![]() grasses que chez les hommes. On peut expliquer cet enrobage naturel pour des raisons physiologiques et de société. Une femme ronde incarnant la fécondité et donc l'avenir de la race humaine (1). de synonymes qui désignent, en français, la partie inférieure de l'arrière du tronc humain. En anglais, on parle de ten, Arsch, en néerlandais de billen, achterste, achterwerk, kont(je) ou zitvlak. D'un point de vue étymologique, il est intéressant de noter que le terme de «fesses» dérive du latin semble donc qu'il désigne plutôt l'espace entre les fesses que les rondeurs qui l'entourent. Il en va d'ailleurs de même pour les seins, puisque leur nom dérive du latin D'un point de vue anatomique, les fesses se composent de trois muscles glutéaux sède deux, disposées en miroir de part et d'autre de l'anus. Les anomalies à ce niveau sont très exceptionnelles, mais elles existent (notamment chez certains jumeaux siamois). valente est généralement désignée par le terme d'arrière- train ou de croupe. Elle permet à l'homme de se tenir droit en position assise sans devoir s'appuyer sur ses membres antérieurs pour assurer sa stabilité, comme le font nombre de quadrupèdes (félins et canidés, par exemple). Les chevaux ont les plus grandes difficultés à adopter ce type de posture, tandis que les singes, beaucoup plus proches de nous, y par- viennent beaucoup mieux. Nombre de personnes considèrent les fesses comme une ré- gion intime de leur anatomie, que l'on n'évoque guère sans quelque gêne. Bien que l'orifice anal ne fasse pas à propre- ment parler partie des fesses, il est souvent perçu comme faisant partie du même ensemble, et certains termes sont d'ailleurs utilisés indifféremment pour désigner l'un ou les autres. C'est traditionnellement sur les fesses que l'on frappait les enfants pour les punir (d'où le nom de «fessée»), parce que les coups y font rarement des dégâts mais aussi à cause du caractère humiliant du déculottage... Au fil de l'évolution, le postérieur de certains singes a déve- loppé une couleur rouge au cours des chaleurs, ce qui en dit évidemment long sur l'attrait érotique naturel de cette zone! Au cours du développement des hominidés, ce stimulus a toutefois disparu à mesure que l'accouplement par derrière ( Morris, gnaux sexuels se trouvent à l'arrière du corps. Celles qui pos- primitifs et la représentation de la femme dans l'Antiquité égyptienne, grecque et romaine. Dans une deuxième partie, à lire dans un prochain numéro de Gunaïkeia, il passera en revue les représentations de la femme dans l'art médiéval, de la Renais- sance, chez les peintres des 18 |