le Spécialiste vous propose une sélection d'articles concernant les soins de santé. Ces articles ont été publiés, durant les semaines précédentes, par des médias d'information générale belges. de produire un effort budgétaire et celle d'arriver à un déficit égal à zéro, mais ce dont je parle ici, c'est du rythme de l'assainissement à réaliser. Il doit tenir compte naturellement de la réalité, or, celle-ci a évolué ces derniers jours avec les chocs d'ArcelorMittal, de Ford-Genk ou encore de MLMK et Duferco. Les travailleurs comme les entreprises ont des besoins. On ne peut rester sans y répondre. Pour cela, il faut retrouver un peu de marge budgétaire, alors qu'une politique d'assainissement pure et dure peut nous enfoncer dans la récession. Je refuse l'austérité qui, bien loin de relancer notre économie, ne nous mè- nera qu'à une crise bien plus profonde encore. Et j'ai la ferme volonté d'en débattre lors du conclave.» du samedi 27 octobre, page 4. d'euros seront transférés aux Communautés et Régions. Ce transfert risque de faire basculer rapidement notre système de santé vers une organisa- tion kafkaïenne, coûteuse, inefficace et davantage privatisée. C'est une opération très risquée et les patients, en particulier les malades chro- niques, pourraient en faire les frais. L'accord gouvernemental conclu en 2011 prévoit le transfert d'une partie des compétences de la sécurité sociale dans les secteurs de l'emploi, des soins de santé, de l'aide aux personnes âgées et des allocations fami- liales, pour un total de 14 milliards d'euros. Des milliers de personnes et des centaines d'institutions sont concernées. En matière de santé, les soins de longue durée et résidentiels font principalement l'objet du transfert. Les malades chroniques sont, de ce fait, aux premières loges. Et parmi eux, surtout les personnes âgées dépendantes soignées en maisons de repos et de soins (MRS), dans les centres de jour et les services de gériatrie et de revalidation spé- cialisés. Comme ces différentes institutions, de nombreux centres de revalidation quittent également le niveau fédéral. Ils sont spécialisés dans des soins pour des pathologies lourdes et complexes: surdité, déficience visuelle, toxicomanie, pathologies médico-psychologiques graves, autisme... De même, les maisons de soins psychiatriques et les habitations protégées aboutissent dans l'escarcelle des Régions et Communautés. Tous les patients pris en charge dans ces structures nécessitent beau- coup de soins différents: soins infirmiers et médicaux, aides aux actes de la vie journalière, à la mobilité (transports), médications... Et le coût total pour ces soins a tendance à augmenter rapidement. Ainsi dans les MRS, il a augmenté en moyenne de plus de 9% par an, ces dix dernières années. Ces coûts croissants ont pu être couverts parce qu'ils étaient intégrés au sein du budget global de l'assurance soins de santé obligatoire permettant des compensations entre secteurs. Qu'en sera-t-il demain lorsque tous ces soins seront à charge des Régions et Communautés?»(...) des Mutualités chrétiennes) dans En Marche N°1483. de radiologie... La chaîne médicale n'est pas suffisamment adaptée aux patients obèses. Les associations réclament un accès aux soins égal pour tous. (...) En France, le gouvernement a lancé en 2009 un «Plan d'action: obésité -établissements de soins». En Belgique, la situation évolue très lentement. Ici, c'est la Ville de Mons qui a fait l'acquisition d'une ambulance aména- gée pour transporter les personnes à forte corpulence. Là, ce sont plusieurs hôpitaux qui louent au cas par cas du matériel adapté (lits, brancards...). «Mais il n'y a pas de politique globale et concertée», regrettent les associations. en page 6. et d'un site internet géré par ce service a fait perdre 650.000 euros à un producteur de pommes de terre bio de Saint-Remy, qui aujourd'hui est au bord de la faillite, peut- on lire vendredi 26 octobre dans La Dernière Heure. dont l'usage lui avait été renseigné à Bruxelles comme compatibles avec l'agriculture biologique, mais un service de la Région wallonne à Namur a décrété, lors d'un contrôle, que les pommes de terre aspergées des deux produits ne seraient en aucun cas certifiées bio. de ses 2.500 tonnes de pommes de terre, il a finalement dû les vendre comme nourriture pour les cochons et en a reçu 25.000 euros. La Région wallonne à Namur est désolée et ne conteste pas qu'une mauvaise information a pu être donnée à Bruxelles par le SPF Santé publique qui gère le site fytoweb.be sur l'usage des produits phyto-pharmaceutiques admissibles dans l'agriculture bio, mais rien n'y fait, la Région wallonne reste sur sa position «même si cela a des conséquences importantes pour vos activités économiques». s'ajoute aux nombreux frais encourus pour cette récolte. L'agriculteur est aujourd'hui au bord de la faillite. |