![]() une autre institution par voie basse avec épisiotomie et utilisation de forceps. Elle se présente à la consultation afin d'obtenir un avis au sujet de son épisiotomie. Suite à une mésentente avec son gynécologue après un lâchage de suture, la patiente n'a pas consulté. Elle a développé d'importantes douleurs et a appliqué de l'argile au niveau de la suture. Suite à cela, elle se plaint de douleurs rési- duelles et de dyspareunie majeure. À l'examen clinique, on note effectivement un lâchage de la suture, cicatrisée en seconde intention avec la création de 2 brides au niveau de la paroi latérale du vagin ( anesthésie générale. Après section des brides, nous avons suturé les points d'insertion des brides afin d'éviter une récidive. Un point de rapprochement a également été réalisé de manière à rapprocher les deux berges pigmentées de la zone de lâ- chage ( montre une anatomie normale avec complète disparition des brides. venant dans le post-partum. Leur incidence est difficile à esti- mer étant donné la probable absence de publication. En 2007, Seebusen et Erwood rapportent le dixième cas et le comparent aux 9 autres publications de brides labiales postnatales décrites dans la littérature. Parmi ces situations, on retrouve 8 accou- chements eutociques et 2 ayant nécessité l'application d'une ventouse. Un traumatisme périnéal était systématique (1). Après un accouchement avec épisiotomie et application d'un forceps, notre situation clinique a pour particularité d'avoir probablement résulté d'une application locale d'argile après lâchage spontané de la suture. Il n'existe pas de cas similaire retrouvé dans la littérature. Parmi les mécanismes pathophysiologiques, un hypo- estrogénisme de la période postnatale immédiate a principale- ment été évoqué et comparé aux fusions labiales de la jeune fille ou de la femme âgée. Cependant, aucun comme dans notre situation, le traitement définitif est la reprise chirurgicale (1). |