![]() 3. Service d'Oncologie gynécologique, UZ Gent 2007, 155 cas ont été recensés chez des patientes âgées de 6 à 77 ans (5). En 2012, plus de 250 cas ont été rappor- tés (6). On constate un pic d'incidence pendant les années de reproduction, à savoir entre la 3 hommes, avec un rapport de 6,6/1 (2, 7), même si Chan et al. affirment que 95% des cas concernent des sujets de sexe féminin (5). D'après certains travaux d'étude, la lésion se développe pendant la grossesse, ce qui indique que les hormones jouent un rôle dans le développement et la pro- gression de la maladie (8). ont été avancées. Des études cytogénétiques et molécu- laires récentes ont permis de déceler diverses mutations génétiques, par exemple sur le chromosome 12, dans la région 12q13-15. Le gène HMGI-C cette tumeur (9). Les gènes cibles de HMGI-C pourraient expliquer le phénotype infiltrant de la tumeur. Le méca- nisme moléculaire est pour l'instant inconnu (9, 10). myofibroblastome), la tumeur fibreuse solitaire, le myo- fibroblastome et les tumeurs musculaires lisses forment un continuum morphologique (11). On sait que les cellules hématopoïétiques présentent une réactivité moindre au CD34 et se différencient moins. On pense que le CD34 peut être le point de départ histogénétique du continuum. La réactivité au CD34 varie probablement d'une tumeur à l'autre et on pense même qu'elle peut varier dans le temps, en fonction du niveau de différenciation myofibroblas- tique et/ou du collagène (12). Dans l'AMA vulvaire, les cel- lules tumorales CD34+ (essentiellement périvasculaires) sont plus nombreuses (13). Dans les tumeurs de ce type, on peut trouver, souvent à proximité de l'adventice des vaisseaux sanguins, de petites cellules dendritiques isolées qui expriment le facteur XIIIa. chez des jeunes femmes. Décrite pour la première fois en 1983 par Steeper et Rosai, cette tumeur mésenchymateuse myxoïde peut facilement atteindre 10cm de diamètre (1), a une croissance lente et ne métastase généralement pas (peu l'intestin, la vessie ou la veine cave inférieure (2-4). La tumeur est indolore jusqu'à ce qu'elle commence à faire pression sur les organes environnants. Elle se caractérise spécifiquement par un taux élevé de rechute locale (30-72%). Aussi, en raison de ce taux de récurrence et du caractère néoplasique des vaisseaux sanguins, elle est considérée comme un néoplasme agressif (1, 4). L'exérèse chirurgicale est l'option thérapeutique standard, mais les agonistes de la GnRH se profilent comme un traitement d'avenir. |