![]() potentiels sont formulés. Une étude rétrospective a révé- lé que 24% des patientes présentaient une trompe nor- male, 18% un hydrosalpinx, 13% une infection et 12% étaient enceintes au moment du diagnostic (1). Parmi les autres facteurs de risque, citons les malignités de la trompe de Fallope, la tortuosité due à une endométriose et la maladie inflammatoire pelvienne. Une cause extrin- sèque peut aussi être à l'origine de la torsion tubaire, comme la cicatrisation due à une endométriose ou à une chirurgie pelvienne antérieure, un utérus gravide, des tumeurs/kystes aux organes voisins pouvant entraîner une congestion veineuse du mésosalpinx (2). La ligature de Pomeroy est un facteur prédisposant à mentionner séparément car elle est fréquemment présente chez les patientes présentant une torsion tubaire isolée. En effet, la prévalence de ce facteur de risque est relativement élevée (3). aiguë, moyenne à intense, souvent accompagnée de nau- sées, voire de vomissements. La douleur peut être pério- dique lorsque la trompe se détord et se retord (2). Il est également possible qu'une masse soit palpable à hauteur d'une des annexes. Fièvre ou hémorragie sont plus rares. Hypertension ou tachycardie sont possibles et consécu- tives à la douleur. La plupart des patientes présentent une sensibilité abdominale ou pelvienne à la pression. Des signes de péritonite peuvent être présents, auquel cas une nécrose est à suspecter. Il convient cependant de souligner qu'une torsion peut survenir en l'absence d'un ou de plusieurs de ces symptômes et que ces symptômes sont également caractéristiques d'autres affections (1). la HCG, de l'hématocrite, du nombre de leucocytes et des électrolytes. La HCG est importante car elle permet d'ex- clure une possible grossesse extra-utérine et parce que la grossesse augmente le risque de torsion (1). opération chirurgicale. En premier lieu, parce qu'il est très fréquent que le diagnostic définitif ne puisse être posé que pendant la chirurgie. patientes présentant une possible torsion de l'une des annexes. Il est préférable de pratiquer une échographie intravaginale et transabdominale pour bien visualiser les processus abdominaux, ainsi que les structures pelviennes. Les deux trompes ne sont bien visibles que si la texture est épaissie ou remplie de liquide en cas de torsion, de gros- sesse ectopique ou de maladie inflammatoire pelvienne (3). L'échographie révèle une structure kystique contiguë à la trompe, des débris dans cette structure, une dilatation de la trompe ou une masse pelvienne compliquée. |