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I
Le Spécialiste
12-9
7 novembre 2012
www.lespecialiste.be
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Le Spécialiste a lu pour vous...
Dans chacun de ses numéros,
le Spécialiste vous propose
une sélection d'articles
concernant les soins de
santé. Ces articles ont été
publiés, durant les semaines
précédentes, par des médias
d'information générale belges.
«Je ne mets pas en question la nécessité
de produire un effort budgétaire et celle
d'arriver à un déficit égal à zéro, mais
ce dont je parle ici, c'est du rythme de
l'assainissement à réaliser. Il doit tenir
compte naturellement de la réalité, or,
celle-ci a évolué ces derniers jours avec
les chocs d'ArcelorMittal, de Ford-Genk
ou encore de MLMK et Duferco. Les
travailleurs comme les entreprises ont
des besoins. On ne peut rester sans y
répondre. Pour cela, il faut retrouver un
peu de marge budgétaire, alors qu'une
politique d'assainissement pure et dure
peut nous enfoncer dans la récession.
Je refuse l'austérité qui, bien loin de
relancer notre économie, ne nous mè-
nera qu'à une crise bien plus profonde
encore. Et j'ai la ferme volonté d'en
débattre lors du conclave.»
Laurette Onkelinx dans Le Soir
du samedi 27 octobre, page 4.
Onkelinx:
«L'assainissement budgétaire
doit tenir compte de la
réalité»
«D'ici à 2015, une partie des soins de santé ­ plus de 4,2 milliards
d'euros ­
seront transférés aux Communautés et Régions. Ce transfert risque de
faire basculer rapidement notre système de santé vers une organisa-
tion kafkaïenne, coûteuse, inefficace et davantage privatisée. C'est une
opération très risquée et les patients, en particulier les malades chro-
niques, pourraient en faire les frais.
L'accord gouvernemental conclu en 2011 prévoit le transfert d'une partie
des compétences de la sécurité sociale dans les secteurs de l'emploi, des
soins de santé, de l'aide aux personnes âgées et des allocations fami-
liales, pour un total de 14 milliards d'euros. Des milliers de personnes et
des centaines d'institutions sont concernées.
En matière de santé, les soins de longue durée et résidentiels font
principalement l'objet du transfert. Les malades chroniques sont, de
ce fait, aux premières loges. Et parmi eux, surtout les personnes âgées
dépendantes soignées en maisons de repos et de soins (MRS), dans
les centres de jour et les services de gériatrie et de revalidation spé-
cialisés. Comme ces différentes institutions, de nombreux centres de
revalidation quittent également le niveau fédéral. Ils sont spécialisés
dans des soins pour des pathologies lourdes et complexes: surdité,
déficience visuelle, toxicomanie, pathologies médico-psychologiques
graves, autisme... De même, les maisons de soins psychiatriques et
les habitations protégées aboutissent dans l'escarcelle des Régions et
Communautés.
Tous les patients pris en charge dans ces structures nécessitent beau-
coup de soins différents: soins infirmiers et médicaux, aides aux actes
de la vie journalière, à la mobilité (transports), médications... Et le
coût total pour ces soins a tendance à augmenter rapidement. Ainsi
dans les MRS, il a augmenté en moyenne de plus de 9% par an, ces
dix dernières années. Ces coûts croissants ont pu être couverts parce
qu'ils étaient intégrés au sein du budget global de l'assurance soins de
santé obligatoire permettant des compensations entre secteurs. Qu'en
sera-t-il demain lorsque tous ces soins seront à charge des Régions et
Communautés?»(...)
Extraits de l'éditorial de Jean Hermesse (secrétaire général
des Mutualités chrétiennes) dans En Marche N°1483.
Le casse-tête de la régionalisation des soins de santé
Les hôpitaux mal équipés
pour accueillir des patients
obèses
Ambulances, brancards, literie, appareils
de radiologie... La chaîne médicale n'est
pas suffisamment adaptée aux patients
obèses. Les associations réclament un
accès aux soins égal pour tous.
(...) En France, le gouvernement a lancé
en 2009 un «Plan d'action: obésité
-établissements de soins». En Belgique,
la situation évolue très lentement.
Ici, c'est la Ville de Mons qui a fait
l'acquisition d'une ambulance aména-
gée pour transporter les personnes à
forte corpulence. Là, ce sont plusieurs
hôpitaux qui louent au cas par cas
du matériel adapté (lits, brancards...).
«Mais il n'y a pas de politique globale et
concertée»
, regrettent les associations.
Le Soir du vendredi 26 octobre
en page 6.
JS0226F
Une erreur d'un service du SPF Santé publique
et d'un site internet géré par ce service a
fait perdre 650.000 euros à un producteur
de pommes de terre bio de Saint-Remy, qui
aujourd'hui est au bord de la faillite, peut-
on lire vendredi 26 octobre dans La Dernière
Heure.
L'homme a utilisé sur ses terres deux produits
dont l'usage lui avait été renseigné à Bruxelles
comme compatibles avec l'agriculture
biologique, mais un service de la Région
wallonne à Namur a décrété, lors d'un contrôle,
que les pommes de terre aspergées des deux
produits ne seraient en aucun cas certifiées bio.
Le cultivateur espérait obtenir 677.000 euros
de ses 2.500 tonnes de pommes de terre, il a
finalement dû les vendre comme nourriture
pour les cochons et en a reçu 25.000 euros.
La Région wallonne à Namur est désolée et
ne conteste pas qu'une mauvaise information
a pu être donnée à Bruxelles par le SPF Santé
publique qui gère le site fytoweb.be sur
l'usage des produits phyto-pharmaceutiques
admissibles dans l'agriculture bio, mais rien n'y
fait, la Région wallonne reste sur sa position
«même si cela a des conséquences importantes
pour vos activités économiques»
.
La perte sur la vente de ces pommes de terre
s'ajoute aux nombreux frais encourus pour
cette récolte. L'agriculteur est aujourd'hui au
bord de la faillite.
La Libre Belgique du 26 octobre
La gaffe à 650.000 euros du SPF
Santé publique
LE CLIN D'OEIL DE LA QUINZAINE
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Dis dis dis donc... ça ça fait
quoi quoi d'a da da voir u u
une ma ma mala ladie de de
la pro pro prostate?
Les sym symptô tômes?
C'est c'est quoi quoi, c'est c'est
gra grave?
C'est rien c'est quand on pisse
comme tu parles!
REVUE DE PRESSE