Belfius (ex Dexia) publie les résultats de son analyse sectorielle des d'informations pour les 99 hôpitaux généraux qui participent volontairement à l'étude Maha (Model for automatic hospital analyses) et pour de nombreux acteurs du secteur. Le rapport Maha révèle qu'en 2011, le chiffre d'affaires des hôpitaux généraux a augmenté de façon importante, mais que l'augmentation des charges de rémunération a connu une croissance plus importante encore. Le chiffre d'affaires au sens large (y compris les autres produits d'exploitation) a enregistré une croissance de 4,95% dans le secteur. Entre 2009 et 2010, la croissance n'était que de 3,2%. «Cette hausse s'explique principalement par l'évolution de la principale composante du chiffre d'affaires, les honoraires (40,9% du chiffre d'affaires), qui ont augmenté de 5,5% (+1,6% en 2010)», commentent les auteurs de l'analyse. «En effet, en matière d'honoraires, l'exercice 2010 avait été marqué par l'introduction de mesures d'économies importantes dans la biologie clinique et l'imagerie médicale. De plus, le dépassement dans le passé des dépenses par rapport au budget avait fait l'objet d'une imputation négative en 2010, ce qui expliquait la hausse limitée. L'imputation négative sur les honoraires de 2011 est moins lourde, d'où une croissance qui s'est à nouveau quelque peu normalisée en 2011.» Rappelons qu'en 2010, les hôpitaux avaient dû compter sur 10 millions d'euros de moins en honoraires des médecins. la croissance des forfaits, de l'ordre de 8,6% (augmentation de l'hospitalisation de jour) ainsi que par celle du «budget des moyens financiers» (+5%). Selon les auteurs de l'étude, l'augmentation du budget des moyens financiers s'explique par le financement supplémentaire du nombre d'ETP dans le cadre du plan cancer et les mesures supplémentaires prises dans le cadre de l'accord social. rapporte moins les produits pharmaceutiques, assortie de mesures d'économies, a limité la croissance du chiffre d'affaires (+3,5% en 2011) de ce poste. Ce qui a des conséquences sur le plan financier pour les hôpitaux. «En 2011, la contribution positive de la pharmacie au résultat chute de pratiquement un tiers», révèlent les auteurs du rapport. La marge est en recul, de 9,4% à 7,5% (bénéfice par 100 euros de chiffre d'affaires). Et de souligner que la marge positive réalisée par les hôpitaux généraux grâce aux services médico-techniques et, dans une moindre mesure, grâce à la pharmacie joue néanmoins un rôle important et compense le déficit des services hospitaliers couverts en principe par le budget des moyens financiers (BMF). En effet, une grande partie du BMF est consacrée au financement des charges de rémunération, sans toutefois les couvrir entièrement. augmenté mais les hôpitaux ont été plus nombreux à présenter un résultat d'exploitation courant en recul. Un quart d'entre eux sont dans cette situation. Autre tendance: la contribution positive de la pharmacie hospitalière au résultat chute d'un tiers. - Investissements en 2011: 1,2 milliard d'euros (passant de 5,93 à 5,77 jours dans le service CD), grâce à l'amélioration de l'efficacité. |