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* Efficacité à long terme associée à un profil métabolique neutre.
syc-0
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se
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R
PRIX PUBLIC :
60x5 mg
97,84
60x10 mg
97,84
DENOMINATION DU MEDICAMENT :
Sycrest 5 mg & 10mg
comprimés sublinguaux. Maléate d'asénapine. INDICATIONS
THÉRAPEUTIQUES :
Sycrest est indiqué dans le traitement
des épisodes maniaques modérés à sévères associés aux troubles
bipolaires de type I chez l'adulte. POSOLOGIE ET MODE
D'ADMINISTRATION :
Posologie : Episode maniaque : La posologie
initiale recommandée de Sycrest en monothérapie est de 10 mg deux
fois par jour. Une dose doit être prise le matin et une dose doit être
prise le soir. La posologie peut être réduite à 5 mg deux fois par jour
en fonction de l'évaluation clinique. En polythérapie, une posologie
initiale de 5 mg deux fois par jour est recommandée. Selon la réponse
clinique et la tolérance de chaque patient, la posologie peut être
augmentée à 10 mg deux fois par jour. Informations complémentaires relatives aux populations spéciales : Population pédiatrique : La sécurité et l'efficacité de Sycrest chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Des données limitées de sécurité sur Sycrest chez les patients adolescents sont disponibles. Une étude pharmacocinétique a été menée chez des patients adolescents. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.2
mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Patients âgés : Sycrest doit être utilisé avec précaution chez les personnes âgées. Des données limitées d'efficacité chez des patients âgés de 65 ans et plus sont
disponibles. Les données pharmacocinétiques disponibles sont décrites à la rubrique 5.2. Patients insuffisants rénaux : Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'une insuffisance rénale. Il n'y a pas de
donnée avec l'asénapine chez les patients insuffisants rénaux sévères avec une clairance de la créatinine inférieure à 15 ml/min. Patients insuffisants hépatiques : Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients
atteints d'une insuffisance hépatique légère. La possibilité d'une élévation des taux plasmatiques d'asénapine ne peut être exclue chez certains patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) et il est conseillé
de prendre des précautions. Chez les sujets atteints d'une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C), une augmentation de l'exposition à l'asénapine d'un facteur sept a été observée. Par conséquent, Sycrest n'est pas recommandé
chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère. Mode d'administration : Le comprimé ne doit pas être extrait de la plaquette tant que le patient n'est pas prêt à le prendre. Les mains doivent être sèches avant de toucher
le comprimé. Le comprimé ne doit pas être poussé à travers la plaquette thermoformée. La plaquette thermoformée ne doit être ni découpée, ni déchirée. La languette de couleur doit être décollée et le comprimé doit être extrait
doucement. Le comprimé ne doit pas être écrasé. Pour garantir une absorption optimale, le comprimé sublingual de Sycrest doit être placé sous la langue jusqu'à dissolution totale. Le comprimé se délitera dans la salive en quelques
secondes. Les comprimés sublinguaux de Sycrest ne doivent être ni mâchés, ni avalés. Il faut éviter de manger et de boire pendant 10 minutes après administration. Lorsqu'il est utilisé en association avec d'autres médicaments,
Sycrest doit être pris en dernier. Le traitement par Sycrest n'est pas conseillé chez les patients qui sont dans l'incapacité de respecter ce mode d'administration, étant donné que la biodisponibilité de l'asénapine lorsqu'elle est avalée
est faible (< 2 % avec une forme comprimé oral). CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. EFFETS INDÉSIRABLES : Résumé du profil de tolérance : Les effets indésirables les plus
fréquemment observés pendant le traitement par asénapine sont la somnolence et l'anxiété. Liste des effets indésirables : Les incidences des effets indésirables (EI) associés au traitement par asénapine sont représentées ci-dessous.
