doit être prise le matin et une dose doit être prise le soir. La posologie peut être réduite à 5 mg deux fois par jour en fonction de l'évaluation clinique. En polythérapie, une posologie initiale de 5 mg deux fois par jour est recommandée. Selon la réponse clinique et la tolérance de chaque patient, la posologie peut être Des données limitées de sécurité sur Sycrest chez les patients adolescents sont disponibles. Une étude pharmacocinétique a été menée chez des patients adolescents. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.2 disponibles. Les données pharmacocinétiques disponibles sont décrites à la rubrique 5.2. Patients insuffisants rénaux : Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une insuffisance rénale. Il n'y a pas de atteints d'une insuffisance hépatique légère. La possibilité d'une élévation des taux plasmatiques d'asénapine ne peut être exclue chez certains patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) et il est conseillé de prendre des précautions. Chez les sujets atteints d'une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C), une augmentation de l'exposition à l'asénapine d'un facteur sept a été observée. Par conséquent, Sycrest n'est pas recommandé chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère. Mode d'administration : Le comprimé ne doit pas être extrait de la plaquette tant que le patient n'est pas prêt à le prendre. Les mains doivent être sèches avant de toucher le comprimé. Le comprimé ne doit pas être poussé à travers la plaquette thermoformée. La plaquette thermoformée ne doit être ni découpée, ni déchirée. La languette de couleur doit être décollée et le comprimé doit être extrait doucement. Le comprimé ne doit pas être écrasé. Pour garantir une absorption optimale, le comprimé sublingual de Sycrest doit être placé sous la langue jusqu'à dissolution totale. Le comprimé se délitera dans la salive en quelques secondes. Les comprimés sublinguaux de Sycrest ne doivent être ni mâchés, ni avalés. Il faut éviter de manger et de boire pendant 10 minutes après administration. Lorsqu'il est utilisé en association avec d'autres médicaments, Sycrest doit être pris en dernier. Le traitement par Sycrest n'est pas conseillé chez les patients qui sont dans l'incapacité de respecter ce mode d'administration, étant donné que la biodisponibilité de l'asénapine lorsqu'elle est avalée est faible (< 2 % avec une forme comprimé oral). CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. EFFETS INDÉSIRABLES : Résumé du profil de tolérance : Les effets indésirables les plus fréquemment observés pendant le traitement par asénapine sont la somnolence et l'anxiété. Liste des effets indésirables : Les incidences des effets indésirables (EI) associés au traitement par asénapine sont représentées ci-dessous. La liste suivante présente les effets indésirables signalés lors des essais cliniques et/ou après la commercialisation. Tous les EIs sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et fréquence ; très fréquent ( est répertoriée comme «indéterminée». Classe de systèmes d'organes : Affections hématologiques et du système lymphatique : Rare : Neutropénie ; Affections du système immunitaire : Fréquence indéterminée : Réactions allergiques ; Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent : Prise de poids, Augmentation de l'appétit ; Peu fréquent : Hyperglycémie ; Affections psychiatriques : Très fréquent : Anxiété ; Affections du système nerveux : Très fréquent : Somnolence ; Fréquent : Dystonie, Akathisie, Dyskinésie, Parkinsonisme, Sédation, Etourdissements, Dysgueusie ; Peu fréquent : Syncope, Crise d'épilepsie, Troubles extrapyramidaux, Dysarthrie ; Rare : Syndrome malin des neuroleptiques ; Fréquence indéterminée : Syndrome des jambes sans repos ; Affections oculaires : Rare : Troubles de l'accommodation ; Affections cardiaques : Peu fréquent : Bradycardie sinusale, Bloc de branche, Intervalle QT prolongé sur l'électrocardiogramme ; Affections vasculaires : Peu fréquent : Hypotension orthostatique, Hypotension ; Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Rare : Embolie pulmonaire ; Affections gastro-intestinales : Fréquent : Hypoesthésie orale ; Peu fréquent : Langue enflée, Dysphagie, Glossodynie, Paresthésie buccale ; Fréquence indéterminée : Nausées, Lésions de la muqueuse buccale (ulcérations, vésicules et inflammation) ; Affections hépato-biliaires : Fréquent : Alanine, aminotransférase augmentée ; Affections musculo-squelettiques et systémiques : Fréquent : Rigidité musculaire ; Rare : Rhabdomyolyse ; Affections gravidiques, puerpérales et périnatales : Fréquence indéterminée : Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir section 4.6) ; Affections des organes de reproduction et du sein : Peu fréquent : Dysfonctionnement sexuel, Aménorrhée ; Rare : Gynécomastie, Galactorrhée ; Troubles généraux et anomalies au site d'administration : Fréquent : Fatigue. Description d'effets indésirables sélectionnés : Symptômes extrapyramidaux (SEP) : Dans les essais cliniques, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était plus élevée chez les patients traités par asénapine par rapport à ceux traités par placebo (15,4 % vs 11,0 %). Dans les essais à court terme (6 semaines) dans la schizophrénie, il semble y avoir une relation dose-réponse pour l'akathisie chez les patients traités par asénapine, et pour le parkinsonisme, il y avait une tendance augmentée avec des posologies plus élevées. Prise de poids : Dans l'ensemble des études cliniques à court terme et à long terme dans la schizophrénie et les manies bipolaires, la variation moyenne du poids corporel pour l'asénapine était de 0,8 kg. La proportion de sujets ayant une prise de poids cliniquement significative (prise de poids de 4,1 % comparée à 0,3 % dans la population de l'étude combinée de phase 2/3. Enzymes hépatiques : Des élévations transitoires, asymptomatiques des transaminases hépatiques, de l'alanine transférase (ALAT), de l'aspartate transférase (ASAT) ont été fréquemment observées, particulièrement au début du traitement. Autres conclusions : Des effets cérébro-vasculaires ont été observés chez les patients traités par asénapine mais il n'a pas été démontré une incidence augmentée par rapport à celle qui était attendue chez des adultes entre 18 et 65 ans. L'asénapine a des propriétés anesthésiques. Une hypoesthésie et une paresthésie buccales peuvent apparaître directement après administration et se dissipent habituellement en 1 heure. Depuis la commercialisation, il a été rapporté des réactions d'hypersensibilité graves chez des patients traités par l'asénapine, comprenant des réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes telles que gonflement de langue et de gorge (oedème pharyngé). TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : N.V. Organon. Délivrance : cologique, qui se manifeste par une affinité très élevée pour les récepteurs dopaminergiques, sérotoninergiques, noradréner- giques et histaminiques, sans antagonisme marqué pour les récepteurs muscariniques (1). maniaque aiguë des troubles bipolaires de type I, mais parfois au risque d'un excès pondéral non négligeable ou d'anomalies métaboliques, qui conduisent souvent le patient à arrêter son traitement. Comparé à l'olanzapine (15mg bid à J1, puis 5-20mg/jour, n = 191) ou au placebo (n = 104), l'asénapine (10mg bid à J1 suivi de l'administration de 5-10mg bid, n = 194) a montré une efficacité au moins équivalente à l'olanzapine et significativement supérieure au placebo (p > 0,0001) sur l'amélioration du score YMRS (Young Mania Rating Score) après 3 semaines de traitement. Le taux de rémission est également équivalent à celui de l'olanzapine, mais avec un impact modeste sur le poids et les paramètres lipidiques (2). Autre caractéristique de la molécule, son effet sédatif, que l'on estime intéressant en phase aiguë, est précoce, modéré et tran- sitoire, comme l'a montré une analyse groupée de plusieurs études à court terme comparant l'asénapine soit à un placebo soit à un autre antipsychotique. Pratiquement, cet effet sédatif apparaît entre 1 et 1,5 jours après la première administration, pour une durée médiane de 12,5 jours. Par ailleurs, l'intensité est comparable à celle que l'on observe sous olanzapine (3). Autre analyse post hoc ne manquant pas d'intérêt, la compila- tion par Armin Szegedi des résultats de deux essais randomisés contrôlés comparant asénapine, olanzapine et placebo a souligné l'efficacité de l'asénapine sur les symptômes dépressifs