Californie, le sable chaud et les planches de surf. La Malibu est pourtant pro- modèles vendus en Europe. S'étirant sur près de 4,90m de long, cette grande berline vient chasser sur les terres des Passat & Cie. Au premier regard, le modèle en impose. Il se fait remarquer par son look musclé, associant une calandre béante et des feux arrière carrés inspirés de ceux du coupé Camaro. de porte-gobelets et offre des rangements à gogo, y compris un réceptacle caché derrière l'écran central. Fonctionnelle, cette Chevrolet se veut également luxueuse: en Belgique, le modèle est vendu full option. Accès/démar- rage sans clé, sièges avant électriques et chauffants, cruise control, airco automatique, radio/CD/MP3, GPS avec écran tactile de 7'', connexion USB et AUX, Bluetooth, sièges en cuir, feux au xénon, jantes alu de 18 pouces, peinture métallisée est optionnelle. Voilà donc une berline qui sait recevoir. L'habitabilité arrière est généreuse, mais aurait pu être encore meilleure au vu de l'encombrement extérieur. Et si la place cen- trale arrière est exploitable, son assise et son dossier restent assez fermes. Côté coffre, rien à redire: la soute est tout simplement géante! Et extensible, grâce à la banquette rabattable. Avant de prendre la route, un petit mot sur la qualité de finition, qui est désormais très correcte, sans toutefois atteindre les standards des références européennes. un squelette d'Opel Insignia. La plate-forme et l'architecture de châssis sont identiques. Le moteur est également emprunté à la berline allemande. Sous le capot, pas de V8 rutilant, donc, mais un unique Diesel 2 litres d'origine Fiat, disponible ici uniquement dans sa variante 160ch (5,1l/100km, 134g/km de CO une boîte automatique (+ 1.500e), plutôt vieillotte et pénalisant la consom- mation (+ 1,2l/100km). On regrettera également que la Malibu, même manuelle, soit privée de Stop & Start. Sur la route, cette grande berline fait un travail hon- nête, mais n'excite pas vraiment les sens. Certes, les performances sont bonnes (0 à 100km/h en 9,7s) et le comportement efficace, mais l'assistance de direction trop légère est peu communicative. L'inso- norisation est également moins poussée que celle des références du segment. par un rapport prix/équipement vraiment très intéressant. Le modèle est en effet affiché à 31.799, full option. Ceci dit, on se demande pourquoi l'importateur ne propose pas une version de base à prix plancher. Car, mal- gré l'équipement, certains clients pourront hésiter à débourser plus de 30.000 pour une voiture à la valeur de revente incertaine ne devrait pas faire trembler les références, mais elle se présente comme une alternative exotique, au prénom ensoleillé et au style décalé. Malibu abordable, bien équipée et au style exotique. De quoi faire trembler les références du segment? pour cela qu'elle passionne quand elle nous propose des véhicules qui de conduite. C'est que proposent Toyota et Subaru avec leurs coupés jumeaux GT86/ BRZ. On ne peut que s'en réjouir... Au coeur de l'engin, on retrouve un tout nouveau 2.0l quatre cylindres boxer (cylindres à plat) élaboré par Subaru et équipé d'une injection directe signée Toyota. Grâce à son architecture particulière, qui limite fortement l'encombrement en hauteur du moteur, les ingénieurs ont pu implanter le bloc très bas avec pour conséquence directe que l'on ne rentre pas à bord d'une GT86, on tombe dedans! Vu la hauteur à laquelle culmine le pavillon (moins d'1,30m!), les sièges sont effectivement implantés très bas. Une fois installé dans ces sièges baquets, on jouit alors d'une excellente position banane. Deuxième atout du moteur boxer: il permet de baisser sensiblement le centre de gravité de la voiture. Perché à seulement 46cm de haut, celui du coupé GT86 figure ainsi parmi les plus bas de toute la produc- tion automobile. Le coupé japonais laisse alors un sentiment de vivacité et de légèreté (il pèse à peine 1.200kg) transpirer dès les premiers mètres... de la sobriété agrémentée d'une pointe de sportivité. Les arêtes vives, les plastiques durs et l'affichage rouge rappellent les sportives des années 80, comme le nom d'ailleurs. Le tachymètre gradué jusqu'à 9.000tr/min donne, quant à lui, envie de s'échapper vers des routes en courbe! C'est qu'il affiche une 2.0l boxer atmosphérique. Comme à la vieille époque, il développe sa puissance maximale de 200ch à 7.000tr/min. Même si son couple maximum un peu faiblard de seulement 205Nm perché à plus de 6.000tr/min fait craindre le pire, le bloc reste heu- reusement souple dans les moyens régimes. On ne peut en dire autant dans les basses rotations. Néanmoins, cela reste une belle réussite même si, dans l'absolu, les performances pures ne sont pas diaboliques comparées à des sportives turbocompressées. C'est sûr qu'au vu de l'efficacité du châssis, le coupé GT86 aurait bien digéré une poignée de chevaux supplémentaires. conduite, le coupé japonais fait l'unanimité: absence totale de roulis, train avant super- incisif et, surtout, amortissement irréprochable ment... il survole les débats! Malgré ses roues assez étroites (205 de large en 16 pouces et 215 en 17 pouces) et même avec les aides électroniques totalement débranchées, la GT86 conserve une excellente motricité. Le différentiel à glissement limité aide tout de même le coupé à enrouler le virage lorsque l'on enfonce franchement la pédale de droite en sortie de courbe. De quoi pousser le conducteur à profiter du moindre mètre parcouru au volant de ce futur collector... Prix du plaisir: 31.690. une fois, chez le constructeur nippon, on ne nous parle pas d'hybridation ou encore de CO |