La liste suivante présente les effets indésirables signalés lors des essais cliniques et/ou après la commercialisation. Tous les EIs sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et fréquence ; très fréquent (
1/10), fréquent (1/100
à <1/10), peu fréquent (
1/1 000 à <1/100), rare (1/10 000 à <1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Pour chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés
suivant un ordre décroissant de gravité. La fréquence de ces effets indésirables signalés depuis la commercialisation ne peut pas être déterminée car ils proviennent de rapports spontanés. Aussi, la fréquence de ces effets indésirables
est répertoriée comme «indéterminée». Classe de systèmes d'organes : Affections hématologiques et du système lymphatique : Rare : Neutropénie ; Affections du système immunitaire : Fréquence indéterminée : Réactions allergiques ;
Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent : Prise de poids, Augmentation de l'appétit ; Peu fréquent : Hyperglycémie ; Affections psychiatriques : Très fréquent : Anxiété ; Affections du système nerveux : Très fréquent :
Somnolence ; Fréquent : Dystonie, Akathisie, Dyskinésie, Parkinsonisme, Sédation, Etourdissements, Dysgueusie ; Peu fréquent : Syncope, Crise d'épilepsie, Troubles extrapyramidaux, Dysarthrie ; Rare : Syndrome malin des neuroleptiques ;
Fréquence indéterminée : Syndrome des jambes sans repos ; Affections oculaires : Rare : Troubles de l'accommodation ; Affections cardiaques : Peu fréquent : Bradycardie sinusale, Bloc de branche, Intervalle QT prolongé sur
l'électrocardiogramme ; Affections vasculaires : Peu fréquent : Hypotension orthostatique, Hypotension ; Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Rare : Embolie pulmonaire ; Affections gastro-intestinales : Fréquent :
Hypoesthésie orale ; Peu fréquent : Langue enflée, Dysphagie, Glossodynie, Paresthésie buccale ; Fréquence indéterminée : Nausées, Lésions de la muqueuse buccale (ulcérations, vésicules et inflammation) ; Affections hépato-biliaires :
Fréquent : Alanine, aminotransférase augmentée ; Affections musculo-squelettiques et systémiques : Fréquent : Rigidité musculaire ; Rare : Rhabdomyolyse ; Affections gravidiques, puerpérales et périnatales : Fréquence indéterminée :
Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir section 4.6) ; Affections des organes de reproduction et du sein : Peu fréquent : Dysfonctionnement sexuel, Aménorrhée ; Rare : Gynécomastie, Galactorrhée ; Troubles généraux et
anomalies au site d'administration : Fréquent : Fatigue. Description d'effets indésirables sélectionnés : Symptômes extrapyramidaux (SEP) : Dans les essais cliniques, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était plus élevée chez
les patients traités par asénapine par rapport à ceux traités par placebo (15,4 % vs 11,0 %). Dans les essais à court terme (6 semaines) dans la schizophrénie, il semble y avoir une relation dose-réponse pour l'akathisie chez les patients
traités par asénapine, et pour le parkinsonisme, il y avait une tendance augmentée avec des posologies plus élevées. Prise de poids : Dans l'ensemble des études cliniques à court terme et à long terme dans la schizophrénie et les manies
bipolaires, la variation moyenne du poids corporel pour l'asénapine était de 0,8 kg. La proportion de sujets ayant une prise de poids cliniquement significative (prise de poids
7 % entre le début et la fin de l'essai) dans les essais
à court terme sur la schizophrénie était de 5,3 % pour l'asénapine comparée à 2,3 % pour le placebo. La proportion de sujets ayant une prise de poids cliniquement significative (prise de poids
7 % entre le début et la fin de l'essai)
dans les essais à court terme sur les troubles maniaques bipolaires était de 6,5 % pour l'asénapine comparée à 0,6 % pour le placebo. Hypotension orthostatique : L'incidence de l'hypotension orthostatique chez les sujets âgés était
de 4,1 % comparée à 0,3 % dans la population de l'étude combinée de phase 2/3. Enzymes hépatiques : Des élévations transitoires, asymptomatiques des transaminases hépatiques, de l'alanine transférase (ALAT), de l'aspartate
transférase (ASAT) ont été fréquemment observées, particulièrement au début du traitement. Autres conclusions : Des effets cérébro-vasculaires ont été observés chez les
patients traités par asénapine mais il n'a pas été démontré une incidence augmentée par rapport à celle qui était attendue chez des adultes entre 18 et 65 ans. L'asénapine
a des propriétés anesthésiques. Une hypoesthésie et une paresthésie buccales peuvent apparaître directement après administration et se dissipent habituellement en 1
heure. Depuis la commercialisation, il a été rapporté des réactions d'hypersensibilité graves chez des patients traités par l'asénapine, comprenant des réactions anaphylactiques
ou anaphylactoïdes telles que gonflement de langue et de gorge (oedème pharyngé). TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : N.V. Organon.
