![]() placement de la sonde intravaginale au-dessus de la masse tubaire (3). Une torsion tubaire peut souvent passer inaper- çue à l'échographie étant donné la rareté de l'affection. Au- cun flux vasculaire n'est présent dans la région de la torsion, mais un bon examen Doppler de la trompe de Fallope est techniquement difficile (2). Si les résultats de l'échographie ne sont pas univoques ou clairs, il est possible dans certains cas d'effectuer une TDM ou une IRM complémentaire (1). maladie inflammatoire pelvienne, la rupture d'un kyste folliculaire, un abcès tubaire, une torsion ovarienne, une grossesse extra-utérine, une infection urinaire, des coliques néphrétiques et une constipation (1, 2). Le diagnostic défi- nitif est posé par visualisation directe pendant l'opération. L'indication d'une opération est basée sur un cliché clinique et échographique suggestif d'une patiente chez qui d'autres pathologies ont déjà été exclues (2). premier lieu, parce qu'il est très fréquent que le diagnostic définitif ne puisse être posé que pendant la chirurgie. La laparoscopie est privilégiée par rapport à la laparotomie, car elle présente de meilleures possibilités diagnostiques, moins de complications, une convalescence et une durée d'hospi- talisation moins longues ainsi qu'une plaie moins étendue avec moins d'hémorragies. (38,5%) ont subi une chirurgie conservatrice des annexes. Cette opération n'a été réalisée que sur les femmes affi- chant un désir de grossesse, sinon ce chiffre aurait peut- être été plus élevé encore. Ces mêmes chercheurs ont en- suite collecté les résultats de 17 cas de femmes présentant une torsion tubaire isolée. Toutes ces femmes avaient subi une salpingectomie unilatérale pour nécrose ou gangrène de la trompe de Fallope. Ils ont remarqué que dans certains cas, il suffirait de détordre la trompe à condition qu'elle ne soit pas encore gangrenée. Des cas de grossesse ont été décrits après ce traitement. trompe est le diagnostic précoce. On connaît des cas de femmes chez qui il a été possible de préserver la trompe, laquelle s'est ensuite révélée perméable. Mais, le plus sou- vent, lorsque l'on réalise l'opération, une nécrose est déjà présente sur toute l'épaisseur de la paroi. Lorsque la trompe est déjà nécrosée, le meilleur traitement consiste en une salpingectomie avec conservation de l'ovaire ipsilatéral et un contrôle de l'annexe contralatérale (3). adolescentes. Ils estimaient qu'une salpingectomie com- porte toujours un risque d'infertilité, étant donné qu'elle peut entraîner une altération de l'annexe contralatérale à la suite, notamment, d'une torsion, d'une infection ou d'une grossesse ectopique. Ils ont soigné 6 patientes dans leur hôpital, dont 4 avec un traitement conservateur. Sur ces 4 patientes, 3 ont dû subir une salpingectomie par la suite, en raison d'une rechute. La seule patiente n'ayant présenté aucune rechute après 26 mois était la seule à avoir égale- ment été opérée pour restaurer la perméabilité et la fonc- tionnalité de la trompe. Les patientes de cette série étaient donc des cas plus complexes étant donné qu'elles n'avaient déjà pas une trompe fonctionnelle au départ (4). diagnostiquer. En effet, le tableau clinique est varié sans symptôme spécifique ni autre constat. Pourtant, la pose d'un diagnostic précoce est primordiale car c'est la seule manière de traiter les patientes et de préserver la trompe. D'autres recherches sont nécessaires concernant les causes de la torsion tubaire et les meilleures options de traitement en fonction de l'état de la trompe et du désir de grossesse actuel ou futur de la patiente. Il faut aussi poursuivre les recherches concernant le traitement d'une torsion tubaire dans le cas d'un dysfonctionnement de la trompe à la suite d'un hydrosalpinx. conservateur de la trompe est le diagnostic précoce. On connaît des cas de femmes chez qui il a été possible de préserver la trompe, laquelle s'est ensuite révélée perméable. |