cet accord vise à créer une concer- tation efficace et un environnement actuelle. «L'accord permet au ministre de la Santé publique et des Affaires sociales de mener une politique des médicaments adaptée aux besoins des patients et aux circonstances économiques. Il offre aux entreprises pharma- ceutiques innovantes l'occasion de poursuivre leurs activités dans un cadre sécurisant et stable», commente-t-on chez pharma.be. «Pour le secteur pharmaceutique innovant, il importe en effet d'entretenir une relation professionnelle constructive avec le ministre de tutelle.» L'association pharmaceutique rappelle que les autorités fédérales font face à un contexte économique particulièrement dif- ficile et que le secteur pharmaceutique voit son marché national baisser de 2%. «De ce fait, les deux parties éprouvent le besoin de rendre plus prévisibles les développements futurs, au sein d'une relation de travail ouverte.» Plus concrètement, ce Partenariat pour préserver la solidarité et l'innovation en matière de médicaments, au bénéfice des patients, implique en premier lieu que la ministre et pharma.be se rencontreront régulièrement. Dans cette optique, les éven- tuelles mesures ou modifications de gestion seront abordées avec pharma.be. Ce «pacte de stabilité» concerne évidem- ment le `budget des médicaments'. La loi coordonnée du 14 juillet 1994 (article 69 que la ministre consulte le secteur lors de l'élaboration du budget. Cette consultation, voulue par l'ancien ministre Frank Vanden- broucke, existe donc déjà depuis plus de 10 ans mais elle était parfois «effective» et parfois «pour la forme». «Désormais, des concertations se tiendront afin de déterminer si et comment le budget peut être associé à des objectifs de santé fixés à l'avance. Lors de la préparation du budget, les évolutions du marché et les innovations attendues seront prises en compte. On envisagera aussi les économies déjà réalisées et les économies récurrentes attendues qui sont propres au budget des médicaments, tout en se souciant d'un accès normal aux médicaments inno- vants. Elément important, on veillera à ce que la gestion budgétaire en matière de médica- ments ne diverge pas significativement de l'évolution des dépenses pour les autres soins de santé entrant dans le cadre de l'assurance maladie fédérale. En outre, le ministre vise à ne pas majorer les cotisations spéciales du secteur pharmaceutique et, au contraire, à réduire celles-ci dans la mesure du possible», est déjà de mise pour la confection du bud- get 2013 des soins de santé. Au moment de boucler cette édition, il était encore trop tôt pour connaître les premiers résultats du «pacte de stabilité». médicaments le «pacte de stabilité» prévoit des négocia- tions pour rendre plus efficace la procédure de demande de remboursement des médi- caments. Les discussions futures devraient porter sur les moyens et conditions de fonc- tionnement de l'Agence fédérale des médi- caments et des produits de santé (AFPMS), le traitement plus rapide des dossiers et la réali- sation d'inspections et de contrôles adéquats. L'AFPMS développera un point de contact centralisé spécifiquement pour les PME. Figure également à l'agenda, la mise sur pied, en concertation avec pharma.be, de projets pour l'usage approprié des médicaments et l'amélioration de l'observance thérapeutique. Une problématique qui préoccupe aussi grandement le corps médical. Le secteur pharmaceutique réclame depuis des années une certaine stabilité et un plan pluriannuel. «La stabilité et la prévisibilité sont indispensables pour maintenir, voire accroître tant qu'acteur sociétal et économique, même en ces temps difficiles», répète pharma.be. «Le secteur attache une importance majeure à la solidarité et comprend que certains efforts économiques sont indispensables. Néanmoins, il souhaite souligner que la mise à disposition de moyens financiers suffisants est essentielle pour assurer dans le futur la pérennité des acquis actuels.» vis-à-vis du secteur pharmaceutique inno- vant (simplification des procédures pour les études cliniques...) et les entreprises de phar- ma.be consentent à faire les efforts néces- saires pour stabiliser l'emploi en particulier dans le secteur Recherche & Développement. «Notre association interprète le pacte comme un signal positif largement souhaitable envers ses entreprises-membres qui en dépit du contexte économique difficile s'efforcent de maintenir à niveau leur présence en Belgique», commente Leo Neels, directeur général de pharma.be, qui a salué les efforts de concer- tation de la part de la ministre Onkelinx. Par ailleurs, FeBelGen, l'association des entre- prises des médicaments génériques et bio- similaires, souligne que la ministre Onkelinx a confirmé que ce «pacte de stabilité» signé entre les autorités et le secteur pharmaceu- tique innovant «ne remet aucunement en cause, ni ne se substitue, aux autres concerta- tions existantes et futures», dont celles avec les entreprises des médicaments génériques. Laurette Onkelinx et l'association sectorielle des entreprises pharmaceutiques innovantes belges, pharma.be, ont signé le 12 octobre un accord, qualifié de «pacte de stabilité». déterminer si et comment le budget peut être associé à des objectifs de santé fixés à l'avance. Lors de la préparation du budget, les évolutions du marché et les innovations attendues seront prises en compte. |