![]() douleur se marque autant par une dysménorrhée (pas toujours améliorée par la contraception) que par une dys- pareunie profonde plutôt que d'intromission. Ces femmes se plaignent aussi fréquemment de douleurs pelviennes chroniques. Plus rarement, on observera une dyschésie, ou douleur au moment de la défécation, ou de la dysurie. souffre également d'endométriose, car il existe une com- posante génétique, marquée par un risque 6 à 7 fois plus élevé en cas d'endométriose maternelle. gnostic. Il se fait par la simple inspection au speculum en veillant à l'ouvrir suffisamment pour pouvoir observer le cul-de-sac vaginal postérieur. On pourra constater un différents types cellulaires (notamment des macrophages et des lymphocytes) et de leurs produits de sécrétion (facteurs de croissance, cytokines, chémokines) interagissant de façon autocrine et paracrine. Un dialogue s'établit ainsi entre les composants du système immunitaire et les cellules d'endo- métriose via ces cytokines et ces facteurs de croissance. Dif- férents types de lymphocytes jouent un rôle. Les lymphocytes T Dans l'endométriose, un déséquilibre est observé, avec une activité réduite des lymphocytes T cytotoxiques, des Il existe aussi une production d'auto-anticorps via les lym- phocytes B. Ceci altère la capacité d'élimination des cellules endométriales ectopiques au sein de la cavité péritonéale. entraînent une augmentation de contraction de la veine utérine, une augmentation de la contraction utérine et Quant à l'infertilité, elle est mécanique et liée à l'activation des macrophages avec phagocytose des spermatozoïdes, à l'action sur l'ovulation et la formation du corps jaune, et à la limitation de la motilité des spermatozoïdes. |