![]() vos vaccinations (tétanos, grippe,...). Si nécessaire, votre médecin vous aiguillera vers un examen spécialisé ou l'autre, en fonction de votre âge, sexe et des éléments cliniques. particulier, il est recommandé de passer une visite de contrôle chez son médecin traitant et de faire une prise de sang tous les deux ans pour faire vérifier son taux de sucre et de cholestérol, explique le Dr Catherine Nachtergal. Associés à la prise de la tension artérielle, ces deux examens permettront de prévenir les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète. Lors de cette prise de sang de contrôle, le bon fonctionnement d'organes vitaux tels que le foie, la thyroïde et les reins sera également vérifié. le fléau numéro 1 en Belgique. Chaque année, elles sont responsables de plus d'un tiers des décès. Ainsi, chez nous, 38.000 personnes meurent chaque année d'une pathologie cardio/cérébrovasculaire, soit plus de 100 personnes par jour ou plus de 4 par heure! La détection et la correction des facteurs de risque sont des nécessités absolues. jours et certaines petites anomalies de notre état de santé augmentent notre probabilité de connaître un problème cardiovasculaire à plus ou moins long terme. Ces comportements et ces anomalies ainsi que certaines particularités individuelles constituent ce que l'on appelle des facteurs de risque cardiovasculaire. Evaluer le risque cardiovasculaire global revient à estimer sa probabilité de développer une pathologie cardiovasculaire dans les années à venir (en général 10 ans), en fonction de plusieurs facteurs de risque considérés simultanément. La prévention de type primaire s'adresse à tout le monde, c'est-à-dire à toute personne indemne de maladie cardiaque ou vasculaire cliniquement décelable. Il est indispensable d'évaluer son risque cardiovasculaire, afin de prendre les mesures nécessaires si besoin. Celles-ci incluent physique régulière qui correspond à 30 minutes de marche par jour, pas de tabagisme, la limitation de la consommation d'alcool à un verre par jour. longue et nous ne pouvons hélas rien contre certains d'entre eux. Il en est ainsi de l'hérédité familiale, de l'âge, de l'appartenance au sexe masculin ou encore de la survenue de la ménopause, autant de situations ou événements que nous ne pouvons pas modifier. A côté de ces facteurs, il existe des facteurs de risque que nous pouvons corriger pour diminuer notre risque cardiovasculaire. Les plus importants sont le tabagisme, l'élévation de la pression artérielle, l'augmentation du taux de cholestérol, le manque d'exercice, l'excès de poids, l'excès de sucre dans le sang et le syndrome métabolique. La prévention est destinée à supprimer ou plus précisément à limiter l'influence de ces différents facteurs sur notre santé. déjà présenté un accident cardiovasculaire, qu'ils soient asymptomatiques ou porteurs de risques ou de lésions cardiovasculaires. La correction des facteurs de risque doit être plus rigoureuse; ainsi, par exemple, on sera plus sévère quant au taux de cholestérol. 400.000 autres ne sont pas encore diagnostiquées. En d'autres termes, le diabète frapperait près d'un Belge sur dix! Des chiffres qui font réfléchir lorsque l'on sait que le diabète s'accompagne de complications au niveau du coeur et des vaisseaux. Pourquoi, dans ces conditions, les patients non diagnostiqués sont-ils encore si nombreux? Parce qu'au début, la maladie ne génère pas de symptômes très apparents. Elle peut évoluer pendant des années en passant inaperçue. Cela ne facilite pas les choses. Nous devons en rechercher les causes principales dans un mode de vie toujours moins sain qui entraîne notamment du surpoids. Les conséquences du |