Délivrance :
sur prescription médicale. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : EU/1/10/640/001-006. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 06/2012.
Comprimés sublinguaux 5 et 10 mg
Trouble biPolaire
L'efficacité dans
le traitement
de la manie, au-delà
des symptômes
*
REMBOURSÉ
A PARTIR DU 1/11
/2012
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Communiqué des laboratoires Lundbeck
Asénapine (Sycrest
®
, Lundbeck): un acteur nouveau et
prometteur pour la prise en charge de la phase maniaque
des troubles bipolaires de type I
L'originalité de l'asénapine réside dans son profil pharma-
cologique, qui se manifeste par une affinité très élevée pour les
récepteurs dopaminergiques, sérotoninergiques, noradréner-
giques et histaminiques, sans antagonisme marqué pour les
récepteurs muscariniques (1).
Chez le patient hospitalisé
On ne manque pas de molécules efficaces pour gérer la phase
maniaque aiguë des troubles bipolaires de type I, mais parfois
au risque d'un excès pondéral non négligeable ou d'anomalies
métaboliques, qui conduisent souvent le patient à arrêter
son traitement. Comparé à l'olanzapine (15mg bid à J1, puis
5-20mg/jour, n = 191) ou au placebo (n = 104), l'asénapine
(10mg bid à J1 suivi de l'administration de 5-10mg bid,
n = 194) a montré une efficacité au moins équivalente à
l'olanzapine et significativement supérieure au placebo (p >
0,0001) sur l'amélioration du score YMRS (Young Mania Rating
Score
) après 3 semaines de traitement. Le taux de rémission
est également équivalent à celui de l'olanzapine, mais avec un
impact modeste sur le poids et les paramètres lipidiques (2).
Autre caractéristique de la molécule, son effet sédatif, que l'on
estime intéressant en phase aiguë, est précoce, modéré et tran-
sitoire, comme l'a montré une analyse groupée de plusieurs
études à court terme comparant l'asénapine soit à un placebo
soit à un autre antipsychotique. Pratiquement, cet effet sédatif
apparaît entre 1 et 1,5 jours après la première administration,
pour une durée médiane de 12,5 jours. Par ailleurs, l'intensité
est comparable à celle que l'on observe sous olanzapine (3).
Autre analyse post hoc ne manquant pas d'intérêt, la compila-
tion par Armin Szegedi des résultats de deux essais randomisés
contrôlés comparant asénapine, olanzapine et placebo a souligné
l'efficacité de l'asénapine sur les symptômes dépressifs présents
lors d'épisodes maniaques ou mixtes. Ce qui permet une meil-
leure gestion des cas plus complexes, concluent les auteurs (4).
Pour les patients ambulatoires
La nature du trouble bipolaire impose un traitement global,
l'APA (6) et la WFSBP (7) conseillant toutes deux un stabi-
lisateur de l'humeur et un antipsychotique, seuls ou en asso-
ciation, en fonction de la sévérité de la maladie. Il était donc
logique d'évaluer l'asénapine dans ces conditions, ce qu'un es-
sai clinique randomisé contrôlé d'une durée de 12 semaines
a réalisé pour évaluer l'efficacité de l'asénapine 5-10mg (n =
158) et d'un placebo (n = 166) associé à un thymorégulateur
(lithium ou valproate). Tous les patients complétant l'étude
étaient par ailleurs éligibles pour une phase d'extension d'une
durée de 40 semaines. Le résultat est clair: ajouter l'asénapine
est une option efficace en cas de rechute ou de réponse par-
tielle sur lithium ou valproate, l'efficacité étant marquée par
une amélioration significative du score YMRS et du taux de
rémission à 12 semaines (8) (Figure 1).
Dans cette étude également, le profil métabolique a été jugé
satisfaisant et la tolérance du produit a été correcte, jusqu'au
terme de la phase d'extension.
Enfin, le profil de tolérance de l'asénapine reste avantageux,
comme l'a montré la phase d'extension à 52 semaines d'un
essai comparant asénapine et olanzapine à 12 semaines: peu
d'effet néfaste sur les paramètres métaboliques, en particulier
lipidiques (9), ce qui limiterait selon les auteurs les risques en
cas d'utilisation prolongée de l'asénapine.
Que retenir du programme
d'échantillonnage en Belgique?
