![]() nullipare et la multipare car les motivations de choix de la CIU sont différentes dans les deux cohortes: les multipares recherchent plus souvent une contraception sûre à long terme et préfèrent aussi plus souvent l'aménorrhée que les nullipares. Cela dit, l'opinion générale des participants au consensus est que, sauf exceptions, le LNG-IUS est indiqué chez la nullipare, en raison de sa sécurité et du fait qu'il entraîne moins de ménorragies et de spotting, y compris en cas de problèmes dermatologiques, car le LNG ne provoque ou n'accentue que rarement une acné lorsqu'elle est pré- sente. Toute méthode contraceptive à long terme et réver- sible (LARC), et spécifiquement le LNG-IUS, devrait donc être envisagée comme méthode alternative de contraception de première ligne chez la nullipare dès que la femme a eu une expérience sexuelle. Le LNG-IUS a par ailleurs un avantage non négligeable en cas de dysménorrhée. Il ne faut pas hési- ter à proposer ce LNG-IUS chez l'adolescente et la femme risquant de ne pas être compliante aux contraceptifs oraux, car c'est en effet aux deux extrêmes de la période de fécon- dité de la femme que se situent les risques de grossesse. Nous devons également être conscients qu'une majorité de femmes ne sont pas au courant des bénéfices qu'elles peuvent tirer de la CIU. Bien que le Cu-IUD soit meilleur marché, il est toutefois important de mettre en balance les profils de sécurité, de ménorragie, de dysménorrhée, d'endométriose et d'efficacité à long terme, sans oublier les sentant universités et associations scientifiques de gynécologie-obstétrique du pays s'est réuni afin de dégager un consensus d'utilisation des dispositifs intra-utérins (DIU) chez la nullipare, qu'il s'agisse de dispositifs intra-utérins au servi de base à ce travail, dont nous présentons ici les conclusions en tableaux. |