![]() connu une véritable évolution en Belgique. La législation sur la consultation oncologique multidisciplinaire (2002) et les programmes de soins en la matière (2003), de même que la législation spécifique à l'enregistrement du cancer (2006) ont donné une nouvelle impulsion à l'enregistre- ment (2, 3). La législation relative aux modalités d'enregis- trement du cancer comporte notamment une obligation de collaborer au Registre du Cancer. Ceci vaut tant pour les hôpitaux avec des programmes de soins oncologiques ou soins de base en la matière que pour les laboratoires d'anatomopathologie. et de survie concernant la Belgique pour les années 2004 à 2010 incluse. Pour la Flandre, nous disposons de don- nées pour la période 1999-2010. Les données de 2011 seront publiées au cours du dernier trimestre de 2013. Ce délai d'un an et demi à 2 ans entre l'enregistrement et la publication des résultats est un phénomène normal pour l'enregistrement du cancer. Le Registre du Cancer est en effet dépendant de la vitesse de l'enregistrement dans les programmes de soins. www.kankerregister.org. Le menu «Statistiques» permet de télécharger des tableaux complets par année ou de créer les fonctions de recherche avancées. tumeurs gynécologiques malignes en Belgique à l'aide de chiffres absolus et de chiffres d'incidence liés à l'âge. Seuls les chiffres pour les tumeurs invasives sont repris dans l'article et les graphiques, sauf disposition contraire explicite. Un aperçu de l'évolution (tendances) des can- cers gynécologiques est ensuite dressé. Les tendances sont surtout calculées sur la base des chiffres pour la Flandre, puisqu'une période d'enregistrement plus longue (plus de 10 ans) et plus stable est disponible pour cette région. Cette période (2004-2010) est encore trop courte pour la Wallonie et la région bruxelloise. Des chiffres pour la Bel- gique sont tout de même brièvement mentionnés à titre d'illustration et de comparaison. Enfin, les résultats de survie pour la Belgique (1, 3 et 5 ans) et pour la Région flamande (1, 3, 5 et 10 ans) sont présentés. posés en Belgique (à l'exception du cancer de la peau non- mélanome), dont 33.267 chez les hommes et 28.750 chez mais aussi pour les responsables politiques et la population en général. Ces données permettent de dégager des notions concernant les caractéristiques de différentes formes de cancer, des tendances temporelles et géographiques, et les être étudiés et mesurés. De même, l'évaluation de la qualité des soins passe de plus en plus à l'avant-plan ces derniers temps. Dans ce cadre, les données du Registre du Cancer permettent aussi d'analyser les résultats du traitement sur la base d'indicateurs de processus et de résultat (1). |