présents lors d'épisodes maniaques ou mixtes. Ce qui permet une meil- leure gestion des cas plus complexes, concluent les auteurs (4). l'APA (6) et la WFSBP (7) conseillant toutes deux un stabi- lisateur de l'humeur et un antipsychotique, seuls ou en asso- ciation, en fonction de la sévérité de la maladie. Il était donc logique d'évaluer l'asénapine dans ces conditions, ce qu'un es- sai clinique randomisé contrôlé d'une durée de 12 semaines a réalisé pour évaluer l'efficacité de l'asénapine 5-10mg (n = 158) et d'un placebo (n = 166) associé à un thymorégulateur (lithium ou valproate). Tous les patients complétant l'étude durée de 40 semaines. Le résultat est clair: ajouter l'asénapine est une option efficace en cas de rechute ou de réponse par- tielle sur lithium ou valproate, l'efficacité étant marquée par une amélioration significative du score YMRS et du taux de rémission à 12 semaines (8) (Figure 1). satisfaisant et la tolérance du produit a été correcte, jusqu'au terme de la phase d'extension. comme l'a montré la phase d'extension à 52 semaines d'un essai comparant asénapine et olanzapine à 12 semaines: peu d'effet néfaste sur les paramètres métaboliques, en particulier lipidiques (9), ce qui limiterait selon les auteurs les risques en cas d'utilisation prolongée de l'asénapine. d'échantillonnage en Belgique? été traités avec de l'asénapine dans le cadre d'un programme d'échantillons visant à permettre l'identification des patients les plus susceptibles d'en bénéficier. Malgré une expérience limitée, certains patients n'ayant pas encore été revus, le Dr Laurence Jeunieaux (Vincent Van Gogh, Charleroi) retient que: «l'asénapine est très intéressante sur le plan métabolique et au moins aussi efficace que l'olanzapine sur le plan sédatif et anxio- lytique, mais sans ses effets secondaires». 1. with bipolar disorder, 2nd edition. Arlingon, VA, American Psychiatric Association, 2005. le traitement des épisodes maniaques du trouble bi- polaire de type I, un retour sur les performances de la molécule n'est pas superflu. Ce nouvel antipsychotique atypique, qui présente des caractéristiques différentes des molécules existantes, permet d'offrir une solution supplémentaire dans un domaine thérapeutique où le besoin de nouveaux traitements est bien réel. possibilité d'utiliser le Sycrest programme de mise à disposition d'échantillons de comprimés de 5 et 10mg. Mon expérience se base ainsi sur une quinzaine de situations cliniques relatives à son indication dans le traitement ont été traités dans les situations suivantes: phase maniaque classique euphorique, phase maniaque avec composante psychotique, phase maniaque d'intensité modérée, passage d'un antipsychotique atypique vers le Sycrest La rapidité d'action, dans les premiers jours voire les premières heures, m'a laissé l'impression d'un traitement "d'immédiateté" très utile dans les situations nécessitant une efficacité rapide. J'ai pu observer une réduction significative de la période symptomatique avec une rémission rapide. Le Sycrest symptômes psychotiques associés à la phase maniaque dans certains cas. Avant son utilisation, j'avais une appréhension sur son utilisation sublinguale. En réalité, les explications nécessaires qui entourent sa prescription et son mode d'administration ont un impact positif sur la compliance, par une sensibilisation aux modalités de prise du traitement. La tolérance a été variable, 2 patients ont décidé d'interrompre le traitement en raison d'effets secondaires (sédation, troubles de l'accommodation visuelle et gène ou anesthésie de la langue). Le Sycrest la lamotrigine ou le valproate. J'ai peu de recul à ce stade sur sa tolérance à long terme et sur le potentiel de développer des perturbations métaboliques, mais à court terme il ne semble pas être associé à une prise de poids. Bien que nous ayons déjà un choix intéressant d'antipsychotiques atypiques efficaces dans le traitement de la phase maniaque, une nouvelle molécule telle que l'asénapine est une alternative utile en première intention en raison de sa rapidité d'action et de sa capacité de réduire de manière significative l'intensité des symptômes maniaques. Il offre aussi une alternative dans des situations difficiles de résistance au traitement." |