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Dossier
Une nouvelle année
commence:
je voudrais
arrêter de fumer.
Est-ce une bonne idée?
Dr Dominique-Jean Bouilliez
«L'
arrêt du tabac n'est ni un phénomène banal, ni une montagne à franchir, car c'est
une addiction et l'addiction est une maladie chronique», constate le Pr Laurence
Galanti (médecin tabacologue au CHU Mont-Godinne). La motivation à l'arrêt fait
partie d'une stratégie globale de changement de comportement. Ce qui justifie que la période
des fêtes, propice aux bonnes résolutions, soit un moment de réflexion pour les fumeurs qui, on
le sait, souhaitent ou pensent pour la majorité arrêter de fumer. Car la majorité des fumeurs sont
ambivalents par rapport au tabac: ils sont fumeurs et ils aiment ça, mais... Et c'est le `mais' qui
coince. C'est ce `mais' que les tabacologues essaient de mettre en valeur pour qu'ils progressent
dans leur motivation à l'arrêt et pour que la bonne résolution devienne un fait.
La résolution «après les fêtes, j'arrête de fumer»
est fréquente. Est-ce le bon moment?
Pr Laurence Galanti: Chez certains oui, chez
d'autres non, car le meilleur moment pour arrêter de
fumer est celui que le fumeur estime être le meilleur
pour lui. Ce n'est donc pas le même moment pour
tous. Dans cette mesure, à la question de savoir
que faire pour qu'un maximum arrête de fumer,
il faut réunir plusieurs conditions: 1) leur donner
accès aux informations, et pour cela diversifier les
pistes d'informations (affichage, radio, télé, Internet,
forums, messages des professionnels de santé, en
particulier des médecins,...). Les médecins doivent
donc être proactifs pour délivrer ces informations, que
ce soit verbalement ou via des revues ou dépliants
spécifiques; 2) rendre l'information visible au plus
Pr Laurence Galanti
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