![]() ailleurs, la mise sous tension des ligaments sacro-utérins (en remontant le col lors du toucher vaginal) provoque souvent de la douleur. Un examen clinique normal est généralement rassurant. phie n'apporte pas grand-chose, sauf en cas de kystes endométriaux. L'endométriose se marque par des lésions péritonéales, ovariennes et profondes dans la cloison rectovaginale, au niveau vésical et qui peuvent infiltrer jusqu'au rectum ( à condition d'être réalisée par un radiologue habitué à voir de l'endométriose car les lésions ressemblent beau- coup à du sang. Une radiographie du côlon par lavement en double contraste avec attention plus particulière sur la jonction recto-sigmoïdienne de profil peut également être intéressante ( fique, ni sensible. La recherche se dirige vers la combinai- son de certains biomarqueurs dont le CA-125, le CA-19.9, les IL-6 et -8 et la hsCRP, ainsi que vers les microRNA, dont certains semblent être des modulateurs de l'apparition de certaines maladies. l'apoptose et l'angiogenèse. L'épigénétique est une autre voie de recherche car certaines conditions peuvent mé- thyler ou déméthyler certains brins d'ADN, et ces méthy- lations sont détectables sur l'endomètre d'une femme avec endométriose. Cette détection, pour peu que son intérêt soit confirmé, pourrait éviter la laparoscopie qui, aujourd'hui, en cas de doute flagrant, est le seul examen qui permette d'asseoir le diagnostic. l'âge de la patiente, notamment parce qu'elles ont mal, ce qui perturbe leur sexualité et leur vie quotidienne (absen- téisme au travail, plaintes douloureuses récurrentes,...). clinicien: les hormones et les anti-inflammatoires, de pré- férence de type coxib pour limiter les effets secondaires à long terme. On sait cependant qu'il existe une récurrence élevée lors de l'arrêt du traitement (50%) et une relative inefficacité sur la réaction fibrotique. premier réflexe sera d'agir sur la sécrétion d'estrogènes et d'atrophier les implants d'endomètre, en sachant cepen- dant que les agonistes de la LH-RH risquent d'entraîner une déperdition osseuse. L'alternative est le progestatif antigonadotrope tel que le danazol, de manière à sup- primer les règles, ou une pilule estro-progestative à très faible dose car elle n'engendrera que très peu de prolifé- ration de l'endomètre, voire des progestatifs par voie orale ou sous la forme de dispositifs intra-utérins. cacité est actuellement décevante. Les anti-TNF, certains immunomodulateurs et les agents anti-angiogéniques sont également à l'essai, mais il s'agit d'une artillerie «lourde», ce qui explique que la recherche se tourne pour l'instant vers les implants anti-angiogéniques à placer lors du geste chirurgical de nettoyage. Cette chirurgie est au- jourd'hui le seul traitement curatif, le traitement médical n'ayant d'autre but que de soulager la douleur. partenant à des centres habilités, surtout lorsqu'il y a eu chirurgie, de manière à limiter le risque de récidive. |