structures médico-sociales du secteur hospitalier, des maisons de repos et réflexions budgétaires à court et à long terme. Il intéresse au plus haut point le député MR, Willy Borsus, qui a interrogé récemment à plusieurs reprises la ministre wallonne de la Santé, Eliane Tillieux, sur cette question. Pour rappel, le financement des infrastructures hospitalières est une matière partagée entre le Fédéral et la Région, sur la base d'un protocole d'accord (appelé calendrier de cons- truction) quinquennal signé en conférence interministérielle santé publique. Si la programmation des constructions hospi- talières est du ressort de la Région, le finan- cement est, quant à lui, assumé par les sub- sides régionaux et fédéraux. La répartition de ce financement était classiquement de 60% pour les subsides régionaux et 40% pour les subsides fédéraux. Le Protocole d'accord du 19 juin 2006 a introduit la possibilité pour l'autorité fédérée de demander, en déroga- tion à la règle classique de 40/60, l'applica- tion de la règle 90/10 et ce, à l'intérieur de l'enveloppe calendrier, pour les travaux définis par les autorités fédérées comme étant prioritaires. 2008, le Gouvernement wallon décidait d'une enveloppe complémentaire au financement alternatif des infrastructures médico- sociales, secteur des maisons de repos, (enveloppe CRAC II bis) à attribuer sous forme d'enveloppes fermées. 428.471.675 euros pour les hôpitaux, 283.348.674 euros pour les maisons de repos et 15.000.000 euros pour les résidences-services. Soit un total de 726.820.349 euros! wallonne de la Santé, Eliane Tillieux, rappelle que les engagements fermes au 1 les hôpitaux, 262.595.697 euros pour les mai- sons de repos et 5.603.775 euros pour les rési- dences-services. A cette date, il restait donc un solde disponible de 191.264.277 euros.» Le budget fédéral (via le Budget des Moyens Financiers des hôpitaux) couvre l'amortisse- ment de l'investissement. Les charges finan- cières des emprunts sont, quant à elles, cou- vertes par la sous-partie A1 du BMF (budget des moyens financiers). La ministre wallonne de la santé rappelle trois points essentiels en matière de réflexion budgétaire: «L'application du système 10/90 a pour conséquence un affaiblissement de la structure bilantaire de l'hôpital; la crise finan- cière et le resserrement des crédits bancaires amènent les hôpitaux à solliciter la Région afin de garantir leurs emprunts; la réforme Bâle III impose, notamment, de nouveaux critères aux banques afin de leur permettre de résister à des crises de liquidité aiguës.» Notons que les hôpitaux doivent avancer les 90% prêtés par le Fédéral, qui les rembourse en 33 années. construisent plus construction actuel, établi pour la période 2006-2015, porte sur 343.566.201 euros pour les hôpitaux privés et 778.068.218 euros pour les hôpitaux publics. Compte tenu d'une subsi- diation régionale directe de 10%, les hôpitaux seraient susceptibles de devoir emprunter au maximum un total de 1.009.470.977 euros. En vue donc de répondre à ces besoins, j'ai proposé au gouvernement de confier à un outil régional wallon la mission de garantir les emprunts hospitaliers.» Pour l'avenir, la ministre de la Santé va constituer un groupe de travail composé de représentant de différents ministres. et financier, neutre en termes SEC pour les comptes de la région, permettant de ren- contrer les nouvelles missions dévolues à un avant de solliciter l'avis formel de l'Institut des comptes nationaux. Enfin, le gouvernement a décidé de confier à la Société wallonne de gestion et de participation des entreprises (Sogepa) l'analyse du modèle global et, mathématiques nécessaires pour que la Sogepa puisse exercer cette mission», précise Eliane Tillieux. les emprunts des hôpitaux régional wallon la mission de garantir les emprunts hospitaliers. Compte tenu d'une subsidiation régionale directe de 10%, les hôpitaux seraient susceptibles de devoir emprunter au maximum un total de 1.009.470.977 euros. à venir. Pour le député MR, Gilles Mouyard, il faut prendre «le dossier de l'avenir des petites maisons de repos à bras le corps afin d'éviter une désertification de ces petites institutions très précieuses en milieu rural notamment.» soutenir ces petites maisons de repos. Celle-ci émet une série de recommandations au départ desquelles une réflexion sur l'avenir des petites maisons de repos (moins de 50 lits) pourrait s'engager. En Région wallonne, ce sont 163 établissements qui seraient concernés sur un total de 618 (lits de court séjour et MRS pures inclus). Le rôle de ces petites maisons est essentiel dans certaines zones du pays: «Au niveau du maintien des petites structures en zone rurale, je n'hésite pas à soutenir des projets concertés qui veillent aussi à protéger l'accessibilité aux résidents et la capacité des promoteurs à envisager l'investissement», explique la ministre Tillieux. qui les rembourse en 33 années. un groupe de travail composé de représentant de différents ministres. Elle devra lui présenter le modèle organisationnel et financier, neutre en termes SEC pour les comptes de la région, permettant de rencontrer les nouvelles missions dévolues à un outil régional. |