concernant certaines prestations royal du 20 septembre paru au Moniteur belge le 28 septembre est entré en vigueur le premier du mois complet suivant la publication au Moniteur. Cette modification de la nomenclature est intervenue à la demande même des neuropsychiatres. «Cela faisait longtemps que nous demandions une rationalisation de la nomenclature», relate le Dr Erwig Van Buggenhout, président de l'association professionnelle belge des médecins spécialistes en neurologie. par le gouvernement est loin d'être un chef-d'oeuvre. «Le texte est souvent très imprécis, et il n'est pas toujours évident de déterminer à qui est destinée la nomenclature: le neurologue, le neuropsychiatre ou le psychiatre. Le texte paru au Moniteur belge en devient pratiquement inutilisable. Il contient des absurdités, est incomplet et comporte des restrictions inacceptables. Dès lors, nous allons entamer des démarches auprès du Conseil Technique Médical et éventuellement, si nécessaire, auprès du Conseil d'Etat. Nous devons encore examiner ce qui est juridiquement possible et souhaitable», ajoute le Dr Van Buggenhout. beaucoup de bévues. «Le nouvel Arrêté royal limite le nombre d'examens électroencéphalographiques. Désormais, l'assurance-maladie n'indemnise qu'un seul EEG par an et par patient, sauf en cas d'hospitalisation dans une fonction agréée de soins intensifs ou en cas d'épilepsie active ou traitée. En soi, rien ne s'oppose à la limitation du nombre d'EEG, mais bien à la manière dont les restrictions sont introduites. Une restriction est envisageable chez un patient épileptique, mais un EEG est justement nécessaire pour déceler cette pathologie. Dès lors, il est souhaitable d'étendre les possibilités de réaliser un EEG», indique le Dr Van Buggenhout. Et ce n'est pas le seul exemple. «Concernant les potentiels évoqués, il était question de les englober dans une autre catégorie, afin que le personnel infirmier puisse aussi s'en charger. Un changement est intervenu, mais ces prestations sont à présent reprises en neuropsychiatrie uniquement, alors que cette discipline est justement menacée de "disparition". En outre, elles n'ont pas reçu de numéro de nomenclature en neurologie, mais bien en rhumatologie», ajoute le Dr Van Buggenhout. des potentiels évoqués cognitifs découle de l'accord conclu entre les médecins et les mutualités pour 2011, qui prévoyait une réforme de la nomenclature devant permettre d'économiser 2 millions d'euros. En janvier 2011, une adaptation de la nomenclature avait déjà été effectuée pour réaliser des économies similaires. La suite des événements est encore inconnue à l'heure actuelle. Au moment de boucler cette édition, les arrêtés d'exécution devaient encore être publiés. «Toutefois, il est très difficile de mettre en oeuvre professionnelle des neurologues. Pour le Dr Van Buggenhout, la raison pour laquelle le texte de cet AR n'a pas été correctement rédigé et est pour ainsi dire inapplicable en pratique est plus qu'évidente. «En tant qu'association professionnelle, nous étions demandeurs d'une réforme de la nomenclature. Mais depuis le mois de mars de cette année, nous n'en avons plus entendu parler, et nous n'avons bénéficié d'aucun droit de regard sur les textes. Si les textes nous avaient été présentés, nous aurions pu en supprimer les anomalies. La différence avec le texte de l'AR sur l'AVC rédigé cet été est considérable. L'heure était alors à l'échange de points de vue et à la concertation continue, avec à la clé un texte utilisable.» Le Dr Van Buggenhout a sa petite idée sur les motifs «Cet AR a été fait à la va-vite car des économies devaient être réalisées d'urgence.» la base des changements introduits dans l'AR: l'exécution de l'accord de 2011 (voir plus haut) et l'accord de 2010 qui prévoit une revalorisation de certaines prestations neurologiques courantes nécessitant plus de temps et plus difficiles à réaliser dans le cadre d'un service de soins intensifs. Un budget de 675.000 euros y est consacré. Erwig Van Buggenhout, président de l'association professionnelle belge des médecins spécialistes en neurologie, cette nouvelle nomenclature est inacceptable. «Pourquoi les autorités n'ont-elles pas impliqué de neuropsychiatres lors de l'élaboration du texte?», se demande le médecin actif auprès de l'AZ Sint-Blasius de Termonde. spécifique. d'un médecin. Ils figurent désormais dans la catégorie des prestations pouvant être réalisées par un prestataire de soins qualifié. l'enregistrement de potentiels évoqués somatosensoriels de 50% si ces prestations sont effectuées dans un service de soins intensifs. puisse lui aussi exécuter certaines prestations. très imprécis, et il n'est pas toujours évident de déterminer à qui est destinée la nomenclature: le neurologue, le neuropsychiatre ou le psychiatre.» maladie n'indemnise qu'un seul EEG par an et par patient, sauf en cas d'hospitalisation dans une fonction agréée de soins intensifs ou en cas d'épilepsie active ou traitée. été présentés, nous aurions pu en supprimer les anomalies.» |