Hospitaliers des Institutions de Soins Publiques de la région wallonne (Phi- de conseils médicaux et entend représenter, via leurs conseils médicaux, les médecins des 13 hôpitaux publics généraux de la région wallonne, intervient régulièrement par voie de presse ou lors de contacts avec les auto- rités sur des dossiers qui préoccupent les médecins. Le récent avis du Phisop sur l'étude du KCE consacrée aux revenus des médecins n'est, par exemple, pas passé inaperçu. de l'Absym et de Laurette Onkelinx sur la mesure visant à supprimer à partir du 1 à ce sujet. «La suppression des suppléments d'honoraires en chambres à deux lits n'est pas susceptible d'avoir un impact, que ce soit qua- litatif ou fi-nancier, sur le fonctionnement de nos institutions», commente Thierry Derème, président du Phisop, au nom des conseils médicaux des hôpitaux publics wallons*. «Comme de nombreux autres hôpitaux du pays, de longue date, les hôpitaux publics de la région wallonne n'appliquent pas de supplé- ments d'honoraires pour les hospitalisations en chambres à deux lits.» accord médico-mutualiste est un objectif important pour les médecins de nos institu- tions, comme il l'est aussi pour de nombreux confrères extra-hospitaliers, généralistes notamment. Cet accord, non seulement définit le montant des honoraires portés en compte pour les prestations médicales dispensées dans nos hôpitaux (où, pour rappel, tous les méde- cins sont tenus d'appliquer la Convention), mais aussi garantit l'octroi à ceux-ci du statut social des médecins. Le conditionnement de la reconduite d'un accord médico-mutualiste à l'autorisation de suppléments d'honoraires en chambres à deux lits nous apparaît injustifié.» Pour le Phisop, la suppression des supplé- ments d'honoraires en chambre double, inscrite dans l'accord de gouvernement, est présentée non comme une remise en cause du principe des suppléments d'honoraires mais bien comme une consécration de la chambre à deux lits en tant que «standard» pour les hospitalisations dans les lits généraux. «Cependant, il nous apparaît essentiel et avec la même célérité aux autres dossiers de l'accord de gouvernement concernant le fonctionnement des hôpitaux, et notamment à la révision de la Loi sur les hôpitaux en ce qui concerne la transparence financière et la participation des médecins aux décisions institutionnelles. Il incombe au gouvernement de garantir un cadre à la fois légal et financier qui permette d'assurer le fonctionnement adéquat, avec leurs spécificités propres, des réseaux hospitaliers public d'une part, privé et associatif d'autre part.» Le Phisop plaide pour le maintien de réseaux hospitaliers, complé- mentaires, ayant chacun ses spécificités. locales ploie notamment à essayer de promouvoir l'avis du corps médical dans les processus décisionnels pour tout ce qui concerne la qualité et l'accessibilité des soins à l'hôpital. Concernant le secteur spécifique des hôpi- années sur l'impérieuse nécessité de mettre en place une structure de coordination à l'échelon régional, en vue d'un fonctionne- ment plus intégré, plus efficace et moins dépendant des contingences locales. «Régu- lièrement, nous avons des échanges avec les autorités fédérales ou régionales concernant le fonctionnement du secteur hospitalier dans notre pays... Mais ça ne veut évidemment pas dire que nos propositions sont toujours suivie d'effet», souligne Thierry Derème. Le Phisop n'est en effet pas un syndicat médi- cal ou une fédération hospitalière et ne siège donc pas dans les commissions officielles où se prennent les décisions. Néanmoins, ce «conseil médical» des hôpitaux publics wallons, qui entend représenter près de 2.000 prestataires de soins, compte bien continuer à faire entendre sa voix et à faire part de son expertise basée sur son expérience du terrain. n'avait pas encore pu discuter du texte de consensus émis par le Phisop. d'un côté, l'Absym et, de l'autre, la ministre de la Santé publique et certaines mutuelles au sujet de la suppression des supplé- ments d'honoraires en chambre commune et à deux lits, le Phi- sop souhaite exprimer un avis plus nuancé. hôpitaux bruxellois |