Depuis début 2012, près de 400 patients bipolaires ont déjà
été traités avec de l'asénapine dans le cadre d'un programme
d'échantillons visant à permettre l'identification des patients
les plus susceptibles d'en bénéficier. Malgré une expérience
limitée, certains patients n'ayant pas encore été revus, le Dr
Laurence Jeunieaux (Vincent Van Gogh, Charleroi) retient que:
«l'asénapine est très intéressante sur le plan métabolique et au
moins aussi efficace que l'olanzapine sur le plan sédatif et anxio-
lytique, mais sans ses effets secondaires».
Références
1.
Shahid M, et al. J Psychopharmacol. 2009 Jan;23(1):65-73.
2.
McIntyre R, et al. Bipolar Disorders 2009 Nov;11(7):673-686.
3.
Cazorla P, et al. APA 2011. Abstract#PS-116.
4.
Szegedi A, et al. BMC Psychiatry. 2011 Jun 20;11:101.
5.
Zhao J, et al. WFSBP, Prague 2011. Abstract#P-08.
6.
Hirschfeld R, et al. Guideline watch: Practice guideline for the treatment of patients
with bipolar disorder, 2nd edition. Arlingon, VA, American Psychiatric Association,
2005.
7.
Grunze H, et al. World J Biol Psychiatry. 2010 Mar;11(2):81-109.
8.
Szegedi A, et al. J Clin Psychopharmacol. 2012 Feb;32(1):46-55.
9.
McIntyre RS, et al. J Affect Disord 2010 Nov;126(3):358-65.
Avec l'annonce du remboursement de l'asénapine dans
le traitement des épisodes maniaques du trouble bi-
polaire de type I, un retour sur les performances de la
molécule n'est pas superflu. Ce nouvel antipsychotique
atypique, qui présente des caractéristiques différentes
des molécules existantes, permet d'offrir une solution
supplémentaire dans un domaine thérapeutique où le
besoin de nouveaux traitements est bien réel.
Figure 1:
Changement du score moyen total YMRS
après 12 semaines de traitement ­ LOCF (8).
JSC016F
«J'ai eu la
possibilité
d'utiliser le
Sycrest
®
dans
le cadre du
programme de
mise à disposition
d'échantillons
de comprimés
de 5 et 10mg.
Mon expérience
se base ainsi sur
une quinzaine
de situations
cliniques relatives
à son indication
dans le traitement
de la phase maniaque aiguë. En pratique, les patients
ont été traités dans les situations suivantes: phase
maniaque classique euphorique, phase maniaque avec
composante psychotique, phase maniaque d'intensité
modérée, passage d'un antipsychotique atypique vers
le Sycrest
®
en raison de manque d'efficacité et phase
maniaque avec comorbidité (toxicomanie).
La rapidité d'action, dans les premiers jours voire
les premières heures, m'a laissé l'impression d'un
traitement "d'immédiateté" très utile dans les situations
nécessitant une efficacité rapide. J'ai pu observer une
réduction significative de la période symptomatique
avec une rémission rapide. Le Sycrest
®
est bien un
traitement de phase aiguë! Il a aussi été efficace sur les
symptômes psychotiques associés à la phase maniaque
dans certains cas.
Avant son utilisation, j'avais une appréhension sur
son utilisation sublinguale. En réalité, les explications
nécessaires qui entourent sa prescription et son mode
d'administration ont un impact positif sur la compliance,
par une sensibilisation aux modalités de prise du
traitement.
La tolérance a été variable, 2 patients ont décidé
d'interrompre le traitement en raison d'effets
secondaires (sédation, troubles de l'accommodation
visuelle et gène ou anesthésie de la langue).
Le Sycrest
®
n'a pas posé de problème d'association avec
des stabilisateurs de l'humeur tels que le lithium,
la lamotrigine ou le valproate.
J'ai peu de recul à ce stade sur sa tolérance à long terme
et sur le potentiel de développer des perturbations
métaboliques, mais à court terme il ne semble pas être
associé à une prise de poids.
Bien que nous ayons déjà un choix intéressant
d'antipsychotiques atypiques efficaces dans le
traitement de la phase maniaque, une nouvelle
molécule telle que l'asénapine est une alternative utile
en première intention en raison de sa rapidité d'action
et de sa capacité de réduire de manière significative
l'intensité des symptômes maniaques. Il offre aussi une
alternative dans des situations difficiles de résistance
au traitement."
Dr Daniel Souery, PsyPluriel, Bruxelles
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